Prix : EUR 21,00
This review is from : Femmes de dictateur
A lire ! .
J'ai passé un très bon moment de lecture. D'autant que, ayant fait des études d'histoire, il me plat de renouer de temps en temps avec ma passion et de troquer un roman contre la lecture d'un essai historique.Le sujet de celui-ci est original : se concentrer sur le destin des épouses, compagnes, concubines ou simples conqutes des dictateurs du 20ème siècle. Et elles furent nombreuses !L'introduction m'a semblé une simple juxtaposition d'extraits de lettres à Hitler et Mussolini, sans plus d'intért que de planter le décor, passant d'un sentiment à un autre (admiration sans borne, fanatisme total, demande en mariage ou doléances). On y apprend toutefois qu'Hitler a reu plus de lettres de groupies que les Beatles et Mick Jagger réunis !! Etonnant non ?Les chapitres sont ensuite découpés par dictateurs : Mussolini, Hitler, Mao, Lénine, Salazar, Staline, Bokassa et Ceausescu. Evidemment, nous sommes surpris de constater qu'autant de femmes puissent avoir été charmées par ces tyrans. N'oublions pas que nous, nous savons la politique qu'ils menaient, alors que leurs épouses ou conqutes, n'en avaient pas forcément conscience. On ne peut que s'émouvoir du destin de certaines, souvent tragiques. Comment par exemple, peut-on ne pas tre touché malgré tout par celui d'Eva Braun, recluse dans la fort (éloignée de la politique) qui n'a pas hésitée à rejoindre Hitler alors que tous savaient que la fin était proche. Epouse de la dernière heure au courage admirable. A l'inverse, comment ne pas tre offusqué de constater que certaines étaient plus tyranniques que le tyran lui-mme (et en particulier envers d'autres femmes dont elles étaient jalouses !).Le chapitre consacré aux Ceausescu surprend. En effet, alors que les autres sont centrés sur les dictateurs et leurs femmes , celui-ci tourne exclusivement sur madame Ceausescu. Au point de se demander qui était réellement le dictateur entre le mari et la femme.Ce livre apporte une dimension nouvelle aux biographies des dictateurs que nous avons étudiés au lycée. En rentrant dans leur intimité, nous prenons conscience d'un pan différent de leur personnalité et d'un semblant d' humanité (relative tout de mme). Certains se révèlent des amants romantiques (Mussolini est dépeint comme un Don Juan, attentif à ses admiratrices), des époux tyranniques (Mao, Staline, Bokassa), voire personnage dénué de sentiments apparent (Hitler).Une lecture pleine de découvertes, qui se lit aussi facilement qu'un roman, dont je ne regrette qu'une chose : il manque une conclusion de l'auteur...
A lire ! .
J'ai passé un très bon moment de lecture. D'autant que, ayant fait des études d'histoire, il me plat de renouer de temps en temps avec ma passion et de troquer un roman contre la lecture d'un essai historique.Le sujet de celui-ci est original : se concentrer sur le destin des épouses, compagnes, concubines ou simples conqutes des dictateurs du 20ème siècle. Et elles furent nombreuses !L'introduction m'a semblé une simple juxtaposition d'extraits de lettres à Hitler et Mussolini, sans plus d'intért que de planter le décor, passant d'un sentiment à un autre (admiration sans borne, fanatisme total, demande en mariage ou doléances). On y apprend toutefois qu'Hitler a reu plus de lettres de groupies que les Beatles et Mick Jagger réunis !! Etonnant non ?Les chapitres sont ensuite découpés par dictateurs : Mussolini, Hitler, Mao, Lénine, Salazar, Staline, Bokassa et Ceausescu. Evidemment, nous sommes surpris de constater qu'autant de femmes puissent avoir été charmées par ces tyrans. N'oublions pas que nous, nous savons la politique qu'ils menaient, alors que leurs épouses ou conqutes, n'en avaient pas forcément conscience. On ne peut que s'émouvoir du destin de certaines, souvent tragiques. Comment par exemple, peut-on ne pas tre touché malgré tout par celui d'Eva Braun, recluse dans la fort (éloignée de la politique) qui n'a pas hésitée à rejoindre Hitler alors que tous savaient que la fin était proche. Epouse de la dernière heure au courage admirable. A l'inverse, comment ne pas tre offusqué de constater que certaines étaient plus tyranniques que le tyran lui-mme (et en particulier envers d'autres femmes dont elles étaient jalouses !).Le chapitre consacré aux Ceausescu surprend. En effet, alors que les autres sont centrés sur les dictateurs et leurs femmes , celui-ci tourne exclusivement sur madame Ceausescu. Au point de se demander qui était réellement le dictateur entre le mari et la femme.Ce livre apporte une dimension nouvelle aux biographies des dictateurs que nous avons étudiés au lycée. En rentrant dans leur intimité, nous prenons conscience d'un pan différent de leur personnalité et d'un semblant d' humanité (relative tout de mme). Certains se révèlent des amants romantiques (Mussolini est dépeint comme un Don Juan, attentif à ses admiratrices), des époux tyranniques (Mao, Staline, Bokassa), voire personnage dénué de sentiments apparent (Hitler).Une lecture pleine de découvertes, qui se lit aussi facilement qu'un roman, dont je ne regrette qu'une chose : il manque une conclusion de l'auteur...
Femmes de dictateur Reviews
Livre qui a passionné ma fille de 14 ans... pourtant sur un sujet difficile ! .
Ma seconde a 14 ans et est passionnée d'histoire, et plus particulièrement celle du XX siècle,entre 2 volumes de Max Gallo consacré à la 2nd guerre mondiale... Elle m'a demandée de lui acheter ce livre...Je dois dire que je fus un peu surprise. Mais elle souhaitait découvrir ces dictateurs "autrement" et la place des femmes dans leurs vies.Certains de ces dictateurs ne lui étaient pas connus comme Salazar par exemple. - En revanche elle fut très intéressée et "écoeurée" selon ses mots par ce qu'elle a découvert sur Mao et le couple pervers et sanguinaire qu'il forma avec sa dernière épouse.(j'ai lu en effet, entre autre,le chapitre dédié à ce monstre... et la nausée vous saisie. Cet homme qui ne se lavait jamais prétextant "se laver dans le ventre des femmes", dont les dents étaient vertes et fétides par un manque d'hygiène constant).Ce chapitre a d'autant plus touché et concerné ma fille que l'une de ses meilleures amies est une enfant dont les grands-parents d'un coté ont fuit la Chine et de l'autre coté la Corée du Nord !!! Aussi elle a pu partager avec cette adolescente sa lecture et ses sentiments.Les deux autres chapitres qui ont attirés sont attention sont: - celui qui concerne Staline... et toutes les "magouilles" comme elle dit pour travestir la réalité au mépris du peuple ; il faut dire que ma fille prend des cours de russe et a une amie dans ce vaste pays... aussi elle se sent concernée par ce qui s'est passé au début du XX et ce qui ce passe encore aujourd'hui... En ce moment elle lit La Révolution de 1917... tout à fait honntement je ne sais pas si je ferai la mme démarche que pour ce livre, à savoir lire les chapitres qui l'ont le plus intéressée !!! - Celui consacré à Hitler, sur celui-ci il semble qu'elle est peu appris... Elle parle allemand, et correspond régulièrement avec une amie là-bas. Ma fille s'est déjà rendu en Allemagne et y a visité des musées, expos, visité Berlin... Donc elle savait que Hitler était végétarien... tout en envoyant des millions de personnes à la mort.Ce commentaire est donc plus le reflet des discussions que j'ai eu avec ma fille, je me suis concentrée sur les chapitres qui avaient attiré son attention. J'ai appréciée le style, les détails apportés...Et je partage l'avis de ma grande qui a conclut l'une de nos discussions avec cette phrase " ce livre m'a confirmé que ces tyrans, ces dictateurs étaient de grands malades psychiatriques, des pervers sexuels, égocentriques, dommage que des gens les aient crus, si on les avait enfermés imagine les centaines de millions de vies sauvées !!!"
Livre qui a passionné ma fille de 14 ans... pourtant sur un sujet difficile ! .
Ma seconde a 14 ans et est passionnée d'histoire, et plus particulièrement celle du XX siècle,entre 2 volumes de Max Gallo consacré à la 2nd guerre mondiale... Elle m'a demandée de lui acheter ce livre...Je dois dire que je fus un peu surprise. Mais elle souhaitait découvrir ces dictateurs "autrement" et la place des femmes dans leurs vies.Certains de ces dictateurs ne lui étaient pas connus comme Salazar par exemple. - En revanche elle fut très intéressée et "écoeurée" selon ses mots par ce qu'elle a découvert sur Mao et le couple pervers et sanguinaire qu'il forma avec sa dernière épouse.(j'ai lu en effet, entre autre,le chapitre dédié à ce monstre... et la nausée vous saisie. Cet homme qui ne se lavait jamais prétextant "se laver dans le ventre des femmes", dont les dents étaient vertes et fétides par un manque d'hygiène constant).Ce chapitre a d'autant plus touché et concerné ma fille que l'une de ses meilleures amies est une enfant dont les grands-parents d'un coté ont fuit la Chine et de l'autre coté la Corée du Nord !!! Aussi elle a pu partager avec cette adolescente sa lecture et ses sentiments.Les deux autres chapitres qui ont attirés sont attention sont: - celui qui concerne Staline... et toutes les "magouilles" comme elle dit pour travestir la réalité au mépris du peuple ; il faut dire que ma fille prend des cours de russe et a une amie dans ce vaste pays... aussi elle se sent concernée par ce qui s'est passé au début du XX et ce qui ce passe encore aujourd'hui... En ce moment elle lit La Révolution de 1917... tout à fait honntement je ne sais pas si je ferai la mme démarche que pour ce livre, à savoir lire les chapitres qui l'ont le plus intéressée !!! - Celui consacré à Hitler, sur celui-ci il semble qu'elle est peu appris... Elle parle allemand, et correspond régulièrement avec une amie là-bas. Ma fille s'est déjà rendu en Allemagne et y a visité des musées, expos, visité Berlin... Donc elle savait que Hitler était végétarien... tout en envoyant des millions de personnes à la mort.Ce commentaire est donc plus le reflet des discussions que j'ai eu avec ma fille, je me suis concentrée sur les chapitres qui avaient attiré son attention. J'ai appréciée le style, les détails apportés...Et je partage l'avis de ma grande qui a conclut l'une de nos discussions avec cette phrase " ce livre m'a confirmé que ces tyrans, ces dictateurs étaient de grands malades psychiatriques, des pervers sexuels, égocentriques, dommage que des gens les aient crus, si on les avait enfermés imagine les centaines de millions de vies sauvées !!!"
Femmes de dictateur Opinions
Un peu d'histoire .
J'ai adoré, appris beaucoup de choses. J'apprécie ce genre de lecture facile et ludique. Une amie prof l'ai aimé aussi. A recommander.
Un peu d'histoire .
J'ai adoré, appris beaucoup de choses. J'apprécie ce genre de lecture facile et ludique. Une amie prof l'ai aimé aussi. A recommander.
femmes de dictateur .
un sujet assez peu traité en littérature et un vrai travail d'historien mène le lecteur au bout du livre sans aucun ennui, malgré quelques pages un peu brouillonnes ( surtout au début de l'ouvrage).Si une suite est prévue, et le sujet s'y prte, je la lirai avec plaisir.
un sujet assez peu traité en littérature et un vrai travail d'historien mène le lecteur au bout du livre sans aucun ennui, malgré quelques pages un peu brouillonnes ( surtout au début de l'ouvrage).Si une suite est prévue, et le sujet s'y prte, je la lirai avec plaisir.
INTERESSANT .
après avoir lu les bios Hitler Mussolini Staline ce livre est moins passionnantje pensais trouver les dictateurs actuels
après avoir lu les bios Hitler Mussolini Staline ce livre est moins passionnantje pensais trouver les dictateurs actuels
Un peu déue... .
Je viens de terminer le livre en question et suis restée sur ma faim malgré la fin des histoires... Suis venue sur le Net pour en savoir un peu plus sur les sujets traités car c'est un peu brouillon. On a pas l'impression que les sujets sont aboutis mais juste traités en surface. Wikipédia m'en a plus appris que le bouquin. J'avais adoré, en son temps "Zut on a encore oublié Mme Freud" et je pensais trouver un livre dans le mme sens... Hélas, ce ne fut pas le cas.
Je viens de terminer le livre en question et suis restée sur ma faim malgré la fin des histoires... Suis venue sur le Net pour en savoir un peu plus sur les sujets traités car c'est un peu brouillon. On a pas l'impression que les sujets sont aboutis mais juste traités en surface. Wikipédia m'en a plus appris que le bouquin. J'avais adoré, en son temps "Zut on a encore oublié Mme Freud" et je pensais trouver un livre dans le mme sens... Hélas, ce ne fut pas le cas.
Excellent .
Sans deux riches bourgeoises juives féministes et socialistes, jamais Benito Mussolini ne serait passé de l'état de voyou et belltre plus ou moins SDF à celui de Duce idoltré et couvert de femmes. Autre gangster de niveau supérieur, carrément adepte du grand banditisme, Staline, ex-séminariste, renié par Lénine sur son lit de mort, fut un amant funeste pour les deux femmes qui l'aimèrent sincèrement avant de se suicider. Catherine Bokassa en devenant la matresse de Giscard d'Estaing fut la cause de la chute de son mari, mégalomane se prenant pour Napoléon et par ricochet une des raisons secrètes de l'échec de son amant à se faire réélire. Pour se venger de sa déchéance, le dictateur aurait révélé au Canard Enchané la fameuse affaire des diamants...Que d'histoires tendres, violentes, sordides ou inconnues sont révélées dans ce livre consacré aux biographies de femmes de dictateurs, souvent des monstres mono-maniaques ou des psychopathes paranoaques comme ce monstrueux couple des Ceausescu dans lequel la femme, Elena, illettrée et sortie de la fange, s'invente de toute pièce une légitimité et des études scientifiques couronnées par pas moins de 74 diplmes universitaires tous plus faux les uns que les autres. On en apprend de belles sur Mao qui ne se lavait ni les dents ni le reste, considérant qu'il se nettoyait dans le corps des femmes ! Priapique et érotomane, cet autre monstre, flanqué de Jiang Quing, sa quatrième compagne, une folle aussi ambitieuse que dangereuse (inspiratrice de la funeste révolution culturelle), faillit tre remplacé par celle-ci. Tout à l'opposé, on trouve Salazar, qui ne se maria jamais et surtout Hitler qui avait des difficultés à posséder charnellement d'autres femmes que sa cousine et devait se faire prescrire des excitants tout en déchanant des passions allant jusqu'à la mort (Eva Braun, Magda Goebbels... qui était juive d'ailleurs). Ah ! On en apprend de belles, que dis-je d'énormes dans cet excellent ouvrage historique qui offre un éclairage nouveau et souvent surprenant sur des aspects intimes de personnages que l'on croyait connatre et qui apparaissent souvent pires, mais quelquefois à peine moins abominables qu'on se les imaginait.
Sans deux riches bourgeoises juives féministes et socialistes, jamais Benito Mussolini ne serait passé de l'état de voyou et belltre plus ou moins SDF à celui de Duce idoltré et couvert de femmes. Autre gangster de niveau supérieur, carrément adepte du grand banditisme, Staline, ex-séminariste, renié par Lénine sur son lit de mort, fut un amant funeste pour les deux femmes qui l'aimèrent sincèrement avant de se suicider. Catherine Bokassa en devenant la matresse de Giscard d'Estaing fut la cause de la chute de son mari, mégalomane se prenant pour Napoléon et par ricochet une des raisons secrètes de l'échec de son amant à se faire réélire. Pour se venger de sa déchéance, le dictateur aurait révélé au Canard Enchané la fameuse affaire des diamants...Que d'histoires tendres, violentes, sordides ou inconnues sont révélées dans ce livre consacré aux biographies de femmes de dictateurs, souvent des monstres mono-maniaques ou des psychopathes paranoaques comme ce monstrueux couple des Ceausescu dans lequel la femme, Elena, illettrée et sortie de la fange, s'invente de toute pièce une légitimité et des études scientifiques couronnées par pas moins de 74 diplmes universitaires tous plus faux les uns que les autres. On en apprend de belles sur Mao qui ne se lavait ni les dents ni le reste, considérant qu'il se nettoyait dans le corps des femmes ! Priapique et érotomane, cet autre monstre, flanqué de Jiang Quing, sa quatrième compagne, une folle aussi ambitieuse que dangereuse (inspiratrice de la funeste révolution culturelle), faillit tre remplacé par celle-ci. Tout à l'opposé, on trouve Salazar, qui ne se maria jamais et surtout Hitler qui avait des difficultés à posséder charnellement d'autres femmes que sa cousine et devait se faire prescrire des excitants tout en déchanant des passions allant jusqu'à la mort (Eva Braun, Magda Goebbels... qui était juive d'ailleurs). Ah ! On en apprend de belles, que dis-je d'énormes dans cet excellent ouvrage historique qui offre un éclairage nouveau et souvent surprenant sur des aspects intimes de personnages que l'on croyait connatre et qui apparaissent souvent pires, mais quelquefois à peine moins abominables qu'on se les imaginait.
on ne peut pas s'imaginer .
Un livre qui permet de voir ces gens de pouvoir par un autre angle et mme un angle très personnel, à la lecture j'ai ressenti un gros et long travail d'enqute, qui est là expliqué d'une manière très directe, très agréable .Au plaisir de lire la suite de la carrière de Diane Ducret.
Un livre qui permet de voir ces gens de pouvoir par un autre angle et mme un angle très personnel, à la lecture j'ai ressenti un gros et long travail d'enqute, qui est là expliqué d'une manière très directe, très agréable .Au plaisir de lire la suite de la carrière de Diane Ducret.
Cons Review
Curieux patchwork .
Si le titre est alléchant, FEMMES DE DICTATEUR, il induit l'existence d'une thèse finale sur les femmes qui se lient à des dictateurs - épouses ou matresses - ou tout au moins, il suggère que l'auteur a tenté de dégager un schéma explicatif à ces relations, mme avec variations; du moins, c'est ce à quoi je m'attendais avec ce titre. Mais rien de tout cela.Le seul point commun entre toutes ces femmes décrites est l'idée mme de réunir dans un seul ouvrage des portraits de femmes de dictateurs (avec un "s" en plus, ce qui aurait été plus honnte, puisque proposant ainsi la variété et non une récurrence).Sauf que ce ne sont pas de réels portraits, pas pour toutes en tous cas. Car au lieu de décrire des psychologies, des portraits de femmes dont la trajectoire croise un homme qui est ou deviendra un dictateur, selon la période politique à laquelle ces femmes ont rencontré l'homme en question, on décrit plutt une trajectoire de dictateurs dans laquelle s'inscrivent des femmes dont les parcours et les motivations ne sont pas toujours rendus clairs - ou alors trop, comme pour Magda Goebbels ou Eva Braun, simplifiées à l'extrme. On en vient mme à se demander si ce n'est pas pour cacher la pauvreté de toutes ces figures féminines confondues !C'est ainsi plus un ouvrage sur la vie sentimentale des dictateurs que sur celle des femmes qui se sont embarquées dans une relation avec eux et certainement pas une analyse de leurs rapports, loin d'tre disséquée comme c'est promis dans l'Introduction (p.25, dernier ). Par exemple, on ne sait jamais si les actes de leur amant ou mari ont posé un quelconque problème de conscience à l'une ou l'autre, le sujet n'étant qu'effleuré. Mais surtout, telles qu'elles sont présentées, ces femmes se réduisent strictement à leurs actes, que souvent on connat peu. Faut-il en conclure que soit leur monde intérieur a échappé à l'auteur soit Diane Ducret les a tout simplement mis de cté pour donner une impression d'ouvrage sérieux, renseigné, historique; donc vrai ? Cette absence est fort regrettable, car ces portraits inégalement décrits sonnent creux. Pas forcément faux, mais creux. Frustrants, pour tout dire.De fait, ces dictateurs, sélectionnés en fonction d'un critère laissé dans l'ombre (le vingtième siècle en a vu pléthore, aussi pourquoi ce choix-là ? Ce n'est précisé nulle part), ces dictateurs donc sont le propos central de cet ouvrage un peu patchwork du fait de l'absence d'une ligne matresse qu'aurait pu donner une conclusion qui ne vient jamais.De fait, selon ce que l'on connat du degré d'horreur des exactions commises par ces personnages, on s'intéresse à leur vie sentimentale de manière plus ou moins distante et surtout des plus circonspecte. Mais quand en plus de ses idées l'individu a une personnalité particulièrement pénible, genre le Mussolini décrit dans cet ouvrage comme un violeur séduisant au final toutes les femmes qu'il a abusées, on a rapidement le choix entre le dégot - que veut nous dire Diane Ducret en présentant ces femmes ainsi, sans renfort d'analyse ? - ou un saut au chapitre suivant, à l'instar de l'auteur qui fait l'impasse sur bien des choses.Ainsi ce qui dérange le plus chez cet auteur, c'est la fascination sous-jacente pour ces hommes tout puissants et l'incompréhension qu'elle a de la plupart de ces femmes qui se sont liées à eux. Si vous avez lu des biographies de ces figures du 20e siècle, par exemple la biographie de Hitler par Ian KERSHAW ou l'ouvrage qui relate Les Derniers Jours de Mussolini par Pierre MILZA, certaines de ces femmes ne sont pas entièrement raccord. Parce que cet ouvrage-recueil est curieusement dépourvu de profondeur ou de largeur de vision. C'est une sorte de survol du sujet, bien que l'auteur ait assurément fait un certain nombre de recherches qu'attestent citations et références. Mieux vaut lire cependant des biographies comme celle consacrée à Magda Goebbels par Anja KLABUNDE, elle est moins restrictive et donc moins cliché. Ou tout au moins, elle vous donne les éléments ou des indices pour vous faire votre propre idée.Ici, ce n'est pas le cas. C'est pourquoi, en refermant le livre, on se demande pourquoi Diane Ducret s'est mise à rédiger pareil ouvrage. Une manière masquée de parler avant tout d'hommes impopulaires ? En tous cas, cela ne m'a personnellement rien apporté. On se demande mme ce que l'auteur en a retiré de son cté.PS : Désolée pour la longueur du commentaire !
Si le titre est alléchant, FEMMES DE DICTATEUR, il induit l'existence d'une thèse finale sur les femmes qui se lient à des dictateurs - épouses ou matresses - ou tout au moins, il suggère que l'auteur a tenté de dégager un schéma explicatif à ces relations, mme avec variations; du moins, c'est ce à quoi je m'attendais avec ce titre. Mais rien de tout cela.Le seul point commun entre toutes ces femmes décrites est l'idée mme de réunir dans un seul ouvrage des portraits de femmes de dictateurs (avec un "s" en plus, ce qui aurait été plus honnte, puisque proposant ainsi la variété et non une récurrence).Sauf que ce ne sont pas de réels portraits, pas pour toutes en tous cas. Car au lieu de décrire des psychologies, des portraits de femmes dont la trajectoire croise un homme qui est ou deviendra un dictateur, selon la période politique à laquelle ces femmes ont rencontré l'homme en question, on décrit plutt une trajectoire de dictateurs dans laquelle s'inscrivent des femmes dont les parcours et les motivations ne sont pas toujours rendus clairs - ou alors trop, comme pour Magda Goebbels ou Eva Braun, simplifiées à l'extrme. On en vient mme à se demander si ce n'est pas pour cacher la pauvreté de toutes ces figures féminines confondues !C'est ainsi plus un ouvrage sur la vie sentimentale des dictateurs que sur celle des femmes qui se sont embarquées dans une relation avec eux et certainement pas une analyse de leurs rapports, loin d'tre disséquée comme c'est promis dans l'Introduction (p.25, dernier ). Par exemple, on ne sait jamais si les actes de leur amant ou mari ont posé un quelconque problème de conscience à l'une ou l'autre, le sujet n'étant qu'effleuré. Mais surtout, telles qu'elles sont présentées, ces femmes se réduisent strictement à leurs actes, que souvent on connat peu. Faut-il en conclure que soit leur monde intérieur a échappé à l'auteur soit Diane Ducret les a tout simplement mis de cté pour donner une impression d'ouvrage sérieux, renseigné, historique; donc vrai ? Cette absence est fort regrettable, car ces portraits inégalement décrits sonnent creux. Pas forcément faux, mais creux. Frustrants, pour tout dire.De fait, ces dictateurs, sélectionnés en fonction d'un critère laissé dans l'ombre (le vingtième siècle en a vu pléthore, aussi pourquoi ce choix-là ? Ce n'est précisé nulle part), ces dictateurs donc sont le propos central de cet ouvrage un peu patchwork du fait de l'absence d'une ligne matresse qu'aurait pu donner une conclusion qui ne vient jamais.De fait, selon ce que l'on connat du degré d'horreur des exactions commises par ces personnages, on s'intéresse à leur vie sentimentale de manière plus ou moins distante et surtout des plus circonspecte. Mais quand en plus de ses idées l'individu a une personnalité particulièrement pénible, genre le Mussolini décrit dans cet ouvrage comme un violeur séduisant au final toutes les femmes qu'il a abusées, on a rapidement le choix entre le dégot - que veut nous dire Diane Ducret en présentant ces femmes ainsi, sans renfort d'analyse ? - ou un saut au chapitre suivant, à l'instar de l'auteur qui fait l'impasse sur bien des choses.Ainsi ce qui dérange le plus chez cet auteur, c'est la fascination sous-jacente pour ces hommes tout puissants et l'incompréhension qu'elle a de la plupart de ces femmes qui se sont liées à eux. Si vous avez lu des biographies de ces figures du 20e siècle, par exemple la biographie de Hitler par Ian KERSHAW ou l'ouvrage qui relate Les Derniers Jours de Mussolini par Pierre MILZA, certaines de ces femmes ne sont pas entièrement raccord. Parce que cet ouvrage-recueil est curieusement dépourvu de profondeur ou de largeur de vision. C'est une sorte de survol du sujet, bien que l'auteur ait assurément fait un certain nombre de recherches qu'attestent citations et références. Mieux vaut lire cependant des biographies comme celle consacrée à Magda Goebbels par Anja KLABUNDE, elle est moins restrictive et donc moins cliché. Ou tout au moins, elle vous donne les éléments ou des indices pour vous faire votre propre idée.Ici, ce n'est pas le cas. C'est pourquoi, en refermant le livre, on se demande pourquoi Diane Ducret s'est mise à rédiger pareil ouvrage. Une manière masquée de parler avant tout d'hommes impopulaires ? En tous cas, cela ne m'a personnellement rien apporté. On se demande mme ce que l'auteur en a retiré de son cté.PS : Désolée pour la longueur du commentaire !
je me suis fait avoir par la pub .
J'ai du mal à finir ce livre. Trop de lettres d'admiratrices écervelées,de détails inutiles voire carrément ennuyeux. Pour les passionné(e)s d'histoire, surtout enseignants, il peut tre amusant, sans plus. Je vais essayer de le revendre.
J'ai du mal à finir ce livre. Trop de lettres d'admiratrices écervelées,de détails inutiles voire carrément ennuyeux. Pour les passionné(e)s d'histoire, surtout enseignants, il peut tre amusant, sans plus. Je vais essayer de le revendre.
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Product Details
EAN : 9782262034917Weight : 2 pounds
Height : 2 inches
Length : 10 inches
Width : 7 inches
Author : Diane Ducret
Binding : Broché
Manufacturer : Librairie Académique Perrin
PublicationDate : 2011-01-13
Publisher : Librairie Académique Perrin
SKU : 2262034915
Studio : Librairie Académique Perrin
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