Prix : EUR 18,00
This review is from : Dans la tête d'un réac
Humour et auto-dérision .
Après Etre de droite : un tabou franais et Etre riche : un tabou franais, Eric Brunet récidive, ne craignant aucunement la haine ou les réactions de dédain qu'il pourra provoquer.Bien au contraire, avec un panache certain il raconte, non sans une forte dose d'humour et de provocation (mme la photo de la couverture en est déjà une), son itinéraire personnel, celui qui l'a amené à rejeter tant la gauche si pleine de certitudes que cette droite au pouvoir qui ne s'assume pas.Et il ose.Dès le début de l'ouvrage, et sans avoir froid aux yeux, il établit une longue liste de personnes ou entités à qui "ce livre n'est pas dédié" (à Jean-Paul Sartre, à Romane Bohringer, à Manu Chao, à Serge Moati, à Ernesto Guevara, aux maostes de salon, aux collèges Louis-Aragon, aux lycées Maurice-Thorez, aux rues Louise-Michel, aux places Pablo-Neruda, aux Inrockuptibles, à Télérama, à Yannick Noah, à BHL, à Pif et Hercule, aux colonies de vacances EDF, à Lénine, aux néo-pédagogues, aux IUFM, au socialiste Marcel Déat et au communiste Jacques Doriot, aux inventeurs du fascisme à la franaise, etc. Il y en a plus d'une page). Pour ensuite en établir une autre à qui "en revanche, il est dédié" (à d'Artagnan, à Georges Brassens, à Philippe Tesson, à Napoléon III qui repose dans le Hampshire, oublié de tous, au commandant Massoud, à Franois Mauriac, aux intellectuels dégagés, à Antoine Blondin, à Tintin, Astérix, à Jacques Coeur, etc. Il y en a également un peu plus d'une page). D'entrée de jeu, la provocation.L'itinéraire d'Eric Brunet n'est pas commun. Et il nous le raconte sous une forme romancée qui rend la lecture facile et très rapide, arrachant à de multiples reprises un sourire au lecteur.Le 10 mai 1981, il fut "la première victime de l'élection de Franois Mitterrand", après avoir reu un bouchon de champagne dans l'oeil, qui affectera durablement son oeil droit. Il devra aussi surmonter la désillusion de sa famille, profondément ancrée à gauche depuis des générations.Puis, les péripéties s'enchanent. Narré avec légèreté et un humour permanent, on n'aimerait cependant pas forcément tre à la place du jeune Eric, confronté aux situations les plus inédites.C'est aussi la chronique des dernières décennies du XXème siècle et du début du XXIème siècle, avec tous ses événements historiques, ses rebondissements, ses excès, mais aussi ses désillusions.Derrière l'humour, la description d'une époque que je trouve très triste sur le plan des idées, de la démocratie, de la liberté d'expression et d'opinion.Villipendé à la suite de son livre sur la droite, Eric Brunet en est réduit à "faire des ménages" pour survivre. Il revient aussi sur cet épisode...Pour avoir su et osé révéler bon nombre de vérités dans ses précédents ouvrages, notre journaliste l'a chèrement payé. C'est aussi cela l'esprit "réactionnaire" : la capacité à réagir aux événements, à l'état d'esprit dominant sans se soucier des conséquences. C'est une attitude courageuse. Le réactionnaire est un résistant.Quelques belles pages de culture, aussi. Et de très bonnes idées d'épisodes historiques méconnus qui pourraient inspirer un cinéma souvent en mal d'inspiration.Malgré quelques ctés sombres assumés (anglophobe, anti-américain, anti-libéral, ...) qui me séparent de ce journaliste de caractère, une bonne lecture vivante, drle, sympathique, dont je vous conseille la lecture si vous voulez passer un bon petit moment de détente. Quoique derrière l'humour, l'impression demeure assez sombre de cette époque que l'on peut juger assez pénible sur bien des aspects.
Humour et auto-dérision .
Après Etre de droite : un tabou franais et Etre riche : un tabou franais, Eric Brunet récidive, ne craignant aucunement la haine ou les réactions de dédain qu'il pourra provoquer.Bien au contraire, avec un panache certain il raconte, non sans une forte dose d'humour et de provocation (mme la photo de la couverture en est déjà une), son itinéraire personnel, celui qui l'a amené à rejeter tant la gauche si pleine de certitudes que cette droite au pouvoir qui ne s'assume pas.Et il ose.Dès le début de l'ouvrage, et sans avoir froid aux yeux, il établit une longue liste de personnes ou entités à qui "ce livre n'est pas dédié" (à Jean-Paul Sartre, à Romane Bohringer, à Manu Chao, à Serge Moati, à Ernesto Guevara, aux maostes de salon, aux collèges Louis-Aragon, aux lycées Maurice-Thorez, aux rues Louise-Michel, aux places Pablo-Neruda, aux Inrockuptibles, à Télérama, à Yannick Noah, à BHL, à Pif et Hercule, aux colonies de vacances EDF, à Lénine, aux néo-pédagogues, aux IUFM, au socialiste Marcel Déat et au communiste Jacques Doriot, aux inventeurs du fascisme à la franaise, etc. Il y en a plus d'une page). Pour ensuite en établir une autre à qui "en revanche, il est dédié" (à d'Artagnan, à Georges Brassens, à Philippe Tesson, à Napoléon III qui repose dans le Hampshire, oublié de tous, au commandant Massoud, à Franois Mauriac, aux intellectuels dégagés, à Antoine Blondin, à Tintin, Astérix, à Jacques Coeur, etc. Il y en a également un peu plus d'une page). D'entrée de jeu, la provocation.L'itinéraire d'Eric Brunet n'est pas commun. Et il nous le raconte sous une forme romancée qui rend la lecture facile et très rapide, arrachant à de multiples reprises un sourire au lecteur.Le 10 mai 1981, il fut "la première victime de l'élection de Franois Mitterrand", après avoir reu un bouchon de champagne dans l'oeil, qui affectera durablement son oeil droit. Il devra aussi surmonter la désillusion de sa famille, profondément ancrée à gauche depuis des générations.Puis, les péripéties s'enchanent. Narré avec légèreté et un humour permanent, on n'aimerait cependant pas forcément tre à la place du jeune Eric, confronté aux situations les plus inédites.C'est aussi la chronique des dernières décennies du XXème siècle et du début du XXIème siècle, avec tous ses événements historiques, ses rebondissements, ses excès, mais aussi ses désillusions.Derrière l'humour, la description d'une époque que je trouve très triste sur le plan des idées, de la démocratie, de la liberté d'expression et d'opinion.Villipendé à la suite de son livre sur la droite, Eric Brunet en est réduit à "faire des ménages" pour survivre. Il revient aussi sur cet épisode...Pour avoir su et osé révéler bon nombre de vérités dans ses précédents ouvrages, notre journaliste l'a chèrement payé. C'est aussi cela l'esprit "réactionnaire" : la capacité à réagir aux événements, à l'état d'esprit dominant sans se soucier des conséquences. C'est une attitude courageuse. Le réactionnaire est un résistant.Quelques belles pages de culture, aussi. Et de très bonnes idées d'épisodes historiques méconnus qui pourraient inspirer un cinéma souvent en mal d'inspiration.Malgré quelques ctés sombres assumés (anglophobe, anti-américain, anti-libéral, ...) qui me séparent de ce journaliste de caractère, une bonne lecture vivante, drle, sympathique, dont je vous conseille la lecture si vous voulez passer un bon petit moment de détente. Quoique derrière l'humour, l'impression demeure assez sombre de cette époque que l'on peut juger assez pénible sur bien des aspects.
Dans la tête d'un réac Reviews
Très fin très vrai et très bien exprimé. .
Très bien vu et très bien exprimé.Une bouffée d'oxygène dans notre quotidien.Il est temps que les "réacs" de la majorité silencieuse s'expriment.A lire à tout prix.
Très fin très vrai et très bien exprimé. .
Très bien vu et très bien exprimé.Une bouffée d'oxygène dans notre quotidien.Il est temps que les "réacs" de la majorité silencieuse s'expriment.A lire à tout prix.
Dans la tête d'un réac Opinions
Très simple de compréhension mais un peu dénué .
Bonjour à tousJ'ai vraiment apprécié ce livre, surtout par idéologie...De plus, n'étant pas habitué de ce genre de "roman", j'ai été agréablement surpris par la simplicité de compréhension.Ce qui m'a été un peu plus compliqué, c'est le changement d'époque d'un chapitre à l'autre. Mais rien de compliqué, on se remémore beaucoup d'histoire de France également..Un très bon livre à s'offrir !!
Très simple de compréhension mais un peu dénué .
Bonjour à tousJ'ai vraiment apprécié ce livre, surtout par idéologie...De plus, n'étant pas habitué de ce genre de "roman", j'ai été agréablement surpris par la simplicité de compréhension.Ce qui m'a été un peu plus compliqué, c'est le changement d'époque d'un chapitre à l'autre. Mais rien de compliqué, on se remémore beaucoup d'histoire de France également..Un très bon livre à s'offrir !!
Et si la réaction n'était que le rejet d'une modernité carnassière? .
Longtemps vilipendés, les réactionnaires semblent reprendre du poil de la bte. Ils n'ont plus honte, affichent fièrement leur opposition à la modernité et au progressisme. Tremblez braves gens !A l'automne 2002, un opuscule signé par l'ancien trotskiste Daniel Lindenberg dénonait la dérive ultra droitière d'une partie de l'intelligentsia franaise. Sous le vocable de nouveaux réactionnaires, notre homme ramassait dans son vaste filet aux mailles serrées Alain Finkielkraut, Marc-Edouard Nabe, Maurice G. Dantec, Paul Yonnet, Marcel Gauchet, Michel Houellebecq, Pierre Manent (dont on salue le magnifique dernier ouvrage Les métamorphoses de la cité : Essai sur la dynamique de l'Occident, Renaud Camus, André Glucksmann, Philippe Muray et d'autres encore au plumage aussi varié que le ramage.La formule nouveaux réactionnaires eut un vif succès médiatique et le procureur Lindenberg s'attendit aux félicitations du jury, mais l'arroseur se retrouva copieusement arrosé. Mme Le Monde d''Edwy Plenel fut gné aux entournures par les amalgames de ce confus libelle.Pire : la plupart des réacs revendiquèrent haut et fort les mauvaises pensées dont les accusait Lindenberg. Dans un texte aussi drle qu'intelligent, Philippe Muray en 2002, Michel Houellebecq se félicitait de se trouver en si bonne compagnie et s'adressait aux aimables réactionnaires classiques, nobles gardiens de la maison ancienne pour leur proposer d'accueillir dans le camp de la réaction les petits nouveaux : Nous saurons conserver le meilleur de votre tradition ; nous maintiendrons. Nous saurons, aussi, procéder aux ajustements indispensables à l''entrée dans le troisième millénaire. Détendez-vous, kids, on prend l''affaire en main ; vous apercevez le bout du tunnel.Huit ans après, la réaction semble ne s''tre jamais mieux portée. Michel Houellebecq ' grand pourfendeur de mai 68, des intellectuels de gauche et de la racaille gauchiste (sic) ' est l''écrivain franais le plus populaire et le plus médiatique. Eric Zemmour est devenu une vedette de la télévision et place ses livres en tte des ventes tandis que d''autres affichent fièrement leur tempérament réactionnaire, c''est-à-dire leur rejet d''une modernité carnassière et dévastatrice.Mme Philippe Muray, génial imprécateur des temps présents réservé à quelques initiés de son vivant, est adulé par les bobos et Libération depuis que Fabrice Luchini lit ses textes sur scène'Sur le site réac causeur.fr, Bruno Maillé attirait ces jours-ci l'attention sur le stupéfiant coming-out de Daniel Lindenberg lors d''une émission de France Culture consacrée à Muray. L''ancien chasseur de réacs confessait avoir découvert chez cet écrivain qu''il lisait avec beaucoup de plaisir un personnage plus complexe qu'il ne le pensait. Et notre homme de lcher : ce n'est pas un mal d''tre réactionnaire.Fouchtra ! Lindenberg et les belles mes du progressisme n'en sont pas encore à juger qu''il est bien d''tre réactionnaire, mais méfiance. Car ce jour-là signifiera que la réaction est devenue un nouveau prt-à-penser et les esprits libres devront quitter ses rivages trop et mal fréquentés. Les réacs de gauche d'aujourd'hui auront définitivement tombé le masque et apparatront pour ce qu'ils sont: des réacs ordinaires, btes et méchants.Il sera temps pour nous de redevenir ce que nous sommes: le parti d'un progrèd qui sait raisonner sur ce qui est bien et ce qui est mal, sans tomber dans le "bougisme" cher à Pierre André Taguieff.(inspiré d'un chronique de l'Opinion indépendante: pourquoi refaire ce qui a été bien fait et bien dit?)
Longtemps vilipendés, les réactionnaires semblent reprendre du poil de la bte. Ils n'ont plus honte, affichent fièrement leur opposition à la modernité et au progressisme. Tremblez braves gens !A l'automne 2002, un opuscule signé par l'ancien trotskiste Daniel Lindenberg dénonait la dérive ultra droitière d'une partie de l'intelligentsia franaise. Sous le vocable de nouveaux réactionnaires, notre homme ramassait dans son vaste filet aux mailles serrées Alain Finkielkraut, Marc-Edouard Nabe, Maurice G. Dantec, Paul Yonnet, Marcel Gauchet, Michel Houellebecq, Pierre Manent (dont on salue le magnifique dernier ouvrage Les métamorphoses de la cité : Essai sur la dynamique de l'Occident, Renaud Camus, André Glucksmann, Philippe Muray et d'autres encore au plumage aussi varié que le ramage.La formule nouveaux réactionnaires eut un vif succès médiatique et le procureur Lindenberg s'attendit aux félicitations du jury, mais l'arroseur se retrouva copieusement arrosé. Mme Le Monde d''Edwy Plenel fut gné aux entournures par les amalgames de ce confus libelle.Pire : la plupart des réacs revendiquèrent haut et fort les mauvaises pensées dont les accusait Lindenberg. Dans un texte aussi drle qu'intelligent, Philippe Muray en 2002, Michel Houellebecq se félicitait de se trouver en si bonne compagnie et s'adressait aux aimables réactionnaires classiques, nobles gardiens de la maison ancienne pour leur proposer d'accueillir dans le camp de la réaction les petits nouveaux : Nous saurons conserver le meilleur de votre tradition ; nous maintiendrons. Nous saurons, aussi, procéder aux ajustements indispensables à l''entrée dans le troisième millénaire. Détendez-vous, kids, on prend l''affaire en main ; vous apercevez le bout du tunnel.Huit ans après, la réaction semble ne s''tre jamais mieux portée. Michel Houellebecq ' grand pourfendeur de mai 68, des intellectuels de gauche et de la racaille gauchiste (sic) ' est l''écrivain franais le plus populaire et le plus médiatique. Eric Zemmour est devenu une vedette de la télévision et place ses livres en tte des ventes tandis que d''autres affichent fièrement leur tempérament réactionnaire, c''est-à-dire leur rejet d''une modernité carnassière et dévastatrice.Mme Philippe Muray, génial imprécateur des temps présents réservé à quelques initiés de son vivant, est adulé par les bobos et Libération depuis que Fabrice Luchini lit ses textes sur scène'Sur le site réac causeur.fr, Bruno Maillé attirait ces jours-ci l'attention sur le stupéfiant coming-out de Daniel Lindenberg lors d''une émission de France Culture consacrée à Muray. L''ancien chasseur de réacs confessait avoir découvert chez cet écrivain qu''il lisait avec beaucoup de plaisir un personnage plus complexe qu'il ne le pensait. Et notre homme de lcher : ce n'est pas un mal d''tre réactionnaire.Fouchtra ! Lindenberg et les belles mes du progressisme n'en sont pas encore à juger qu''il est bien d''tre réactionnaire, mais méfiance. Car ce jour-là signifiera que la réaction est devenue un nouveau prt-à-penser et les esprits libres devront quitter ses rivages trop et mal fréquentés. Les réacs de gauche d'aujourd'hui auront définitivement tombé le masque et apparatront pour ce qu'ils sont: des réacs ordinaires, btes et méchants.Il sera temps pour nous de redevenir ce que nous sommes: le parti d'un progrèd qui sait raisonner sur ce qui est bien et ce qui est mal, sans tomber dans le "bougisme" cher à Pierre André Taguieff.(inspiré d'un chronique de l'Opinion indépendante: pourquoi refaire ce qui a été bien fait et bien dit?)
Excellent livre .
Excellent livre plein d' humour et de réalisme qui montre bien le sectarisme du milieu journalistique entre autre.
Excellent livre plein d' humour et de réalisme qui montre bien le sectarisme du milieu journalistique entre autre.
Drle .
Très rafraichissant mme si à mon humble avis l'auteur s'est quelques fois auto-censuré sur certains passages. Un livre souvent drle et loin des clichés du genre. En espérant vous re-lire très bientt.
Très rafraichissant mme si à mon humble avis l'auteur s'est quelques fois auto-censuré sur certains passages. Un livre souvent drle et loin des clichés du genre. En espérant vous re-lire très bientt.
Cons Review
Une déception .
J'avais bien aimé son "tre de droite..." et j'ai reu avec joie le livre en cadeau. Malheureusement, l'auteur fait preuve d'une auto satisfaction assez ébouriffante et son récit perd tout intért après, allez, 20 pages... Réac ou pas, je n'en sais rien, en revanche, son inintéressante existence (il nous inflige mme la description de ses tenues) lourdement badigeonnée de citations faiblardes font de la lecture un exercice assez rapidement fastidieux. Pour tout dire, je ne l'ai pas fini.
J'avais bien aimé son "tre de droite..." et j'ai reu avec joie le livre en cadeau. Malheureusement, l'auteur fait preuve d'une auto satisfaction assez ébouriffante et son récit perd tout intért après, allez, 20 pages... Réac ou pas, je n'en sais rien, en revanche, son inintéressante existence (il nous inflige mme la description de ses tenues) lourdement badigeonnée de citations faiblardes font de la lecture un exercice assez rapidement fastidieux. Pour tout dire, je ne l'ai pas fini.
Product Details
EAN : 9782841114566Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Eric Brunet
Binding : Broché
Manufacturer : Editions Nil
PublicationDate : 2010-09-23
Publisher : Editions Nil
SKU : 549782841114566
Studio : Editions Nil
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