Prix : EUR 9,90
This review is from : Trève de balivernes : Pour en finir avec l'hypocrisie
Chacun pourra se faire son idée sur le bonhomme ... .
Initialement intitulé "Arrétons les conneries !", voilà donc le livre de l'homme qui aura sans doute le plus fait parler de lui pendant cette campagne des régionales, un exploit quand on se souvient qu'un certain dirigeant de la France, actuellement sur le trne, est un matre en la matière.Oui Georges Freche provoque la polémique partout ou il (ou ses propos) passe, et plus encore quand ceux ci arrivent aux oreilles des médias ou au siège des états majors politiques parisiens. De cet état de fait, l'auteur ne peut que s'amuser, surtout quand il en vient à heurter la pudibonderie du parti socialiste dont il dit, qu'lors qu'il était respecté par F. Mitterand, "Progressivement le PS s'est érigé en garant de la moralité (...) La fabrique d'idées étant en panne, ce qu'offre le PS, c'est la mise en avant d'une société émiettée en particularismes, minorités". Attaque qui, si elle venait d'un homme plus conventionnel, porterait droit au coeur de l'appareil du parti. Mais conventionnel Georges Freche ne l'est pas et, mme s'il se défend des accusations de racisme ou de "beaufitude", se disant victime d'un "totalitarisme des idées", il reconnait, avec truculence, "Pour quelqu'un du sud comme moi qui a de la faconde, du bagout, qui aime l'esbroufe et les bons mots, bref qui a son franc-parler, je suis facile à coincer pour peu qu'on en ait envie. On prend une phrase, on l'enlève de son contexte et on aboutit au contraire de ce que j'ai dit". On n'est pas obligé de le croire sur parole, mais force est de constater que cet argument tient la route."Est-ce qu'on aurait affaire à un nouveau totalitarisme ? Un totalitarisme des idées, cela va de soi. Avec, dans le rle de la guillotine, le lynchage médiatique par exemple", la question mérite d'tre posée, et certaines affaires récentes en sont la parfaite illustration, au hasard le lynchage de Dieudonné, par exemple. Hors des frontières du Languedoc Roussillon, le président de région est vu comme le plus extrme horreur de toute la classe politique réunie, pourtant, il conviendra de s'interroger sur le capital sympathie dont il bénéficie en ses terres, est ce l'illustration du fait que tous les habitants de la région sont de dangereux racistes antisémites ? on est, là encore en droit d'en douter.Au moins, pendant que l'on parle de lui, on ne parle pas du non programme du PS, ni des sorties de Brice Hortefeux ou du succès retentissant du débat sur l'identité nationale. Après tout, Georges Freche est surtout utile à toutes nos ttes (à claques ?) pensantes politiques dans la mesure où elles peuvent, pendant ce temps, dissimuler leur vide sidéral.
Chacun pourra se faire son idée sur le bonhomme ... .
Initialement intitulé "Arrétons les conneries !", voilà donc le livre de l'homme qui aura sans doute le plus fait parler de lui pendant cette campagne des régionales, un exploit quand on se souvient qu'un certain dirigeant de la France, actuellement sur le trne, est un matre en la matière.Oui Georges Freche provoque la polémique partout ou il (ou ses propos) passe, et plus encore quand ceux ci arrivent aux oreilles des médias ou au siège des états majors politiques parisiens. De cet état de fait, l'auteur ne peut que s'amuser, surtout quand il en vient à heurter la pudibonderie du parti socialiste dont il dit, qu'lors qu'il était respecté par F. Mitterand, "Progressivement le PS s'est érigé en garant de la moralité (...) La fabrique d'idées étant en panne, ce qu'offre le PS, c'est la mise en avant d'une société émiettée en particularismes, minorités". Attaque qui, si elle venait d'un homme plus conventionnel, porterait droit au coeur de l'appareil du parti. Mais conventionnel Georges Freche ne l'est pas et, mme s'il se défend des accusations de racisme ou de "beaufitude", se disant victime d'un "totalitarisme des idées", il reconnait, avec truculence, "Pour quelqu'un du sud comme moi qui a de la faconde, du bagout, qui aime l'esbroufe et les bons mots, bref qui a son franc-parler, je suis facile à coincer pour peu qu'on en ait envie. On prend une phrase, on l'enlève de son contexte et on aboutit au contraire de ce que j'ai dit". On n'est pas obligé de le croire sur parole, mais force est de constater que cet argument tient la route."Est-ce qu'on aurait affaire à un nouveau totalitarisme ? Un totalitarisme des idées, cela va de soi. Avec, dans le rle de la guillotine, le lynchage médiatique par exemple", la question mérite d'tre posée, et certaines affaires récentes en sont la parfaite illustration, au hasard le lynchage de Dieudonné, par exemple. Hors des frontières du Languedoc Roussillon, le président de région est vu comme le plus extrme horreur de toute la classe politique réunie, pourtant, il conviendra de s'interroger sur le capital sympathie dont il bénéficie en ses terres, est ce l'illustration du fait que tous les habitants de la région sont de dangereux racistes antisémites ? on est, là encore en droit d'en douter.Au moins, pendant que l'on parle de lui, on ne parle pas du non programme du PS, ni des sorties de Brice Hortefeux ou du succès retentissant du débat sur l'identité nationale. Après tout, Georges Freche est surtout utile à toutes nos ttes (à claques ?) pensantes politiques dans la mesure où elles peuvent, pendant ce temps, dissimuler leur vide sidéral.
Trève de balivernes : Pour en finir avec l'hypocrisie Reviews
Au moins c'est rigolo .
Frche répond à ses détracteurs et au PS qui a décidé de lancer une liste rivale dans sa région. Celui que l''on décrit volontiers comme un beauf (on oublie qu''il est universitaire) livre pourtant l''une des analyses les plus fines sur l''état du Parti socialiste, avec l'humour et la truculence en sus : Ce que je sais, c''est que progressivement le PS s''est érigé en garant de la moralité, en porteur de valeurs ineffables, en bigoterie, en ligue antialcoolique, antifumette, antiraciste, homosexuel, noir, blanc, jaune, rouge, juif, musulman, orthodoxe, japonais, nains de jardin, pitbull, antisentiment de mal-tre, anticolère, antivulgarité, antitout ce qui ne va pas et ce qui dépasse, et j'en passe. Et je vous assure, a marche : si vous avez une petite misère vous pouvez vous présenter au PS, et, pourvu que ce soit 'médiatisable', ils vous aideront (...') La glose s''est installée. La fabrique d''idées étant en panne, ce qu''offre le PS, c'est la mise en avant d'une société émiettée, morcelée en particularismes, minorités, confessions, territoires particuliers.Tout est dit. Le PS est en effet un mélange de Big Brother et de Big Mother : police de la pensée et maternage compassionnel.Frche, à sa manière (qui peut tre truculente, démago, choquante, provocatrice'), fait encore de la politique et parle au peuple. Ils ne sont pas nombreux à gauche ni à droite. On préfèrera toujours cette gauche populaire, (celle du communiste Maxime Gremetz, ou de Jean-Luc Mélenchon), populiste disent les belles mes, à la gauche morale, donneuse de leons, sre de ses bonnes manières et qui n''est pas moins sectaire ' mais en plus hypocrite ' que la première. La gauche Paris Match et Gala de Ségolène Royal, la gauche psycho-rigide de Jospin (incapable de la moindre autocritique huit ans après avoir offert le deuxième tour de la présidentielle à Le Pen'), la gauche FMI de Strauss-Kahn, la gauche des pistes cyclables des bobos, des rues piétonnes et des défilés festifs à la Jack Lang, la gauche féministe et milliardaire à la Badinter, ces gauches qui ne s'intéressent aux classes populaires que le temps des campagnes électorales, qui considèrent que l''identité nationale est un gros mot en oubliant que la patrie est le seul bien de ceux qui n'ont rien.
Au moins c'est rigolo .
Frche répond à ses détracteurs et au PS qui a décidé de lancer une liste rivale dans sa région. Celui que l''on décrit volontiers comme un beauf (on oublie qu''il est universitaire) livre pourtant l''une des analyses les plus fines sur l''état du Parti socialiste, avec l'humour et la truculence en sus : Ce que je sais, c''est que progressivement le PS s''est érigé en garant de la moralité, en porteur de valeurs ineffables, en bigoterie, en ligue antialcoolique, antifumette, antiraciste, homosexuel, noir, blanc, jaune, rouge, juif, musulman, orthodoxe, japonais, nains de jardin, pitbull, antisentiment de mal-tre, anticolère, antivulgarité, antitout ce qui ne va pas et ce qui dépasse, et j'en passe. Et je vous assure, a marche : si vous avez une petite misère vous pouvez vous présenter au PS, et, pourvu que ce soit 'médiatisable', ils vous aideront (...') La glose s''est installée. La fabrique d''idées étant en panne, ce qu''offre le PS, c'est la mise en avant d'une société émiettée, morcelée en particularismes, minorités, confessions, territoires particuliers.Tout est dit. Le PS est en effet un mélange de Big Brother et de Big Mother : police de la pensée et maternage compassionnel.Frche, à sa manière (qui peut tre truculente, démago, choquante, provocatrice'), fait encore de la politique et parle au peuple. Ils ne sont pas nombreux à gauche ni à droite. On préfèrera toujours cette gauche populaire, (celle du communiste Maxime Gremetz, ou de Jean-Luc Mélenchon), populiste disent les belles mes, à la gauche morale, donneuse de leons, sre de ses bonnes manières et qui n''est pas moins sectaire ' mais en plus hypocrite ' que la première. La gauche Paris Match et Gala de Ségolène Royal, la gauche psycho-rigide de Jospin (incapable de la moindre autocritique huit ans après avoir offert le deuxième tour de la présidentielle à Le Pen'), la gauche FMI de Strauss-Kahn, la gauche des pistes cyclables des bobos, des rues piétonnes et des défilés festifs à la Jack Lang, la gauche féministe et milliardaire à la Badinter, ces gauches qui ne s'intéressent aux classes populaires que le temps des campagnes électorales, qui considèrent que l''identité nationale est un gros mot en oubliant que la patrie est le seul bien de ceux qui n'ont rien.
Cons Review
bof bof .
les bonnes feuilles étaient parues dans la presse le reste n' est pas trés savoureux .j'aimais bien g freche,sa grande gueule et son art de faire tourner en bourrique les coincés de la rue de solferino ,.mais honntement ce petit bouquin n'est pas terrible .Un plaidoyer pour son action a la région tout au plus.
les bonnes feuilles étaient parues dans la presse le reste n' est pas trés savoureux .j'aimais bien g freche,sa grande gueule et son art de faire tourner en bourrique les coincés de la rue de solferino ,.mais honntement ce petit bouquin n'est pas terrible .Un plaidoyer pour son action a la région tout au plus.
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Product Details
EAN : 9782350871431Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 8 inches
Width : 5 inches
Author : Georges Frêche
Binding : Broché
Manufacturer : Editions Héloïse d'Ormesson
PublicationDate : 2010-02-25
Publisher : Editions Héloïse d'Ormesson
SKU : 379782350871431
Studio : Editions Héloïse d'Ormesson
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