samedi 25 février 2012

Ils avaient donné lalerte - Whistle Blowers, ces agents quon a fait taire


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This review is from : Ils avaient donné l'alerte - Whistle Blowers, ces agents qu'on a fait taire
Passionnant ! .

Une enqute très bien écrite qui montre la dérive totalitaire (accentuée depuis la présence à la Maison Blanche du prix Nobel de Paix Barack Obama !) des organismes de renseignement que sont la NSA, la CIA et le FBI.Les interviews des célèbres whistle-blowers ("lanceurs d'alerte") Tony Shaffer, Russ Tice, Michael Springmann, Collen Rowley et Sibel Edmonds sont passionnantes. Je connaissais déjà un peu l'histoire de ces personnalités hors-normes mais ce livre de Franois Bringer m'a appris beaucoup de chose sur les rouages grippés qui ont bloqué (sciemment ?) les enqutes qui auraient pu éviter les attentats du 11-Septembre. C'est ce qu'ont voulu dénoncer (en interne au départ) ces personnalités qui ont rapidemment subit pressions, menaces puis radiation de leur poste. Effrayant et pas optimiste pour l'avenir ! A lire.
Ils avaient donné l'alerte - Whistle Blowers, ces agents qu'on a fait taire Reviews
stupéfiant ! .

stupéfiant ! ce qu'on apprend dans ce livre est incroyable ! les services américains savaient tellement de choses, comment sont-ils passé à cté de l'attaque du 11 sept ? sans tomber dans les hypothèses complotistes farfelues, l'auteur montre que certains rouages de la machine du renseignement US se sont étrangement grippés juste avant les attaques. un livre passionnant en tout cas.

Cons Review
Sensationnaliste - mais pas sensationnel .

Les Etats-Unis sont un grand pays, doté d'énormes moyens, beaucoup d'ambition et d'enthousiasme - mais aussi d'une certaine dose d'ignorance, d'incompétence et de corruption (politique et/ou personnelle). C'est un mélange explosif.Avec tout leur enthousiasme (parfois avec enttement à la limite naf ou borné) les whistle-blowers dont on parle dans ce reportage, sont des gens qui luttent contre les cancers qui, à leurs yeux, minent le système. Ils s'imaginent lutter pour les objectifs et contre les procédures contraignantes ; pour les idéaux et contre les hommes qui, en les incarnant, les dévient bassement à leur profit. Les whistle blowers gnent, carrément.On dit que la voie de l'enfer est pavée de bonnes intentions. Les intentions des whistle blowers sont toujours très bonnes, mais les résultats sont à double tranchant : dans un pays où tout est fait avec beaucoup d'enthousiasme et peu de réflexion, le déballage peut mener à la paralysie. Le pouvoir s'en méfie donc, et cherche à les contrler, ce qui aggrave les choses. C'est un cercle vicieux.L'auteur a pris la voie de la facilité : il "déballe" en faveur des déballeurs, en s'en prenant p.e. à la bureaucratie sans visage. Il cite avec plaisir : Elle fait absolument ce qu'elle veut, est constituée de gens qui sont corrompus, ou incapables, et qui échappent à tout contrle (p. 72). Les anecdotes qu'il relate sombrent dans le sensationnalisme - a se vend bien, mais éclaire peu les problèmes, et surtout n'apporte aucune solution. La rage du lecteur se mle à son désespoir devant l'impossibilité de changer quoi que ce soit. La vapeur fuse, plutt qu'tre engagée de faon réfléchie dans des réformes.Car il faudrait réfléchir surtout à ceci: l'Etat s'est donné les moyens de se faire une opinion sur chaque citoyen - en utilisant le data mining qui est cher au premier whistle blower dans ce reportage. Ou mettre les limites ? Le principe de présomption d'innocence se heurte au principe de précaution. Et comme nous sommes tous peureux, c'est le dernier qui gagne.L'ambiguté et la difficulté de ces questions sont bien décrites par la pierre de Rosette que l'auteur présente en guise d'entrée en matière. L'auteur proclame haut et fort que des algorithmes créent une formule mathématique qui correspond à un terroriste (p. 32). Vraiment ? J'avais déjà vu dans le passé un tableau similaire à celui qui est présenté dans le livre : il établissait les liens présumés du satanisme dans un département du West américain. Autre example: John Nash, le mathématicien schizophrénique, n'en construisait pendant ses crises de folie. Des corrélations ne sont jamais des preuves.Par ailleurs, il n'y a pas très longtemps, le Département fédéral des transports américain avait interdit à une fillette de 6 ans de monter dans l'avion : les ordinateurs, qui fonctionnaient sur la base des algorithmes si chers à l'auteur, l'identifiaient comme terroriste potentielle .L'auteur ne semble pas percevoir du tout la problématique d'une armée qui se donne le droit d'espionner ses propres citoyens, ou celle d'un Etat qui par des programmes (qu'il ne comprend pas, ni matrise à fond par surcrot) s'arroge le droit de se faire une opinion sur tous ses citoyens, et qui les classe en termes de danger potentiel. Le manque de sens démocratique et politique réduit les anecdotes dans le livre à des épiphénomènes qui remontent en grande partie à la première partie des années 2000 et qui sont, de surcrot, bien connus de ceux qui suivent un peu les évènements dans les Etats-Unis.




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Product Details

EAN : 9782810004515
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : François Bringer
Binding : Broché
Manufacturer : DU TOUCAN
PublicationDate : 2011-09-01
Publisher : DU TOUCAN
SKU : TL281000451X
Studio : DU TOUCAN

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