vendredi 25 novembre 2011

Stalingrad - la Bataille au Bord du Gouffre


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This review is from : Stalingrad - la Bataille au Bord du Gouffre
Un Stalingrad qui ne ressemble pas aux autres ! ! .

Ce Stalingrad replace le combat au bord de la Volga dans le cadre stratégique de la grande offensive allemande de l'été 1942. Il montre, notamment, qu'on ne peut comprendre la bataille que si on la relie à l'offensive dans le Caucase. Le livre recèle d'informations nouvelles sur l'étrange opération Kreml (manoeuvre d'intoxication de Hitler), la détresse logistique des Allemands, la quasi dissolution de l'Armée rouge après les défaites du printemps. Il remet en cause les idées toutes faites sur les chances de percée du maréchal Paulus, sur le problème pétrolier du Reich, l'état réel de l'économie soviétique, etc. A mon avis, le point le plus fort concerne l'analyse technique et psychologique du combat en milieu urbain. C'est passionnant. L'ouvrage est plus froid que celui de Anthony Beevor, il est aussi plus intelligent, plus large de vues, mieux documenté. Je le recommande absolument.
Stalingrad - la Bataille au Bord du Gouffre Reviews
La référence .

Probablement le meilleur ouvrage sur cette bataille invraisemblable et atroce, devenue un mythe (Stalingrad ou la "capitale de la Seconde Guerre mondiale"). Bien meilleur que l'ouvrage de Antony Beevor, tombé dans le travers de l'organisation thématique au détriment de la vue d'ensemble, qui ne permet jamais de comprendre le déroulement des opérations. Jean Lopez écrit dans un style agréable, précis, concis et détaillé à la fois, à la limite de l'érudition. Les opérations sont détaillées jour après jour lors des moments cruciaux de l'affrontement. L'ouvrage reprend les derniers éléments de la recherche sur la guerre à l'est, thétre principal du second conflit mondial en Europe.Depuis que l'ampleur et les pertes de la bataille des Champs catalauniques ont été sérieusement revus à la baisse, la bataille de Stalingrad, la "mère de toutes les batailles", est devenue la plus grande et la plus féroce de l'histoire de l'humanité, devant celle de Moscou un an plus tt. Au fil des rotations d'effectifs, c'est plus d'un million d'hommes de chaque cté qui s'y sont affrontés. Une Armée rouge affaiblie doit y affronter, sous les bombardements massifs de la Luftwaffe, à un contre deux, le plus efficace, le mieux armé, le plus important, bref le meilleur des corps d'armées de l'Allemagne nazie, la 6ième armée de Paulus. Lors des combats urbains, l'armée allemande y a consommé chaque jour un million de balles, 25.000 obus de mortiers, 22.000 obus d'artillerie et 6000 roquettes (soit de 110.000 à 170.000 tonnes de munitions consommées par mois). L'envahisseur allemand y a déversé en moyenne 100 mines, obus et bombes par mètre carré de terre. Les pertes atteignent 2 millions pour les deux camps dont près d'un million de tués, sans compter 100.000 victimes civiles russes. Stalingrad, c'est deux fois Verdun (six mois de combat contre trois mois pour Verdun, 912.000 tués au total contre 490.000 pour Verdun). Mais note Jean Lopez: " A la différence des unités de Pétain qui passaient quelques semaines dans l'enfer de Verdun avant de repartir pour des secteurs plus calmes, les divisions rouges entraient dans Stalingrad pour n'en plus ressortir". La bataille se déroule en trois périodes. De fin juillet 1942 au 14 septembre, la conqute du glacis de Stalingrad par la Wehrmacht, du 14 septembre au 14 novembre l'assaut contre la ville et du 19 novembre au 2 février 1943 l'anéantissement de la 6ième Armée.La phase urbaine des combats démarre le 14 septembre. Tchoukov doit se battre dos au fleuve. Il dispose initialement de 60.000 hommes épuisés, 60 chars et 400 canons (il recevra par la suite 100.000 hommes de renfort jusqu'au 1er novembre). En face, Paulus engage 150.000 hommes d'excellentes troupes, 1000 chars, plus de 1000 canons et lance-roquettes multiples. Il peut se repose sur 135.000 hommes gardant ses flancs et est soutenu par la plus puissante des Fliegerkorps de la Luftwaffe, qui a la matrise absolue du ciel (lors de l'assaut du 14 octobre la Luftwaffe assure 1000 sorties de bombardement sur un espace rectangulaire de 5000 mètres sur 1500!). Jean Lopez donne à Tchoukov une chance sur cent de sauver Stalingrad. L'état-major de Paulus fixe à quatre jours maximum le délai pour prendre une ville qui s'étend sur 40 kilomètres le long de la Volga mais fait à peine 6 kilomètres de large. La bataille urbaine va pourtant durer 69 jours et 69 nuits et se solde par un échec pour Paulus. Elle va crotre en intensité jusqu'en octobre, où les Allemands lancent leurs dernières réserves. Tout ce que le Reich compte de troupes et de blindés disponibles prend la route de Stalingrad. Aucun camp ne fait de prisonniers. Des centaines d'immeubles d'habitation sont transformés en forteresses avec l'aide des ouvriers des usines. La gare centrale change 15 fois de mains du 14 au 19 septembre. Le 14 octobre, il faut aux Allemands engager pas moins de cinq divisions d'infanterie pour s'emparer de la seule usine des tracteurs , qui sera reprise par les Russes en novembre. Il faut à Paulus deux divisions pendant une semaine de combats ininterrompus pour s'emparer simplement du silo à grains de Stalingrad. L'espérance de vie d'un soldat russe nouvellement arrivé dans la ville chute à moins de vingt-quatre heures. Les unités soviétiques sont détruites si rapidement qu'il semble n'en rien rester au bout de quelques jours. L'intensité des déflagrations est telle qu'il est courant que les bataillons soviétiques perdent la moitié de leur effectif simplement en allant relever une unité. Les soldats russes se battent dans un demi-sommeil. Ils dorment rarement plus de trois heures d'affilée et quand ils sont à cours de munitions ils se battent au corps à corps. S'y révèlent des chefs de guerre d'une qualité exceptionnelle: Tchoukov, le "taureau de la Volga" dont Jean Lopez pense qu'il aimait la guerre, Eremenko, Rodimtsev et son incroyable 13ième division de la Garde (dont tous les soldats ont moins de 25 ans) qui casse net la déferlante allemande du 14 septembre (la 13ième Garde perd 80% de ses effectifs en trois jours de combat). Jean Lopez aborde la question de l'invraisemblable résistance de l'infanterie russe à Stalingrad, citant l'historien Richard Overy "Comment l'Armée rouge a survécu à Stalingrad défie l'explication militaire". Il tente d'y apporter des réponses.Le 22 novembre, le corps d'armées de Paulus est encerclé avec 280.000 hommes (22 divisions). Le 2 février 1943, il capitule avec 90.000 survivants. Le caractère de fin du monde de cette bataille inoue vient de ce qu'elle se transforme très vite en un choc frontal et tectonique entre deux nations plus qu'entre deux armées. La Wehrmacht et les armées des pays satellites perdent en six mois de combat 760.000 hommes (l'équivalent de 50 divisions) dont 100.000 tués dans la phase finale, du 10 janvier à la capitulation (la Wehrmacht perd 1,3 millions d'hommes pour la seule 1942 sur le front russe). L'Armée rouge compte 478.000 tués et 651.000 blessés et mutilés, soit plus d'1 million de victimes.Jean Lopez note les progrès soviétiques dans la conduite de la guerre :" Ils ont dominé la Wehrmacht dans tous les compartiments du jeu: planification remarquable, excellent choix du lieu et du moment de la percée, bonne anticipation des réactions adverses, vision stratégique incontestable, le tout sans bénéficier d'une grande supériorité quantitative et encore moins qualitative". Enfin, il replace cette bataille de titans dans un cadre plus global.
Stalingrad - la Bataille au Bord du Gouffre Opinions
VERDUN EN PIRE .

Jamais le Destin des Peuples n'a tenu à aussi peu de choses....Aux 300 derniers mètres que les allemands n'ont jamais parcouru pour toucher aux berges de la Volga. L'impensable ténacité russe, le patriotisme porté jusqu'à l'incandescence, l'improvisation d'une vraie guerre urbaine finiront par un éclatant succès bien peu envisageable en septembre 1942. Stalingrad allemand....L'URSS se serait effondrée, les pétroles caucasiens auraient fini par approvisionner la machine à tuer nazie, la guerre se serait prolongée...Une nuit et un brouillards sans espoir se seraient abattus sur l'Europe...Le prix de 300 mètres.Mme si les affaires continuent, mme si les petits-enfants n'ont pas ou plus les vertus des grands-parents, mme si on enseigne désormais l'amnésie, ce que nous devons, en ces temps de Barbarie, aux Anglais, aux Américains et aussi aux Russes restent de l'ordre de l'irremboursable.Aux plans historique, stratégie et tactique, l'ouvrage de Jean Lopez fait désormais partie avec ses "Koursk" et "Berlin" des livres qui fondent la nouvelle historiographie de cette période.
Le livre que méritait la campagne de Stalingrad. .

Stalingrad. Un des symboles les plus forts de la deuxième guerre mondiale longtemps considéré comme le tournant du conflit. En fait, on oublie souvent, tellement le symbole est fort, que la ville du bord de la Volga ne fut pas toujours l'enjeu des opérations dans laquelle elle fut prise et ces opérations furent parmi les plus décisives de la guerre: le plan Blau allemand de l'été 1942 qui visait à mettre la main sur les champs de pétrole soviétiques, l'opération Uranus soviétique qui mena à la rupture du front sud et à l'encerclement de la 6ème armée de Paulus à Stalingrad, l'opération Wintergewitter de von Manstein qui visait à dégager le camp retranché de Stalingrad.Par contre, Stalingrad allait devenir un symbole majeur, comme un match au finish, entre deux volontés: celle du peuple russe qui encaissait défaite sur défaite, celle du peuple allemand qui souhaitait la fin de la guerre. Ce fut également la confrontation entre deux conceptions de la guerre et du commandement bien différentes. Les allemands, matres de la tactique et du niveau opérationnel commenaient à tre emptrés par une implication de plus en plus prégnante d'Hitler sur le niveau stratégique. Quant aux Russes, leurs défaites répétées et leurs complexes d'infériorité allaient mener à une remise en cause du commandement et la reprise en main des affaires militaires par des officiers de talent.Malgré tout cela, cette bataille exceptionnelle n'a pas eu, en langue franaise, les historiens qu'elle mérite. L'ouvrage de Jean Lopez vient remplir ce vide immense. Cet auteur, à qui certains reprochent de ne pas tre historien de métier, vient nous apporter une somme exceptionnelle sur ces mois décisifs de 1942-1943. En fait, son ouvrage "Stalingrad, la bataille au bord du gouffre", englobe largement toutes les opérations relatives à la bataille: du plan Blau aux offensives soviétiques du printemps 1943.Jean Lopez s'appuie sur les travaux d'auteurs étrangers principalement anglo-saxons et allemands de talent. Mais Jean Lopez nous apporte également une réflexion complète et synthétique de cette période majeure de la seconde guerre mondiale: forces en présence, doctrines d'emploi des forces, plans stratégiques, contraintes humaines et logistiques, déroulé des opérations. Certains ont également reproché à l'auteur sa manie de mettre en majuscules les termes qu'il estime essentiels à son raisonnement, pourquoi pas... Pour ma part, je salue un travail d'une ampleur exceptionnelle qui n'avait jamais été réalisé en langue franaise. En cela, Jean Lopez s'affirme, pour moi, comme un vrai historien de la seconde guerre mondiale. A noter que les éditions Economica ont également publié deux autres ouvrages de Jean Lopez: l'un sur Koursk en 1943 et l'autre sur Berlin en 1945.Merci à Economica pour cette publication d'un ouvrage à classer désormais dans les classiques de l'histoire militaire.
Synthèse précise documentée exhaustive large : LA référence ! .

Après sa très bonne synthèse sur Koursk, Jean LOPEZ nous gratifie avec Stalingrad, la Bataille au bord du gouffre d'une analyse pertinente et complète de cet affrontement titanesque au bord de la Volga.Au-delà du récit chronologique, Jean LOPEZ propose ici une analyse détaillée du contexte, de la nature mme du combat urbain. Il démontre clairement que Stalingrad est la conséquence d'une dérive dans l'exécution des plans allemands pour l'été 1942 et d'une absence de constance dans les choix de la Wehrmacht et de Hitler.Quand elles arrivent dans la banlieue de Stalingrad, les unités allemandes sont déjà usées par les terribles combats menés par l'Armée Rouge qui contrairement à une légende tenace avait reu l'ordre de Staline de tenir le terrain cote que cote et de récupérer toute parcelle du territoire perdu.A plusieurs reprises, les forces soviétiques à Stalingrad sont proches de l'effondrement tant physique que moral.Les erreurs de Staline sont criantes que ce soit au début de la campagne d'été allemande qu'à l'exploitation inachevée de la victoire soviétique.Ce livre est donc la référence francophone sur Stalingrad.
Le meileur livre sur la bataille de Stalingrad .

Un livre passionnant* écrit du point de vue militaires et stratégique avec une incroyable abondance de détails sur les forces et les matériels en présence et les stratégies mises en uvre.* Encore plus pour quelqu'un comme moi qui a pu se rendre sur place a Volgograd récemment (Bataille magnifiquement remémorée par les Russes sans haine pour l'ennemi!) ce qui permet de comprendre encore mieux ce qui s'est passe.** Je me suis donc précipité pour acheter "la bataille de Koursk" du mme auteur qui est tout aussi passionnante.
TOUT EST DIT .

Jean Lopez a écrit 3 très grands livres d'Histoire consacrés au Front Est : "Stalingrad", "Koursk", "Berlin".Le Commentaire "De Andolenko" a tout dit sur "Stalingrad". Je rajouterai juste ceci : ces livres doivent faire partie de toute bibliothèque dès lors que l'on s'intéresse à ce sujet.Ils sont à cette guerre ce que sont, dont d'autres domaines, "Martin Luther, un destin" de Lucien Febvre, "Civiliation matérielle économie et capitalisme" de Feernand Braudel, "Les Rois Thaumaturges" de Marc Bloch, "L'Anthologie de la Stratégie" de Gérard Chaliand" "De la Guerre" de Clausewitz....des Références, des ouvrages incontournables, des pierres angulaires....
Enfin la "vraie " bataille de Stalingrad" ! .

J'ai lu un nombre incalculable d'ouvrages sur cette bataille ,en Franais et aussi en Anglais.Je passerai vite sur certaines traductions dans les deux langues d''auteurs Russes de l'époque Soviétique .Dont la phraséologie communistetourne souvent au ridicule la vérité historique .Le point fort de ce livre est justement ,sa clarté ,son style direct .Et surtout dans la construction du récit d'avoir bien équilibré les trois phases essentielles des événements ,à savoir :1) Le récit de l'offensive qui partant du front sud du début de 1942 amène les Armées Allemandes au sud dans le Caucase ,et à l'ouest aux portes de Stalingrad ! 2)Enfin une description méticuleuse de ce qui fut la vraie bataille ,et "l'essence mme de Stalingrad" ,c'est à dire cette lutte acharnée quartiers par quartiers , maisons par maisons des mois de Septembre , et Octobre 1942.Et cette résistance surhumaine des troupes Soviétiques qui plièrent mais ne rompirent jamais .L'on peut suivre aisément la progression Germanique , grce à de multiples cartes ,très détaillées ,de la cité . 3)Et pour finir, la fantastique contre offensive Soviétique du 16 novembre 42 , l'encerclement de la fameuse 6em Armée de Paulus (et d'une partie de la 4em Armée PZ).De sa résistance fanatique ,et de son anéantissement et capitulation le 2 Février 1943.La différence fondamentale est que, dans beaucoup d'autres ouvrages , l'on insiste parfois trop sur la marche sur Stalingrad ,et souvent encore plus sur la période de l'encerclement ,comme si l'intért de la bataille ne commenait qu'à partir de ce ce moment là .Alors que c'est "l'ASSAUT dans la ville "et sa résistance qui est le CENTRE VITAL de la bataille ,et que ce dernier est presque occulté .Ce livre le conte justement admirablement bien ,de plus pour les exégètes c'est un régal de découvrir méticuleusement décrites , les noms des divisions et autres petites unités des belligérants ainsi que ceux des officiers qui en ont la charge .Il est donc très facile pour le lecteur de savoir qui attaque quoi ,et qui défend quoi !La seule ombre ,qui empche de mettre les 5 étoiles est l'absence totale de photos .Un détail peut tre ,mais c'est un peu la touche finale qui eut couronné le tout, et qui hélas fait défaut !
Excellent ouvrage .

Un livre excellent, qui se lit facilement, avec de multiples cartes. L'auteur aborde clairement les situations vues des ctés allemand et russe sans prendre partie. Une excellente synthèse des ouvrages publiés jusqu'à ce jour sur cette bataille. Vivement le prochain livre de Jean lopez!
Précis concis intéressant factuel : bravo Mr Lopez .

Que dire qui n'a pas été dit sur cet extraordinaire ouvrage.Jean Lopez fait ici son récit de la bataille de Stalingrad, en la replaant dans son contexte, en donnant chiffres et arguments, en pointant le pourquoi elle est devenue un mythe mais en prenant bien soin de ne pas la glorifier.Il s'est évidemment inspiré des divers ouvrages sur le front russe d'auteurs anglo-saxons, mais il ne fait pas que ressortir btement franais ce qu'il a lu en anglais (rappelons que très très très peu d'ouvrages en franais parlent du front est là où la littérature anglo-saxonne en abonde). Il dissèque, analyse, contredit, bref c'est une vraie thèse sur la bataille, pas un vulgaire copier-coller.Un très grand bravo à cet auteur !!!




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Product Details

EAN : 9782717856385
Weight : 2 pounds
Height : 2 inches
Length : 10 inches
Width : 7 inches
Author : Jean Lopez
Binding : Broché
Manufacturer : Economica
PublicationDate : 2008-10-01
Publisher : Economica
Studio : Economica

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