lundi 19 décembre 2011

Koursk : Les quarante jours qui ont ruiné la Wehrmacht (5 juillet-20 août 1943)


Prix : EUR 29,00
ACHAT IMMEDIAT


This review is from : Koursk : Les quarante jours qui ont ruiné la Wehrmacht (5 juillet-20 août 1943)
Le meilleur livre sur Koursk .

Enfin, un écrivain militaire franais qui tient la route ! Ce Koursk est un superbe travail, bien écrit, parfaitement documenté et très critique. Loin d'tre le désastre opérationnel allemand souvent décrit, la bataille de Koursk est une victoire défensive allemande, utilisée de main de maitre par les Soviétiques pour obtenir, au nord et au sud du saillant, des résultats beaucoup plus positifs et intéressants pour eux. L'auteur utilise les recherches les plus récentes et brise tous les mythes qui entoure cette bataille. Prokhorovka ? Une affaire comme il y en a eu des dizaines sur le front de l'est ! Hitler a fait capoter toute l'opération en ne la lanant pas au bon moment ? Rien de plus faux : il a cherché un avantage technologique et l'a obtenue, etc. Revigorant pour tous les amateurs qui pensaient que tout avait été dit sur cette bataille.
Koursk : Les quarante jours qui ont ruiné la Wehrmacht (5 juillet-20 août 1943) Reviews
Bravo ! .

Excellent ouvrage sur cet affrontement qui a donné lieu à tant d'interprétations htives, mal documentées ou tout simplement partisanes. Enfin une bonne étude objective qui fait la part des choses et qui montre les apports des précédents auteurs depuis 1943 (militaires, historiens, etc.), avec un point sur les analyses les plus récentes et une bonne bibliographie comparée.L'ouvrage qu'il faut absolument lire si on veut se faire une opinion sur la réalité des faits.De plus, style très agréable et nombreuses cartes.Pour tre parfait il n'y manque qu'une galerie de photos (acteurs, matériels, paysages) mais ceci n'est pas dans les objectifs de l'éditeur et on peut les trouver facilement ailleurs (Web, nombreuses revues spécialisées).
Koursk : Les quarante jours qui ont ruiné la Wehrmacht (5 juillet-20 août 1943) Opinions
Magnifique synthèse ! .

Jean Lopez nous gratifie ici d'une synthèse remarquable des analyses historiques de la Bataille de Koursk en 1943 sur le Front de l'Est.Loin d'tre un copié collé des thèses américaines de DM Glantz, ce livre est un équilibre entre les différentes écoles, qu'elles soient américaines, allemandes, russes, anglaises, etc.L'ouvrage est par ailleurs très précis, illustré de cartes claires et d'une grande lisibilité.S'il s'adresse bien entendu à tout passionné de la Seconde guerre mondiale et de l'art de la guerre, il contentera également tout amateur de stratégie et de management par les parallèles qui peuvent tre faits.
Clair et précis .

J'ignorais tout des polémiques autour de cette bataille peu connue et on peut lire ce livre en en faisant abstraction.L'écriture est agréable et précise et on comprend bien la logique de la bataille qui est beaucoup plus complexe que celle de Stalingrad. La matrise stratégique par l'état major russe est bien analysée, ainsi que les enjeux technologiques de la bataille, le rle du renseignement, de l'intoxication, de la matrise du terrain qui ont permis d'anéantir la supériorité technique des Allemands en chars et en canons.Toutefois, la fabrication des livres d'Economica est toujours aussi négligée: les cartes sont peu lisibles, ce qui est inacceptable dans un livre d'un prix quand mme élevé.
UN TOURNANT MAJEUR DE LA GUERRE RUSSO-ALLEMANDE .

Dès le "Stalingrad" terminé, j'ai lu le "Koursk" de Jean Lopez. Là encore, l'ouvrage est exceptionnel, pour plusieurs raisons :- il démythifie le role crucial de la bataille de Prokhorovka, connue officiellement sous le nom de "bataille de Koursk ou le plus grand affrontement de blindés de la Deuxième Guerre Mondiale "devenue dans l'imaginaire le plus grand affrontement de tanks de tous les temps (lors l'affrontement isralo-egyptien du Sina, lors de la guerre de Kippour 1973, il est explicitement fait référence à Koursk" ;- il démontre la supériorité des nouveaux blindés allemands, notamment le char Tigre, sur l'inépuisableT-34. Les tankistes soviétiques paient alors un terrible tribut d'autant que la Luftwaffe assure un support tactique particulièrement dévastateur au moins pendant deux jours au moment où la crise est à son paroxysme.- il réinsère cette bataille dans la vision stratégique globale des Soviétiques car Koursk ne peut tre séparé des batailles pour Bielgorod et surtout Kharkov, mme si pendant 3 jours (6-9 juillet) le sort stratégique des combinaisons dépend exclusivement de la capacité des armées placée sous le commandement de Vatoutine à empcher les troupes allemandes de Von Manstein d'accéder au "charodrome" de Koursk.- il met en évidence l'incomparable hérosme, l'esprit de sacrifice et l'agressivité du "frontovik" russe. Finies les paniques, les débandades, les fuites éperdues emportant, dans la peur du char ("Tanki")des masses de soldats. On constate l'importance des progrès opérés au niveau tactique et stratégique, l'exceptionnelle capacité de dissimulation, l'exploitation de leurres (bataille du Mious) la bonne compréhension des objectifs allemands.A la sortie, Rokossovski bat Model, Vatoutine bloque Von Manstein....Koursk ne tombe pas, Bielgorod et Kharkov sont repris.L'opération "Citadelle" est la dernière "performance" militaire d'une "Ostheer" définitivement épuisée. Le couple offensive tactique/défensive stratégique a vécu. A partir de ce moment, la Wehrmacht est sur le reculoir. Ele ne lchera pas le morceau come cela. Ce serait mal connatre la compétence militaire des troupes et des commandements, le refus de plier, l'acharnement au combat. Mais au final le 8 mai 1945, ce seront les chars soviétiques qui prendront Berlin et non les chars allemands Moscou...Il reste, une fois le livre fermé, un lointain écho, un reflet de ce que fut cette période d'extrme violence. La Guerre ce caméléon disait Clausewitz, la Guerre cette débauche de volonté de mort....On ressent une immense admiration pour le courage du Peuple Russe, cette indomptable Nation aux vies tant sacrifiées. Dieu sait si je ne suis pas amateur des frasques totalitaires, mais dans ce conflit, du 22 juin 1941 au 8 mai 1945, les Russes ont donné. Ils sont une des clés de vote de la Victoire Finale ainsi que le sont les Etats-Unis d'Amerique et la Grande Bretagne. Raymond Aron, dans son "Penser la guerre, Clausewitz, tome II" fait, une bonne fois pour toute, litière des assimilations abusives "révisionnistes" fondant en un seul grand tout le totalitarisme soviétique et le nazisme.Un mot pour conclure. Jules Théophraste a raison. Les Editions Economica pourraient faire un gros effort concernant la lisibilité des cartes. On est quelque part entre la patte de mouche et le "pré-Braille".
Superbe ouvrage passionnant et décoiffant .

Livre très bien écrit, agréable et passionnant à lire. J'ai apprécié la remise en question des idées toutes faites issues des diverses propagandes pendant la WWII et pendant la guerre froide. Je recommande par ailleurs par le mme auteur un livre sur la bataille de Stalingrad, tout aussi intéressant. Merci M. LOPEZ pour ces livres
Koursk 2ème édition : encore mieux .

Koursk, première édition, était déjà un modèle du genre : Jean Lopez s'y employait, à l'aide de sources anglo-saxonnes essentiellement (secondaires, mais ce parti pris était assumé et présenté dès le départ), à démonter un certain nombre de lieux communs sur cette importante bataille de la Grande Guerre Patriotique pendant la Seconde Guerre mondiale. Et le tout dans un style limpide et très agréable à lire.La deuxième édition n'est pas simplement un décalquage de la précédente mais comporte de réels ajouts. Certains sont mineurs : les cartes qui n'étaient pas de bonne facture dans la première édition ont été refaites sur le modèle de celles de Stalingrad et Berlin, bien plus lisibles. La bibliographie a été mise à jour avec quelques ouvrages supplémentaires. Surtout, et c'est une première chez Economica, un livret de photos a été inséré au milieu de l'ouvrage. Et elles ne sont pas là que pour faire joli : elles illustrent très bien le propos, sont recherchées (on en reconnat bien sr quelques-unes, mais pas toutes), et se partagent de manière équilibrée entre Allemands et Soviétiques, tout en montrant bien aussi le terrain sur lequel se déroule la bataille. Enfin, le texte lui-mme s'enrichit d'une description de la bataille aérienne de Koursk qui était un peu présente dans la première édition, mais qui se trouve maintenant considérablement détaillée. Le récit des opérations terrestres connat lui aussi quelques ajouts.Le livre conserve le mme plan d'ensemble : genèse de la bataille, forces en présence, déroulement des combats (offensive allemande puis les deux contre-offensives soviétiques) et débats et controverses sur l'impact de la bataille. On y retrouve certaines idées forces de Jean Lopez : l'attaque sur le saillant de Koursk était sans doute le choix le plus rationnel pour les Allemands à l'été 1943, mme s'ils sous-estimaient les transformations opérées par l'Armée Rouge, leur adversaire. Les deux pinces de l'attaque allemande, Model au nord et Manstein au sud, héritent de déséquilibres préexistants à la bataille : au sud, Manstein est installé sur la victoire de Kharkov (février-mars 1943) alors que Model doit tre renforcé en effectifs, chars, et artillerie, mais la différence ne sera jamais résorbée (Manstein a plus d'infanterie, de chars et d'avions). Ce qui explique les choix tactiques sur les deux pinces : au nord, l'infanterie devant appuyée par l'artillerie et les blindés lourds ; au sud, le binme chars/avions en pointe faute d'avoir suffisamment d'infanterie pour percer et protéger les flancs. Par ailleurs, les deux chefs allemands ont des tempéraments différents (Model est un défenseur né tandis que Manstein est le spécialiste des sièges et de la Blitzkrieg). En face, l'Armée Rouge aligne un dispositif supérieur en nombre qui sera aussi judicieusement utilisé. Le traitement de l'offensive allemande se fait par front (nord, Model, puis sud, Manstein) ce qui facilite le suivi des opérations. Les opérations Koutousov et Roumantsiev font elles aussi l'objet de chapitres distincts et successifs. La dernière partie, Débats et controverses, est à lire absolument car Jean Lopez réalise en fait l'historiographie de la bataille jusqu'aux dernières avancées récentes.Koursk a-t-elle été une bataille décisive ? La réponse a d'abord été oui, reprenant le discours des généraux allemands eux-mmes (Guderian et d'autres) après la fin de la guerre, puis l'historiographie soviétique qui l'intégrait à la triade de la victoire avec Moscou et Stalingrad. Après l'ouverture des archives soviétiques, le courant historiographique dit révisionniste a contesté ce statut entre 1996 et 2002, arguant que les pertes allemandes n'étaient pas si élevées alors que les pertes soviétiques l'étaient bien plus. Mais ce courant, basé sur un point de vue statistique, a été facilement remis en question : l'arme blindée allemande, en particulier, sort particulièrement émoussée de la bataille de Koursk (plus de canons automoteurs et de chars spécialisés répartis en petits paquets, affaiblissement des grandes unités blindées). Finalement, en prenant le problème à l'envers, les objectifs allemands fixés pour l'offensive de Koursk ont-ils été atteints ? Non, car le front s'est agrandi au lieu de se rétrécir, aucune réserve en fantassins et en chars n'a pu tre constituée pour le front ouest en devenir, l'offensive allemande n'a pas affaibli les Russes au point de les empcher de contre-attaquer, le moral soviétique est au plus haut après la bataille, le mythe de l'invincibilité allemande dans les opérations blindées a été écorné, au mieux. La conclusion de Jean Lopez est donc sans appel : Koursk est bien l'une des victoires décisives de la Seconde Guerre mondiale, à condition d'englober sous ce terme, comme il le fait dans son livre, l'offensive allemande et les deux contre-offensives soviétiques (du 5 juillet au 20 aot, donc) et de ne pas se baser que sur les chiffres de pertes. A Koursk, l'armée allemande a non seulement perdu l'initiative, mais aussi son poing offensif, ses blindés : l'Armée Rouge a conquis l'initiative et ne commettra pas d'erreur, ni ne laissera de temps mort aux Allemands, pour qu'ils puissent se ressaisir. Dès lors, la défaite à l'Est de l'Allemagne est en marche.
Jean Lopez encore bluffant ! .

Ce qu'il y a de bien avec Jean Lopez et ses ouvrages sur le front est, c'est qu'on est jamais déu.Synthétique, des faits, des anecdotes là où il faut mais sans trop en mettre, des biographies légères des protagonistes, analyse du matériel sans tomber dans la notice IKEA, bref c'est propre et bien fait.Ici encore, Lopez dé-mythifie la bataille de Koursk, la replace dans son contexte plus global, ne fait pas un vulgaire bis repetita des grands auteurs anglo-saxons sur le sujet.Par contre, pitié, il faut que le monsieur qui fait les cartes arrte d'en faire. S'il vous plait, vraiment :) Elles sont absolument atroces à lire et à déchiffrer.Un superbe bouquin !!!
Koursk .

La seconde édition de Koursk innove sur deux points. Un: elle livre enfin des cartes; deux: "l'autre bataille de Koursk", celle qui se déroule dans les airs, est développée avec brio. Tous les auteurs se sont focalisés sur le combat terrestre, particulièrement celui des blindés. mais Jean Lopez livre, au jour le jour, une analyse et une description neuves de la formidable mlée de 5 000 avions qui s'affrontent vingt heures par jour au-dessus du champ de bataille. Avec ce livre jean Lopez prouve encore une foi, qu'il est le meilleur spécialiste franais du conflit germano-soviétique.
A L'EST LE DEBUT DE LA FIN .

Jean Lopez apporte sur les "40 jours de Koursk" un éclairage formidable, renouvelant la vision que l'on pouvait avoir de ce tournant de la guerre à l'Est. Ce livre fait partie d'une trilogie exceptionnelle avec "Stalingrad" et "Berlin". on y découvre la pensée stratégique russe dans une de ses premières et grandes expressions. Pour le reste, ce magistral travail d'historien démythifie ce choc majeur, lui redonne une profondeur de vue et permet au lecteur de saisir, un tant soit peu (on restera toujours extérieur au bruit, aux odeurs et à la violence couplée à la peur)l'impact du choc entre ce qui était encore une Wehrmacht surpuissante et une Armée Rouge ressuscitée.Un souhait enfin, si jamais Mr Lopez s'aventurait sur ce cite : qu'il écrive et décrive l'opération Bagration.




Related Post

Product Details

EAN : 9782717860115
Weight : 2 pounds
Height : 1 inches
Length : 10 inches
Width : 7 inches
Author : Jean Lopez
Binding : Broché
Edition : 2e édition
Manufacturer : Economica
PublicationDate : 2011-03-01
Publisher : Economica
SKU : TL2717860118
Studio : Economica

Ou acheter


Vous pouvez acheter ce Koursk : Les quarante jours qui ont ruiné la Wehrmacht (5 juillet-20 août 1943) sur amazon . Cliquez ici pour lire plus.