lundi 19 mars 2012

La Vertu dégoïsme


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This review is from : La Vertu d'égoïsme
Une oeuvre complexe mais majeure. .

Pas facile de résumer Ayn Rand. Ce petit livre court n'en est pas moins complexe. L'auteur y oppose une philosophie morale et politique de l'individu aux principes d'altruisme tels qu'on les entend dans une vision idéologique tendant vers le collectivisme.Sa philosophie objectiviste s'oppose, en effet, aux dérives anticapitalistes ou étatistes, qu'elle accuse d'étouffer la libre initiative et de violer le droit naturel des individus (voir sur ce sujet l'admirable ouvrage de Patrick Simon). Loin de respecter toujours les droits de l'individu, fondés sur le libre consentement, le contrat et la propriété et reposant sur l'appel à la Raison, le collectivisme opère un transfert du droit vers le domaine économique, à travers les fameux droits à qui substituent des droits collectivisés détenus par des groupes à ceux qui devraient faire de l'Homme une fin en soi.Ayn Rand montre comment une telle conception engendre de graves effets pervers, puisque le racisme en est une résultante extrme, à la source notamment des totalitarismes Nazi ou communistes. Là où la vertu d'égosme, qu'on ne saurait toutefois apparenter à une simple apologie de l'hédonisme, respecte profondément l'individu dans ses choix moraux, les conceptions étatistes de l'altruisme impliquent le sacrifice (obligatoire) à la collectivité, supposée tre située au-dessus de tout principe éthique, puisqu'elle est la source, la norme et le critère de l'éthique (...) .La vertu d'égosme est, en fin de compte, davantage une éthique profonde de l'Homme, avec de très profondes implications, que la simple acception qu'on en peut avoir habituellement. L'estime de soi est à la base de tout ce qui permettra réellement, une fois atteinte la perfection morale et l'accomplissement de son propre bonheur, de fonder une société humaine fonctionnant en bonne harmonie. Le bonheur, fondé sur la Raison, ne peut cependant tre assimilé au plaisir, fondé sur le seul désir. L'auteur s'appuie ainsi sur l'exemple du plaisir que peut ressentir un voleur, dont la valeur éthique ne peut tre comparée au désir de produire, bien plus exigeant mais plus propice à l'estime de soi.Ayant lu cet ouvrage il y a déjà deux ou trois ans, je ne saurais tre complet. Mais comme je le disais en préambule, il est difficile de résumer l'oeuvre particulièrement riche d'un auteur complexe et non conformiste, que le philosophe Alain Laurent qualifie d'ailleurs d'inclassable.A lire, donc, pour pouvoir mieux fonder ou enrichir sa réflexion.
La Vertu d'égoïsme Reviews
L'homme désocialisé .

Ayn Rand, à peu près inconnue en France a reu dans les années soixante, et dans une mesure conservé, une certaine célébrité outre-atlantique. Elle représente bien la philosophie des libertariens conservateurs basée sur un individualisme radical. Cet ouvrage qui réjouira les cyniques de tout poil est emblématique. L'Homme strictement ramené à sa dimension individuelle n'a qu'un seul droit fondamental : celui à sa propre vie confondu avec le droit de propriété sans lequel rien n'est possible (p.25). Ses préoccupations doivent se limiter à un échange équilibré et respectueux avec ses proches congénères. Le reste n'a pas à tre pris en considération. Rand est athée, donc toute forme de morale altruiste religieuse est stigmatisée d'avance.Mais le postulat fondamental de l'éthique de Rand est le suivant : la société qui a pris la place de Dieu n'existe pas comme entité (p.106). Il s'agit juste d'une forme subjective. Exit donc le social, le lien social, la socialisation humaine, les classes sociales, les sciences sociales ... Si ce point était réellement démontré, il s'agirait d'une découverte scientifique majeure. Mais il ne l'est pas et d'ailleurs l'auteur ne peut s'empcher d'utiliser régulièrement ce mot au fil du texte. En conséquence de quoi elle peut dénoncer deux monstruosités : d'abord le collectivisme. Ce terme ne recouvre pas seulement les formes d'organisation sociale de la dictature stalinienne qu'elle a fuit en 1924, mais toute forme d'organisation collective ou publique. Seule la nécessité d'une armée pour la défense du territoire échappe à sa vindicte (elle ne connaissait pas encore Blackwater). La seconde monstruosité dénoncée par l'auteur est l'altruisme. L'attitude des hommes qui se dévouent et se sacrifient à la collectivité lui est intolérable. Exit donc, Gandhi, Thérésa et tutti quanti : ce sont des monstres.Le seul système qui trouve grce à ses yeux, celui qui soutient par nature les droits individuels et la liberté de l'individu est le capitalisme (p.105), et les États-Unis sont la première société morale de l'histoire (p.108). Tant pis pour le génocide indien et l'esclavage des noirs. Notons cependant la profession de foi antiraciste du dernier chapitre.La démarche éthique est originale. Elle s'oriente cependant de faon orthogonale à la typologie éthique de Bentham et Mill dont elle considère la philosophie comme un hédoniste social condamné sans nuance (p.66). L'individualisme objectiviste de Rand n'appartient donc pas à la mouvance utilitariste.Sur la forme, le style est direct, polémique, l'argumentaire est ponctué de déclarations à l'emporte-pièce et d'exemples de pertinence douteuse. On est loin de la finesse et de la subtilité (et de la difficulté) des démonstrations d'un Robert Nozik. En revanche, c'est facile à lire d'où le succès de librairie, en outre il y a quelques bonnes idées au milieu du tout.Si l'on considère le postulat de base (la société n'a aucune réalité objective) comme faux, alors il s'agit d'un ouvrage de mauvaise philosophie. Cependant, mme dans ce cas, j'en conseillerais fortement la lecture car ce type d'idées largement endossé par le Reaganisme et le Tatchérisme des années quatre vingt demeure fortement ancré dans la tte des élites libérales qui gouvernent le monde. Ma note intègre cet aspect des choses.
La Vertu d'égoïsme Opinions
Un grand classique mis à l'honneur. .

Voici une oeuvre majeure qu'Alain Laurent a eu la bonne idée de faire figurer en bonne place au coeur de sa Bibliothèque classique de la liberté .Pas facile de résumer Ayn Rand, d'autant que nous avons affaire ici à une pensée particulièrement complexe.L'auteur oppose, dans ce recueil, une philosophie morale et politique de l'individu aux principes d'altruisme tels qu'on les entend dans une vision idéologique tendant vers le collectivisme.Sa philosophie objectiviste s'oppose, en effet, aux dérives anticapitalistes ou étatistes, qu'elle accuse d'étouffer la libre initiative et de violer le droit naturel des individus (voir sur ce sujet l'admirable ouvrage de Patrick Simon). Loin de respecter toujours les droits de l'individu, fondés sur le libre consentement, le contrat et la propriété et reposant sur l'appel à la Raison, le collectivisme opère un transfert du droit vers le domaine économique, à travers les fameux droits à qui substituent des droits collectivisés détenus par des groupes à ceux qui devraient faire de l'Homme une fin en soi.Ayn Rand montre comment une telle conception engendre de graves effets pervers, puisque le racisme en est une résultante extrme, à la source notamment des totalitarismes Nazi ou communistes. Là où la vertu d'égosme, qu'on ne saurait toutefois apparenter à une simple apologie de l'hédonisme, respecte profondément l'individu dans ses choix moraux, les conceptions étatistes de l'altruisme impliquent le sacrifice (obligatoire) à la collectivité, supposée tre située au-dessus de tout principe éthique, puisqu'elle est la source, la norme et le critère de l'éthique (...) .La vertu d'égosme est, en fin de compte, davantage une éthique profonde de l'Homme, avec de très profondes implications, que la simple acception qu'on en peut avoir habituellement. L'estime de soi est à la base de tout ce qui permettra réellement, une fois atteinte la perfection morale et l'accomplissement de son propre bonheur, de fonder une société humaine fonctionnant en bonne harmonie. Le bonheur, fondé sur la Raison, ne peut cependant tre assimilé au plaisir, fondé sur le seul désir. L'auteur s'appuie ainsi sur l'exemple du plaisir que peut ressentir un voleur, dont la valeur éthique ne peut tre comparée au désir de produire, bien plus exigeant mais plus propice à l'estime de soi.A lire, pour pouvoir mieux fonder ou enrichir sa réflexion.
Pierre Lemieux défend la souveraineté individuelle .

Ce livre est essentiel dans le renversement du préjugé selon lequel une société pacifique est une société désarmée par l'Etat. Non seulement l'interdiction de porter librement des armes profite aux criminels qui peuvent s'attaquer aux honntes gens sans défense mais en plus le monopole des hommes de l'Etat sur les armes permet à ces hommes toutes sortes d'activités criminelles à commencer par ce vol à main armé qu'est l'impt.A lire d'urgence !
La philosophie des droits de l'homme ! .

Ce bouquin est un émerveillement, et en plus il est facile à lire.Il devrait ètre ds tt les classes de France. La philosophie objectiviste est basée sur le respect des droits naturels, qui respectent les droits de l'homme. On peut y lire un chapitre sur les droits de l'homme , un autre sur l'éthique et sur le racisme .
Enfin .

La Vertu d'égosme était indisponible en franais, voici ce manque enfin réparé par les Editions des Belles Lettres et Alain Laurent.Dans ces quelques essais publiés en 1964, Ayn Rand développe les éléments-clef de sa philosophie objectiviste, avec des idées audacieuses et qui pourront sembler choquantes à la première lecture : et si l'égosme était une vertu, la seule sur laquelle une société puisse se construire? Quelques pages plus loin, le doute s'instille déjà et on se laisse gagner par les thèses de l'auteur et leur lumineuse simplicité. Un livre qui fait devenir libertarien, à mettre entre toutes les mains!
Qui est John Galt? .

Une condensation de l'essentiel de la philosophie d'objectivismede Ayn Rand "Qui est John Galt?" de "Atlas Shrugged".mais attention, ce livre en francais est qu'un extrait de la version anglaise (The Virtue of Selfishness) - et malheureusement il n'y a pas une autre edition en francaise!
La base traduite en franais de l'Objectivisme .

Je réagis juste au commentaire précédent, louant ce merveilleux livre. Jusque là tout va bien. Là où a se complique c'est quand ce lecteur conclue qu'à la lecture de ce livre nous allons tous devenir libertarien! Ayn Rand est l'antithèse du libertariannisme. Les libertariens lui ont piqué ses idées mais pas l'entiereté intégré de sa philosophie. Les libertariens défendent une police privée, une armée privée, des tribunaux privées, là où Ayn Rand défend l'importance fondamentale que l'Etat ait le monopole de la violence et de la justice. Jusqu'à la fin elle a detesté les libertariens. Elle a créé une philosophie, si vous aimez ses idées, pratiquez là plutt que de tomber dans les travers de l'anarcho-capitalisme. Jean-PhilippePS : C'est Murray Rothbard, un penseur libertarien, qui m'a fait découvrir Ayn Rand. Rothbard fut vite oublié quand je me rendis compte qu'il avait absolument tout pompé sur elle.

Cons Review
Le bolchévisme inversé .

Ce livre vaut sans doute plus qu'une étoile, d'abord parce que ce n'est pas du Alain MInc ou du Guy Sorman et que c'est bien écrit, ensuite parce qu'il gagne à tre lu par tout honnte homme qui veut comprendre les grands courants d'idées qui ont faonné notre temps. Mais je réagis aux autres commentaires, qui se prennent d'ailleurs les pieds dans le tapis en voulant rattacher Rand à telle ou telle école, notamment les libertariens alors qu'elle ne se disait pas libertarienne.Ayn Rand a fui l'Union Soviétique et son culte de l'Etat niant l'individu. Elle en a construit une théorie qui est le stéréo inverse. Face au 'peuple', seul l'individu est digne d'intért, le héros stakhanoviste est remplacé par l'entrepreneur qui apparat comme l'emblème d'une nouvelle race des seigneurs devant lesquels la masse doit s'incliner.Je me contenterai de citer un passage qui est la quintessence de la pensée de cette 'grande dame': La méthode appropriée pour déterminer quand et si on devrait aider une autre personne s''appuie sur notre propre intért personnel'. S''il s'agit d''un étranger {en train de se noyer } il est moralement approprié de le secourir seulement lorsque le danger pour sa propre vie est minime; lorsque le danger est grand, il serait immoral de le faire puisque seul un manque d''estime de soi pourrait donner plus de valeur à la vie d''un étranger qu'à notre propre vie Et voilà. Je n'ai pas plus envie de vivre dans la société régie par les principes de Mme Rand - qui déclarait que les Etats_unis étaient "le seul pays moral dans l'histoire du monde - que dans l'Union Soviétique qu'elle a fui. Et je ne souhaite aux maniaques des 5 étoiles aux livres qui développent une idéologie aussi extrémiste de tomber un jour sur un service de secours à personne qui appliquerait les principes de Mme Rand, si jamais ils étaient en péril!Tout système de pensée clos qui prétend avoir trouvé LA solution à la question de l'existence humaine et de la vie politique, est, par nature, un système totalitaire: je vous renvoie aux travaux de Leo Strauss sur ce sujet.Le disciple le plus doué de Mme Rand s'appelait Alan Greenspan, qui a reconnu qu'il avait sans doute eu tout faux en suivant les préceptes de Ayn Rand. Effectivement, tout comme les communistes à l'effondrement du communisme ont découvert qu'ils s'étaient trompés toute leur vie.Raison de plus pour ne pas faire comme les commentateurs emphatiques de cette ouvrage et savoir raison garder.
Très facile de résumer sa philosophie: .

Prenons une illustration, tirée d'un propos d'enfant: "Ils n'ont qu'à pas tre pauvre !". C'est tout, l'alpha et l'Oméga du tout! C'est écrit et expliqué de manière un peu compliquée mais on parvient tout de mme à comprendre. C'est appuyé sur une histoire de vie entre drame et cinéma. Partie de Russie pour échapper au communisme, arrivée aux USA et se découvrant un vocation de Calamity Jane (Lucky Luke, tome 30 : Calamity Jane), l'humour de Goscinny en moins, puis elle s'entoure d'un club de fans (Greenspan, un psychologue Nathaniel Brandon (Les six clés de la confiance en soi) et son épouse, crée un lieu pour un Forum (le club du Mont Pèlerin) avec Hayek pour l'un des plus connu, Popper dans les "seconds couteaux" et le mouvement est lancé ! Avec les succès qu'on lui connat aujourd'hui: Wall-Street et les crises en succession, les Tea Party et autres "Haro sur les pauvres, les malades et les démunis" qu'on évoque ici et là en Europe. Il y a mme des mouvements libertaristes, libertariens dont s'inspireraient des M.Onfray, M.Iacub(Qu'avez-vous fait de la libération sexuelle ?), le créateur de Wikipedia et autres P. Bruckner qui trouvent "l'idée" filialement pas si inintéressante". Du Friedrich Nietzsche de super-marché ! Et le tout avec une arrogance et un sentiment de toute puissance infantile à faire plir les plus rteaux! Allez! On change de registre et, venant du mme type de vécu historique, tournons nous par exemple vers Léon Chestov (Léon Chestov, philosophe du déracinement : La genèse de l'oeuvre) qui lui nous apprendra vraiment quelque chose. Il est vrai qu'il n'a pas écrit de scénario de film hollywoodien... Ou bien encore, E Lévinas (Difficile liberté) qui voyait un peu plus loin que la possession de sa petit coffre à jouets.




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Product Details

EAN : 9782251390468
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Ayn Rand
Binding : Broché
Manufacturer : Belles Lettres
PublicationDate : 2008-01-09
Publisher : Belles Lettres
SKU : TL2251390464
Studio : Belles Lettres

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