dimanche 9 septembre 2012

No Logo


Prix : EUR 12,50
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Zéro espace, zéro choix, zéro boulot : tel est, selon Naomi Klein, la société issue de la mondialisation et du règne des marques. Zéro espace, car la ville est envahie par la publicité. Les logos s'étalent même sur nos vêtements. Zéro choix, car le commerce indépendant ou local disparaît au profit de chaînes. Manger un en-cas veut souvent dire aller au McDo, de New York à Marseille, en passant par Buenos Aires. Zéro choix, c'est aussi l'influence des marques sur notre imaginaire, notre personnalité : impossible d'offrir une veste si ce n'est pas une Gap. Troisième conséquence de la mondialisation : zéro boulot. Les années quatre-vingt-dix ont marqué un tournant dans la conception même de la marque : les entreprises ne vendent plus des objets, mais des concepts. Nike ne produit plus des chaussures de sport, mais devient le sport à l'état pur. Résultat : les budgets et l'énergie de l'entreprise sont centrés sur le branding. La production, elle, devient secondaire et est délocalisée dans le Tiers-Monde. Ces emplois perdus en Occident devraient logiquement alimenter la croissance du Tiers-Monde. Or, selon l'auteur, les conditions de travail sont tellement pénibles et les salaires tellement bas dans les sweatshops des zones franches que cette délocalisation ne profite pas à ces populations, mais uniquement aux multinationales. Alors comment réagir ? Puisque les États semblent impuissants, boycotts, manifestations anti-mondialisation, information des consommateurs semblent être les armes des citoyens. Certaines font reculer l'empire des marques… Naomi Klein, journaliste indépendante canadienne, offre avec No Logo une enquête de terrain, alimentée de nombreux chiffres et témoignages. S'inscrivant dans le mouvement anti-mondialisation qui s'affirme de Seattle aux campagnes françaises contre la malbouffe, No Logo est en passe de devenir un livre-culte. Cela malgré quelques pistes non explorées : en effet, a qui profite la mondialisation ? N'est-ce pas elle qui alimente aussi en produits de qualité et très bon marché nos propres supermarchés offrant à ceux qui n'en avaient pas les moyens auparavant un accès aux biens de consommation ? --Valérie Plomb

Ne pas confondre... .

... ce n'est pas un argumentaire philosophique ou économique définitif sur la mondialisation, et le propos principal n'est pas l'analyse. Ce n'est d'ailleurs pas l'intention.Le propos, remis dans le contexte Nord-Américain, est celui d'une prise de conscience. Il s'agit d'un ouvrage où l'énumération de faits, dans la tradition journalistique anglo-saxonne, vise à réveiller la conscience de certains consommateurs, et non à tenter un démontage délicat des mécanismes ou à trouver des solutions.De fait, c'est un ouvrage grand public, dont la lecture est assez aisée malgré le foisonnement d'exemples ; vouloir le comparer à des choses plus exigeantes et solides intellectuellement, mais qui ont la fcheuse tendance à tomber des mains du plus grand nombre, est à mon humble avis, une erreur. Beaucoup de lecteurs y trouveront leur compte.
Les marques sont-elles tyranniques ? .

Quand j'ai lu ce livre, à sa parution, je suis un peu passé à cté, à tort. Travaillant moi-mme dans le secteur que Naomi Klein accuse (le marketing), je l'avais un peu pris pour un brlot anti-marques. Dix ans plus tard, je l'ai repris pour y chercher quelques références... et je l'ai relu avec plus de distance et d'intért.Chercheuse canadienne, Naomi Klein dresse un impitoyable réquisitoire contre les grandes entreprises qui ont cessé de se préoccuper de choses aussi triviales que de fabriquer des produits (et les ont donc sous-traités à des "sweatshops" dans le Tiers Monde) pour se concentrer sur leurs marques. Si le livre n'est pas exempt de caricatures ni d'exagérations, la tyrannie du logo a effectivement des conséquences sociales évidentes, terribles. Et, à le relire aujourd'hui, avec la grande crise financière, il apparat mme relativement prophétique : l'auteur y annonait en effet que ces conséquences sociales toucheraient aussi à terme les pays occidentaux et que, à défaut du NO LOGO, on se retrouverait bientt avec NO JOB.Là où on n'est pas obligé de la suivre (en tout cas pas moi) c'est quand on se rend compte que sa critique des marques n'est qu'une étape dans une critique plus globale anti capitaliste et anti occidentale. Mais le livre a le mérite d'ouvrir un débat et d'tre très bien argumenté. Et lire de bons livres avec lesquels on n'est pas d'accord est toujours stimulant.Et puis, c'est un sujet sur lequel Klein glisse un peu vite, on le comprend car elle déteste tellement les grandes entreprises, c'est sur la responsabilité partagée avec les consommateurs. Quand on achète un T-shirt vietnamien à 1 euro, on sait parfaitement qu'il ne peut pas avoir été produit décemment. N'est-on pas u peu complice alors ?No Logo est malheureusement quelque peu "défiguré" par une traduction exécrable, empruntée semble-t-il à l'édition canadienne. Quelqu'un peut-il dire à l'éditeur que les Québécois et les Franais ne partagent pas tout à fait le mme franais ce qui donne l'impression de lire Klein avec quelques québecquismes malvenus (l'inverse serait tout aussi vrai si nos cousins de la Belle Province lisaient un livre bourré de gallicismes).
Le Tiers-monde a toujours existé pour le confort du Premier .

Dans ce livre, Naomi Klein met le doigt sur un changement crucial dans l'histoire industrielle du monde occidental. Ce changement explique clairement pourquoi le taux de chmage y reste si élevé et pourquoi il n'y a pas d'amélioration à l'horizon: les sociétés transnationales privées ne sont plus intéressées par la production, mais uniquement par des images de marque. Les produits réels sont fabriqués dans des usines, les marques dans la tte. Des marques créent des grosses marges, la fabrication des maigres revenus.Désindustrialisation dans le Premier mondeCette nouvelle stratégie a provoqué des licenciements à grande échelle dans le Premier monde et créé des zones franches dans le Tiers Monde.De plus, les sociétés se sont transformés en `moteurs de croissance pour la richesse de leurs actionnaires', au lieu d'tre des `moteurs de croissance de l'emploi'. Dernièrement, les chefs des 30 entreprises qui ont le plus licencié, ont vu leurs rémunérations globales augmenter de 67%. Les emplois indispensables sont sous-traités ou devenus des emplois précaires et / ou temporaires. La concurrence féroce entre les pays du Tiers-monde fait baisser les prix de production, mais crée des marges colossales dans les pays du Premier monde. Les salaires dans les zones franches d'exportation sont si faibles que les travailleurs ne peuvent mme pas acheter des biens de consommation qu'ils produisent.Des fusions constantes ont augmenté la taille des sociétés de marque, ce qui leur permet de décider quels articles doivent tre exposés dans les magasins; en d'autres termes, ils créent un nouveau type de censure.Bien que l'analyse de Naomi Klein est cruciale et très révélatrice, les remèdes qu'elle propose sont plutt innocents, épidermiques ou trop générales (p.ex. des manifestations de masse ou des boycotts). Notre monde a besoin d'une vision plus ciblée, que nous pouvons trouver dans les aeuvres de Joseph Stiglitz ou (pour une vue venant du Sud) de Walden Bello.Lecture obligatoire pour tous ceux qui veulent comprendre le monde dans lequel nous vivons.
NO LOGO NO BOULOT !!!! .

Ce livre de la très médiatisée journaliste indépendante canadienne est bien documenté et ce qu'il raconte est vérifiable au quotidien.Une accumulation d'exemples censés nous faire prendre conscience des maux qui nous cernent de toutes parts. Mais rien de plus (et c'est ce qui justifie ma note)car quand il s'agit d'énumérer faits et chiffres qui font froid dans le dos, elle est bien là, mais elle ne propose pas une seule solution! Et son écriture est bien plate, pour ne pas dire ennuyeuse, mais bon, elle a le mérite de pointer du doigt quelques-uns des défauts majeurs de notre société, alors je ne la critique pas trop et je vous recommande quand mme ce bon livre.
Presque un logo .

Ce livre nous montre le passage de l'art à la publicité comme référent culturel mondial... A lire d'urgence et à faire passer.
L'écriture militante .

C'est du Naomi Klein , c'est comme une claque , mais écrit avec du style , ou comment elle arrive a mettre en évidence cette société qui oublie l'tre humain au profit de la consommation de masse .Au passage , je vous conseille un doc' , qu'elle a fait avec son mari , en Argentine sur des ouvriers devenant actionnaires de leurs entreprises abandonnées , c'est "The Take"Pour "La stratégie du choc" , je préfère le livre au Film .
excellent .

L'envoi a été parfait, qualité, délai.Le livre est passionnant; c'est une revue critique de l'influence des marques sur notre sociétéen mme temps qu'une chronique du pouvoir de la publicité dans toutes les sphères économiques.Naomi Klein écrit avec du punch et de la personnalité.Sa documentation est phénoménale sans peser sur le lecteur; bien au contraire.Je recommande ce livre à tous.
A lire sans tarder .

Pour bien comprendre dans quel état de servitude des "marques" ont plonge l humanité...comment un tre humain se soumet au diktat du marketing et finit par pleurer un SteveJobs qui n'a pour seul mérite d avoir vole des ides et contribuer a l'esclavagisme en Chine. Lire la suite "la stratégie du choc ou la montée d'un capitalisme du désastre".
super .

un ouvrage de référence que tout bon altermondialiste se doit d'avoir dans sa bibliothèque, passionnant pour tous et très bien écrit.
Les envahisseurs ou la société de marque ! .

Elles sont partout. Elles arrivent en pronant la vie éthique et l'esthétisme. Elle vous susurre des mots doux, vous vendent, disent-elles, du rve, mais en fait conquiert votre espace, le cannibalise, jusqu'à ce que vous ne sachiez plus ce qu'était la vie sans elles. C'est de l'éthylisme dans lequel nous plonge l'élite.Elles s'installe et vous font croire à l'augmentation de votre choix quand elles détruisent en fait le choix régional et national. C'est ce qu'on appelle la mondialisation et les économies d'échelle effectuées sur le volume. La quantité n'est pas la qualité. L'économie d'échelle hait le choix.Elles vous disent "je vous aime", "just do it", "express yourself", "another way of life" et nous vivons tous pareillement, disons les mmes choses, croyant nous différencier. C'est le matraquage et ce, dès le plus jeune age.Arrachez donc vos marques de vos t-shirt ! ou faites vous payer pour les porter ! C'est vrai quoi ! On paie pour leur faire de la pub ? La société de l'image nous marque...Ah, au fait, elle font ce qu'on interdit á l'individu de faire : le viol de l'espace privé, la rétention d'information (interdiction de divulger des résultats scientifiques s'ils leurs sont négatifs), mensonge... et tout cela impunément parce qu'elle passe des contrats.Dis mois bové, a quand le prochain mac do, nike et addidas avec ?C'est pis qu'X-file car elles sont là et tellement là que nous ne les voyons plus !




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Product Details

EAN : 9782742737802
Weight : 2 pounds
Height : 2 inches
Length : 8 inches
Width : 5 inches
Author : Naomi Klein
Binding : Poche
Manufacturer : Actes Sud
PublicationDate : 2003-03-31
Publisher : Actes Sud
SKU : 549782742737802
Studio : Actes Sud

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Dolmens et menhirs


Prix : EUR 22,11
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À quoi servaient donc ces milliers de pierres dressées en Occident ? Jean Markale tente une approche scientifique et aboutit à la conclusion que seule une civilisation mégalithique, organisée, a pu laisser les traces d'un savoir qui était aux antipodes d'une vie primitive. Avec un texte très documenté, et à l'appui de cartes et gravures précises, l'auteur trouve un lien commun à ces ensembles : le sacré. Assurément, rien n'est posé au hasard. Tout répond à une patiente disposition, pensée, calculée avec soin et méditation. On apprend aussi que si l'Irlande a préservé les monuments les plus exceptionnels, la France est le pays qui regroupe le plus de mégalithes dans le monde. On découvre les plans particuliers des cairns ; on est séduit par ces pierres gravées de spirales et de labyrinthes ; on s'interroge devant ces millions de signes et symboles que nous lèguent nos ancêtres. Markale évoque Newgrange, Carnac, Stonehenge et décrit des dizaines de menhirs et chromlechs avant de s'interroger avec la mythologie comme angle d'analyse. Et là il découvre les Vierges noires solaires et autres déesses obscures qui s'adapteront à toutes les époques sous diverses formes. Entre lieu d'initiation et bibliothèque de la mémoire ancestrale, ces pierres dressées symbolisent la soif mystique de l'homme que le temps ne démentira jamais. À cet égard, le support gravé de Gavrinis, présenté en dernière page, étonnera plus d'un lecteur. Dolmens et menhirs a été couronné par le festival européen des mythes et légendes dont il reçut le Pélican d'or 1996. --Jean-Marc Savary

This review is from : Dolmens et menhirs
La voie du Nord qui était et qu'on entendait plus. .

Livre très bien documenté texte et images sur l'ère mégalithique,qui "parle" de ce qui était avant le christianisme et de ce qui n'aurait jamais d disparatre. C'est un savoir qui n'a pas disparu et qui esten chacun d'entre nous, engrangé dans notre profonde mémoire et notre "inconscient" ?A lire pour chercher, comprendre et approcher de ce qui était avant le Père et le Fils, mme si on est croyant :La Déesse solaire de l'origine et l'énergie cosmique : LE RETOUR EN SOI.




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EAN : 9782228887748
Weight : 2 pounds
Height : 2 inches
Length : 10 inches
Width : 7 inches
Author : Jean Markale
Binding : Broché
Manufacturer : Payot
PublicationDate : 1994-05-25
Publisher : Payot
SKU : 9782228887748_DMEDIA_US
Studio : Payot

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La Guerre des deux France : Celle qui avance et celle qui freine


Prix : EUR 19,00
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This review is from : La Guerre des deux France : Celle qui avance et celle qui freine
après la guerre la victoire et la paix? .

Jacques MARSEILLE a dressé le constat. Noir. Il a imaginé des réformes. Ambitieuses mais plus que jamais indispensables. Il a exprimé que la guerre de ces deux France pouvait trouver un armistice puis une paix durable. A condition que l'on rompe avec les égosmes et les corporatismes, que l'on sanctionne les scandales, que l'on soit exigeant vis-à-vis de la morale républicaine et de l'élan démocratique. Ce n'est pas le peuple qui est bloqué écrit Roland CAYROL mais les élites. Jacques MARSEILLE dit à peu près la mme chose car c'est à elles qu'il incombe de nous guider, de nous éclairer, de nous écouter, de nous entendre et de nous entraner vers le progrès au lieu de ne gouverner que pour l'immédiat de peur de déplaire à la rue, aux syndicats, aux bien pensants... Le bonheur commun suppose du courage et de l'abnégation. La réussite exige des dirigeants honntes et désintéressés qui nous servent nous le peuple, nous les citoyens, au lieu de se servir eux-mmes et de nous oublier ou de nous mépriser...sauf lorsque reviennent les périodes électorales...
La Guerre des deux France : Celle qui avance et celle qui freine Reviews
Rigueur et passion ! .

On ne peut qu'apprécier chez jacques Marseille son approche SYSTEMATIQUEMENT appuyée par des chiffres des thèses qu'il propose. Il est libéral convaincu mais il démontre avec rigueur son approche de l'économie et de la société franaise. Parti pris, très certaiement mais d'une si belle manière !
La Guerre des deux France : Celle qui avance et celle qui freine Opinions
Une analyse efficace et fournie .

Difficile de se faire une opinion concise sur la France avec le prisme cathodique ou la démagogies de certains de nos gouvernants.Jacques Marseille nous dresse un tableau limpides et fournis, des grandes avancés comme des grands défis (insurmontables semble-t-il) de notre pays.Comme il le dit lui-mme, il est plus facile de ressentir que de comprendre , indéniablement, la Guerre des deux France permet de bien mieux comprendre . A lire absolument.
percutant .

Vous pensiez avoir un bon système scolaire (le meilleur selon certains), le meilleur se(r)vice public (que l'on ne peut évaluer à cause des syndicats donc comment savoir s'il est le meilleur ? ), etc...Grace à des chiffres (qui seront nécessairement contestés par les syndicats), Jacques Marseille démontre que la France n'est pas, ou plus, le pays que l'on croit...en fait il y a bien deux France: l'une exposée au marché, la seconde creusant les déficits et la dette du pays.Des réformes s'imposent: la seconde France doit se mettre enfin au service de la première, exposée. Fini les années ClubMed dans les ministères "dirigés" par des GO.Qui aura le courage de faire les réformes urgentes?
Bonne illustration de la société francaise. .

Cet ouvrage est bien informatif ainsi qu'explicatif vis-à-vis de diverses indignations autour de l'actualité en France. J'ai bien aimé comment Jacques Marseille a démontré la réalité accompagnée d'une bonne argumentation.

Cons Review
Vieille rengaine .

Il est souvent reproché aux anti-libéraux, altermondialistes et autres "gauchistes" de tous poils de répéter inlassablement le mme refrain, il en va pourtant de mme pour leurs opposants. Ainsi ce cher Jacques Marseille, en libéral maladif qu'il est (avec Minc, Sylvestre, Sorman, Salin, Baverez, De Closets et quelques autres), nous ressort le vieux disque du public contre le privé (c'était a ou les chmeurs fraudeurs, on peut pas se tromper :)). Ainsi pour ce Monsieur qui ne fait guère dans la nuance, ceux qui travaillent dans le privé sont courageux, car "fonceurs" et exposés à la concurrence, tandis que leurs homologues du public seraient peu fiables, sclérosés, tout en jouissant d'ignobles "privilèges", comme la sécurité de l'emploi (il ne tient pourtant qu'aux entreprises privées de ne pas licencier pour des motifs purement boursiers. Mais c'est un autre débat...). C'est bien méconnaitre son sujet car je peux certifier que l'incompétence n'est pas l'appanage du secteur public (la crise actuelle ou l'expérience personnelle de tous consommateurs face à des entreprises privées le démontrent). De plus, c'est oublier qu'à poste de responsabilité égal, le salaire est plus élevé dans le privé que dans le public, quand à la précarité, elle est également (et de plus en plus !) présente dans le secteur dit "protégé". Bref, encore un bouquin à conseiller à des politiciens démagogues pour monter une partie des Franais contre les autres en vue de se faire élire (ah, on me signale dans l'oreillette que c'est déjà fait :)). Je conclurais par cette boutade : quand on se trouve devant un mur ou un gouffre, n'est-il pas plus prudent de freiner que de s'y plonger tte la première ? :)




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EAN : 9782259198066
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Jacques Marseille
Binding : Broché
Edition : PLON
Manufacturer : Plon
PublicationDate : 2004-02-05
Publisher : Plon
SKU : boo-ks-2187
Studio : Plon

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samedi 8 septembre 2012

Gouvernance globale - Gouvernement du monde


Prix : EUR 19,00
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This review is from : Gouvernance globale - Gouvernement du monde
En résumé selon l'auteur .

Le 11 septembre 1990, un an après la chute du mur de Berlin, leprésident BUSH s'était adressé au Congrès américain pour faire le point sur la première Guerre du Golfe contre l'Irak. Il déclara qu'un nouvel ordre mondial était né dans lequel il n'y a pas d'alternative au leadership américain. 11 ans plus tard, des fanatiques ont ainsi choisi la date du 11 septembre 2001 consacrant l'anniversaire de la déclaration de 1990. Ils ont décidé de s'attaquer au leadership américain en détruisant des symboles tels que les deux tours représentant le centre du commerce mondial et la statue du Business Man qui était à leurs pieds dans Liberty Park. La gouvernance globale vise à tout mettre en réseau, à construire la machine à penser qui remplacerait le politicien, à faire un pas de plus vers la Cité globale où toute idée de hiérarchie est bannie. C'est la tentative de la recherche de la matrise des différentes composantes du destin de la planète avec pour leader les Etats Unis, qui font la promotion d'une éthique globale - les forces du Bien contre les forces du Mal - au lieu et place du droit de l'ONU. Cependant, la gouvernance globale ne signifie pas la mort du droit en tant que principal régulateur de nos sociétés et de l'Ordre international établi, mais sa relégation au second rang en tant qu'instrument essentiellement au service du marché.Chapitres:1-Matres du monde2- Mise au point d'une technoscience3- Fin de l'Ordre juridique international4- Qu'est-ce qu'une organisation internationale?5- L'intégration économique régionale en Asie du Sud Est6- Le doublage du monde7- Scénario de gouvernance globale8- Gouvernance du Cyberespace9- Le réseau Echelon10- La stratégie de sécurité globale des Etats-Unis d'Amérique11- Les Etats-Unis d'Occident12- Vers une projectique globale




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EAN : 9782848714523
Weight : 2 pounds
Height : 2 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Marc Delplanque
Binding : Broché
Manufacturer : Benevent
PublicationDate : 2004-10-25
Publisher : Benevent
Studio : Benevent

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La sagesse du Bouddha


Prix : EUR 14,60
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This review is from : La sagesse du Bouddha
LE livre à avoir pour l'étude du bouddhisme .

Moi mme étudiant en histoire des religions, je me suis penché sur pas mal de livres de bouddhimse et je dois admettre que ce petit livre n'en ait pas moins un grand livre d'étude et d'approche d'une religion mla connue. Ce livre regorge d'illustrations et de commentaires simples et faciles à comprendre. De plus pour les étudiants en 1er année c'est la "bible" du bouddhisme, en effet le programme de cette religion y est retarcé dans ce livre. Je le conseille fortement à tous les amoureux du bouddhisme, aux étudiants ou aux personnes voulant connaitre cette religion.
La sagesse du Bouddha Reviews
Excellent ! .

Très bel ouvrage. L'auteur sait de quoi il parle, c'est bien écrit et documenté. Des extraits de textes et un exposé des concepts philosophiques sont également proposé, au dela de la légende et de l'historique du Bouddha.

Cons Review
Honte à amazon!!! .

C'est une honte ! j'ai reu ce merveilleux livre avec la couverture complètement déchiré. C'est dit désormais j'achèterais sur la fnac!Sinon Bon livre




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EAN : 9782070437504
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 7 inches
Width : 5 inches
Author : Jean Boisselier
Binding : Broché
Manufacturer : Gallimard
PublicationDate : 2010-10-14
Publisher : Gallimard
SKU : 549782070437504
Studio : Gallimard

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En patagonie


Prix :
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pittoresque

Voici un catalogue (assez sanglant) d'anecdotes historiques et de portraits d'excentriques, d'aventuriers et de révolutionnaires. C'est décousu et conté avec le ton amusé typiquement britannique et parfois antipathique.
Admirable!

Admirables portraits d'exilés en Patagonie, le scalpel sans le sang...Contraste éblouissant avec Luis Sépulvédia "La lampe d'Aladino" - mme thème, le premier par un anglo-saxon qui s'interdit l'émotion, le second par un sud américain chez qui la foison répare tous les malheurs..Deux formidables bouquins...Sans oublier Jean Raspail "Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie" et "Qui se souvient des hommes" sans point d'interrogation...Du bonheur pour longtemps.
un chef d'oeuvre

c'était un cadeau : les voyages, une écriture fouillée et foisonnante. Un auteur prolifique, précis et prenant. C'est dense et interessant toujours. J'ai lu d'autres romans de bruce Chatwin cela m'a donné envie de lire tout de cet auteur
LA PATAGONIE de CHATWIN. Trouvez le rapport !

Bonjour.Titre de livre trouvé sur le guide du Chili (Lonely Planet) encart page 395.A la lecture de cet encart on pense trouver une histoire du voyage, descriptions de paysages, personnes rencontrées, etc .. (Voir "La longue marche" de Bernard OLIVIER).Eh bien, pas du tout. Ce ne sont que des descriptions historiques, des invasions etc ..;On ne voit pas du tout le rapport avec la PATAGONIE.Livre décevant quand on prépare un voyage pour cette destination !Cela dit, AMAZON, n'y est pour rien.La livraison et le prix étaient conformes. RIEN à dire de ce cté là.
J'y étais

Si vous allez dans ce coin du globe, vous remarquerez que un routard sur deux porte ce livre en bandoulière comme un livre saint. Chatwin a su capter l'atmosphère de ses contrées ventées à travers une multitudes d'anecdotes et de faits vécus nous donnant une grande impression de liberté. En contrepoint j'associerais le très joli "Adios Terra del Fuego" de Jean Raspail.
Anecdo-tinérant.

Bruce Chatwin part en Patagonie, avec comme piste un morceau de fourrure de Mylodon, qu'une aeule avait reu d'un parent lors de ses noces. Envouté par cet animal étrange dans son enfance, c'est la curiosité (et le got du voyage) de Chatwin qui le pousse à se rendre en Patagonie, terre inhospitalière s'il en est ! Mais au lieu de tenir un carnet de route retraant ses périples et décrivant les rencontres humaine, il choisit de parsemer son parcours d'anecdotes rattachées au lieu où il se trouve, anecdotes entre lesquelles il a le don de construire des ponts. Tout est lié ! Chaque pas qu'il fait est entouré d'autres pas qui l'ont précédés, et l'on parcours la Patagonie dans l'espace, mais aussi dans le temps, depuis les ages les plus reculés jusqu'au dernières révoltes, en passant par le massacre des indiens. Le livre s'organise en une centaine de courts chapitres très divers, qui ne laisse pas le lecteur s'ennuyer une seconde, passant de légendes farfelues à Darwin, puis aux indiens et à une rencontre étrange sur un bord de route, où un homme lui narre la légende d'un bandit de grand chemin venu finir sa vie dans une estancia locale. Terre d'exile, la Patagonie est peuplée d'écossais, d'irlandais, d'anglais, d'américains, de russes, etc, etc... C'est donc un livre d'une grande érudition, rempli d'anecdotes croustillantes et de descriptions émerveillées des mille et une merveilles que recèle ce bout du monde austral... dépaysant !




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EAN : 9782298013627
Author : Bruce Chatwin
Binding : Relié
Manufacturer : Loisers
PublicationDate : 2007
Publisher : Loisers
SKU : 47398
Studio : Loisers

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vendredi 7 septembre 2012

Ce nest rien quun président qui nous fait perdre du temps


Prix : EUR 12,00
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This review is from : Ce n'est rien qu'un président qui nous fait perdre du temps
Intéressant mais pas totalement d'accord avec la thèse principale .

Un petit livre qui se lit vite, intéressant. On voit le rle des "quali" dans la communication présidentielle, il y a beaucoup d'informations intéressantes. Cependant, la thèse principale, qui est très exactement le titre, donc qu'il est inutile d'tre anti-sarkoziste puisque de vraies réformes, de vrais changements il n'y a point, oublie un certain nombre d'éléments : il restera quelque chose de ce quinquennat, et les successeurs auront du travail, pas juste pour "délégiférer". En particulier Legrand ne parle pas de l'impact sociétal de cette présidence. L'auteur met un bémol à sa thèse, en une demi-page, au sujet de la réforme de l'instruction, qu'il juge lourde de conséquences si elle se fait. Depuis, on a vu avec les textes soumis dernièrement au Parlement qu'elle ne se fera sans doute pas.
Ce n'est rien qu'un président qui nous fait perdre du temps Reviews
Ce n'est pas rien .

Thomas Legrand revisite les grands thèmes de la présidence Sarkozy et met en évidence les contradictions entre le candidat et le président, le grand écart permanent entre la com' et la réalité. Ce livre est clair, efficace, et ne sombre jamais dans l'anti-sarkozysme primaire. Intéressant.
Ce n'est rien qu'un président qui nous fait perdre du temps Opinions
Une pensée originale mais trop brouillonne... .

Thomas Legrand, éditorialiste politique sur France Inter, nous propose un livre très intéressant sur l'ensemble de la politique de "rupture" menée par notre actuel Président de la République.Il indique ainsi que Nicolas Sarkozy, malgré ses nombreux discours sur la rupture avec la tradition politique et sociale franaise, ne fait finalement que suivre le chemin tracé par ses prédécesseurs à la tte de l'Etat.Le propos est très pertinent lorsque l'auteur explique que chez Nicolas Sarkozy le discours politique EST l'acte politique, alors qu'en général, le discours est annonciateur d'actions politiques. On comprend ainsi mieux pourquoi la rupture annoncée n'a jamais véritablement eu lieu.En revanche, le discours est moins clair dans certains chapitres où Legrand donne un peu l'impression de "s'emmler les crayons", ce qui brouille son propos. C'est fort dommageable car cela décrédibilise un brin la critique de Legrand qui est pourtant beaucoup plus porteuse que celle des anti-sarkozystes primaires.
Eclairant .

Ce livre nous ouvre les coulisses du sarkozysme sans tomber dans l'idéologie adverse. On comprend mieux cette impression d'hyper président pertinent sur tous les sujets (grce aux panels quotidiens et aux nombreux sondages) mais qui au final ne va pas au bout en faisant des compromis couteux... Et sa vulnérabilité avec les lobbys pour ne pas dire collusion.
Sarkologie. .

Thomas Legrand défend la thèse que notre président de la République est un mystificateur affublé d'un esprit fort banalement de droite. Il en veut pour preuve son obsession matriser sa communication, d'occuper le terrain, la confusion permanente entre vouloir et pouvoir, sa croyance dans le verbe magique (je dis donc c'est comme si c'était fait), sa frénésie d'annonces; en résumé Nicolas Sarkozy dispose d'une incroyable capacité à exister en donnant l'illusion de mouvement permanent qui ne serait qu'un gigantesque brassage d'air. En témoignent les nombreuses réformes annonciatrices de l'ère de la rupture (thème sur lequel il s'est fait largement élire) restées lettres mortes, ou présentées de manière outrageusement avantageuses quand elles ne contiennent que des mesurettes, exploitées comme autant de marqueurs idéologiques plus que de véritables changements législatifs ou de pratique. Pour le reste, Sarkozy ne serait qu'un homme politique de droite parfois libéral mais surtout colbertiste, assez souple pour aller chasser sur les terres de l'extrme droite, avec une vieux penchant bonapartiste pour l'autorité. Nicolas Sarkozy est un habile communiquant, c'est connu, spécialiste du grand écart politique et programmatique, capable sans complexe de défendre tout et son contraire. Vu comme cela la thèse est défendable; Nicolas n'est donc qu'un homme politique, une bte électorale de plus dans le paysage franais, mme s'il faut peut-tre attendre d'analyser les conséquences des réformes des retraites, des collectivités territoriales et des services publics en cours pour se faire une véritable idée de son supposé immobilisme. A tout le moins, est-ce une belle pierre dans le jardin des anti-sarko primaires qui crient à tout bout de champ à la dérive fasciste, jouant les idiots utiles au risque de cliver un débat politique qui ne pourra en sortir que plus appauvri. Le tout est écrit dans un style alerte, sobre parsemé de temps à autres de piques bien senties. Ca se lit.
Analyse pertinente du sarkozysme .

Comme chaque matin sur France Inter on retrouve ici l'observateur attentif de la réalité de l'action d'un "président" égocentrique, qui brasse énormément, mais dont les résultats sont toujours aussi absents. Claire démonstration de cinq années qui au final n'auront servis à rien d'autrequ'à la satisfaction de l'intért personnel de l'intéressé et de ses proches
la bombe intelligente .

Un livre documenté qui permet de réfléchir: un bon moyen de se faire un petit bilan de santé nationale aprèsdeux ans et demi de "Sarkozysme"....

Cons Review
Illustration du néant et de l'absurde .

Consulter le catalogue des promesses non tenues de Sarkosy est assez déprimant. Lire ce qu'aurait été sa politique l'est tout autant, puisqu'elle n'est constituée que d'un verbiage incessant, le nouveau discours du jour contredisant celui de la veille sans aucune application pratique, comme rappelé dans cet ouvrage. Il s'agirait parait-il d'une pensée (sic) qui finit par retrouver le chemin du réel, selon un des nombreux petits marquis employés à la gloire du monarque. Un Buisson, une Mignon, une collection de n'importe quoi, bref le vide, le néant du sarkosysme, avec en supplément la dérive d'un tout petit gars, sans formation ni intelligence, sans compétence autre que la suffisance, se prenant pour ce qu'il ne peut tre.
Est-ce utile ? .

Intéressant, sans doute, mais inutile. Facile à lire, mais il n'apporte rien qui n'ait déjà été dit.C'est une chronique radio étalée sur 150 pages.a ne valait pas un livre.




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Product Details

EAN : 9782234064133
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 8 inches
Width : 6 inches
Author : Thomas Legrand
Binding : Broché
Manufacturer : Stock
PublicationDate : 2010-01-20
Publisher : Stock
SKU : 379782234064133
Studio : Stock

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La République des mallettes


Prix : EUR 23,00
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This review is from : La République des mallettes
Enqute fouillée .

Ce livre ne peut tre considéré comme un simple brulot idéologique. L'écrivain déclaré à gauche a d'ailleurs à ce titre écrit un article sur la corruption à gauche étayée par l'affaire de la MNEF des années 90 (chapitre 8 intitulé "De l'existence des réseaux tangentiels" du livre). Outre les parties visant clairement à appter le lecteur et à donner un cté "polar" au livre, l'enqute est fouillée et le travail fourni de qualité. On y apprend beaucoup de choses. On fait connaissance avec un certain Alexandre Djouhri, ex Ahmed Djourhi, fervent admirateur d'Alexandre le Grand qui selon ses connaissances de l'époque "était celui qui avait le plus faim" (de réussite, d'argent, etc). Il est étonnant d'ailleurs qu'on entende pas plus parler de ce personnage central dans les médias tant celui-ci est présenté comme un acteur majeur de la politique franaise. Présenté tantt comme un allié de Dominique de Villepin, tantt un proche de Claude Guéant, tantt un fidèle de Bernard Squarcini, il semble tre partout et tre apprécié de tous. Il est à l'Elysée comme chez lui (il entre sans frapper dans le bureau de Claude Guéant après avoir été salué par les gardes républicains, se dirige vers le réfrigérateur, en sort une bouteille de champagne [...] et trinque avec lui (Philippe Carle).), humilie Henri Proglio à George V et serait à l'oeuvre lors de signatures de contrats entre la France et l'Arabie Saoudite (entre autres). Il est curieux que nous n'avons presque jamais entendu parler d'un tel individu dans les "grands" médias... Et puis, il y a son passé: je laisse le soin au lecteur de le découvrir et ses liens avec la famille Delon.Quant aux questions de rétro-commissions: au-delà de l'indignation dont sont tant enclins à faire preuve les esprits les plus corruptibles, Pierre Péan pose une question fort intéressante page 480 (dernier chapitre): Quid de l'"extrme réglementation des cots de campagnes électorales"? C'est une question très intéressante qui mérite qu'on se penche dessus, me semble-t-il.La limite du livre, et c'est là toute la difficulté, c'est le crédit que l'on peut apporter aux témoignages tant il n'y a aucune preuve concrète: est-ce par souci d'honnteté ou par vengeance personnelle que les langues se délient? Je fais tout de mme confiance à Pierre Péan et j'estime que quand il dit disposer d'informations d'une bonne source, alors c'est le cas. Il faut faire confiance à des témoins, et accepter le manque de preuve concrètes.Cela dit, je mets 5 étoiles car le travail est sérieux, il y a visiblement un souci de dire la vérité sans dédouaner quiconque.
La République des mallettes Reviews
A vomir .

Un livre, un de plus qui montre nos politiciens sans masque, avides de pouvoir et d'argent et surtout prts à tout pour réussir.Pas étonnant que l'abstention progresse à une telle vitesse.A lire pour mieux comprendre que le peuple n'est qu'un pion et l'Etat une excuse pour s'enrichir sans vergogne.
La République des mallettes Opinions
Un livre aigre-doux .

C'est une vraie enqute journalistique à la franaise, comme je les aime avec un style direct, des allégations recoupés à défaut d'tre documentés et des tournures efficaces. Le contenu laisse cependant un gout désagréable dans la tte car l'auteur dépeint une classe politique, toutes sensibilités confondues, dont les pratiques et fréquentations ont plus à avoir avec Scarface ou le parrain (1 et 2 surtout!) que les traditionnels salons "feutrés" de la république. Bien qu' il reconnait avoir manqué de preuves écrites, Péan réussit un tour de force et nous entraine dans les méandres et l'opacité des grands contrats (armement...), leurs inhérentes rétro-commissions et bien sr les intermédiaires. Ces derniers, personnages haut en couleur, sont tous plus ou moins connus à l'exception d'un, et c'est bien dommage, car il est surement le plus fascinant. Ce livre démontre, au passage (une fois de plus), que relations internationales et morale ne font pas bon ménage! Un classique de plus à ajouter à la liste de Pierre Péan. Bon je n'en dirai pas plus bonne lecture!
ai-je bien lu ? .

Auteur trés bien documenté,sr de lui, en ce qui concernent les faits:Incroyables,mais...vrais???Hélas pour nous,contribuables petits et moyens,on n'en doute plus.
Très instructif .

Edifiant sur les pratiques mafieuses de nos "chers" politiques ! Je suis étonné que Montebourg n'ait pas eu plus de suffrages , les franais doivent aimer les tricheurs !
du lourd .

Comme à l'accoutumé, une enqute fouillée (un peu trop, on se perd dans les méandre de ces affaires)Lecture captivante, écriture agréableA recommander pour les amateurs du genre. De l'excellent "Péan"
pour avoir une idée sur les mécanismes politiques relatif à l'argent .

bonne étude sur les "valeurs de l'argent par nos politiques" livre qui ce lit assez rapidement.commande effectuée juste avant noel et reue dans les delais. merci
UN VOMITIF POUR NETTOYER LA RÉPUBLIQUE .

A REMBOURSER PAR LA SÉCURITÉ SOCIALE.........POUR GUÉRIR LA DÉMOCRATIEAUCUN EFFET SECONDAIRE A DÉPLORER ! Il est à déplorer que la presse dans son ensemble ne joue pas son rle en montrant ce qui détruit notre démocratie.
On en apprend de belles .... .

Pas de commentaires, le livre se suffit à lui-mme !!!!!!! Mais on savait déjà tout cela. Livre bien écrit et limpide à comprendre ...
Remarquable .

Vraiment un très bon ouvrage écrit par un jounaliste d'investigation dont le talent et la finesse d'analyse ne sont plus à démontrer. Un autre ouvrage à faire trembler le système ! A lire et faire lire.




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Product Details

EAN : 9782213666068
Weight : 2 pounds
Height : 2 inches
Length : 10 inches
Width : 7 inches
Author : Pierre Péan
Binding : Broché
Manufacturer : Fayard
PublicationDate : 2011-09-14
Publisher : Fayard
SKU : 009782213666068
Studio : Fayard

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Chirac, lhomme qui ne saimait pas


Prix : EUR 5,00
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"L'homme qui ne s'aimait pas" s'appelle Jacques Chirac. Si le titre intrigue, le héros a de quoi passionner. Pour étayer sa théorie – dont on cherche l'évidence tout au long du récit – , Éric Zemmour s'est appuyé sur les liens du président avec son entourage : sa belle-famille, Bernadette, Claude... et notamment sur ses rapports avec son propre père, qui mêlent obéissance craintive et révolte larvée. Rapports qui expliqueraient, selon l'auteur, le comportement politique de ce "rebelle de carte postale" rêvant de s'opposer mais renonçant toujours. C'est ainsi que, de 1956 à 2001, le petit monde de Jacques Chirac est passé en revue : on y croise Charles Pasqua, Chaban-Delmas, Marie-France Garaud et tous ceux qui ont mené, parfois malgré eux, Jacques Chirac au pouvoir. Soit, sur 246 pages, l'histoire politique française des quarante dernières années mélangée à l'histoire personnelle de "Jacky".
Éric Zemmour, de sa plume vive et alerte, dresse de savoureux portraits. Difficile pourtant de connaître le point de vue du reporter du Figaro sur son personnage principal : admiration ? moquerie ? Si Zemmour reconnaît en Chirac un bûcheur, un déterminé, un terrien, jamais l'homme d'État n'est considéré comme un homme d'idées. Et si, dans ce livre, le monde politique est regardé par une petite lucarne pleine d'humour et d'anecdotes croustillantes, il en ressort surtout que le goût du pouvoir et les guerres de clan ont, chez Chirac, remplacé un idéal de Grand Soir. Même l'évocation de la rencontre entre le futur président et Jean-Marie Le Pen n'étonne plus tant l'univers décrit regorge de coups bas et de stratégies avortées. D'accord, tout cela rapproche l'humain et le politique mais manque d'envergure pour un projet national. On y découvre seulement les coulisses du pouvoir, les revirements, les formules toutes faites et les paradoxes. Car l'homme du "bruit et (de) l'odeur" fut aussi celui de la "fracture sociale", un amoureux de l'Asie, des voyages et des autres cultures. Celui qui était, lors de ses études, "plus à gauche" que Rocard est aujourd'hui le seul à pouvoir faire gagner une droite divisée. Le temps change un homme.
Mais, après les témoignages du chauffeur du président puis de la première dame de France, voici Jacques Chirac lui-même. Ici, aucune analyse politique globale, Zemmour voulait juste une analyse quasi psychanalytique de l'homme. Il y réussit. Car, loin de tout parti pris, il confirme ce que les conseillers en communication de l'Élysée tentent de faire passer dans l'opinion publique : oui, Jacques Chirac est un homme comme les autres. Mais est-ce suffisant pour gagner une élection ? --Marine Segalen

This review is from : Chirac, l'homme qui ne s'aimait pas
Super menteur. .

Né en 90, Chirac a toujours eu le figure de notre cher président, pour moi c'est le bonhomme que je voyais au mois de janvier et à la coupe du monde... Mais Chirac a bel et bien eut une carrière politique avant... Et quelle carrière! Quel animal politique !Zemmour dans ce style vif et humoristique qui le caractérise nous dresse un portrait bien ficelé de notre cher ex-président. Entre l'homme qui se dévalorise devant l'adversaire pour mieux l'achever par derrière, le fieffé menteur et l'homme qui recule des que a sent le roussi, je peux dire que j'ai appris quantité d'anecdotes sur notre "super menteur" national... De mme, Zemmour nous livre sans concession la face cachée (et la plus grande) du monde politique, entre guerres intestines, alliances frauduleuses de personnes qui se donnent des sièges à l'assemblée comme "punition"(bref la trahison des élites... J'ai appris beaucoup d'affaires qui ont du défrayer la chronique de l'époque...sans toutefois bien les comprendre.Car à trop vouloir nous décrire le monde de Chirac, on en oublie de décrire Chirac. Trop de portrait, d'affaires, nous font oublier le sujet et le lecteur peu familier de la politique d'avant 2000 peu se sentir perdu (Chaban-Delmas, Pasqua... autant de nom qui me sont peu familier). On en sait plus sur ce qui se passe autour de Chirac que sur ce que Chirac pense vraiment. Mais dans l'ensemble on en ressort satisfait... quoi que plus cynique quant à la politique...Un livre à lire, "la machine électorale" qu'est Chirac est un sujet passionnant.
Chirac, l'homme qui ne s'aimait pas Reviews
Un portrait à dévorer .

J'ai lu ce livre à sa sortie en 2002, et je viens de le relire en 2005... et il a gardé toute sa fraicheur d'analyse. Je l'ai dévoré aussi vite. Eric Zemmour (dont je n'aime pas forcément le positionnement politique) a le sens de la formule. Il est certes journaliste mais ne se cantonne pas au jargon journalistique habituel. Comme un sculpteur, il taille peu à peu un portrait trés précis de la personnalité de Chirac. Il montre effectivement que Chirac n'a pas de certitude, pas d'idéologie, pas de principes. Cette flexibilité, liée à une grande puissance de travail, à une capacité de survie et une facilité à "tuer" ses adversaires sans aucun état d'âme, lui ont permis de traverser les décennies en gravissant les échelons du pouvoir. Souffrant presque d'un complexe d'infériorité il flatte ses interlocuteurs, les charme, les manipule sans jamais rien dévoiler. En quelques coups de pinceaux Zemmour dresse également le portrait des personnalités politiques (et il y en a un certain nombre, de droite comme de gauche) qui ont croisé le chemin de Chirac. J'ai beaucoup aimé la comparaison avec Pasqua, et avec Jospin. Derrière la critique impitoyable de Zemmour, on sent une véritable admiration pour l'Animal Politique Chirac, et presque une certaine tendresse.Il n'y a effectivement pas de grandes révélations dans ce livre et certains éléments clé sont "oubliés" (Franc Maçonnerie, liens avec Dassault, avec le lobby nucléaire...)Une lecture épatante à compléter par d'autres...
Chirac, l'homme qui ne s'aimait pas Opinions
Le meilleur Zemmour .

Je trouve ce livre exceptionnel, Zemmour mélange son lyrisme à sa fine analyse politique et psychologique.Passionnant avec beaucoup de références qui font réfléchir sur l'image de Chirac et le Vrai Chirac.On sent que Zemmour se rapproche de Chirac au fur à mesure de l'ecriture ...
Un portrait trompeur .

Un portrait qui se veut brillant, haut en couleur, qui vole haut. C'est vrai Eric Zemmour a du talent. Le livre est divisé en petits chapitres dont chacun porte le titre d'une année correspondant à une étape de la vie de J Chirac.Cependant Zemmour malgré son talent ne 'capte' pas l'essentiel du personnage; son intelligence politique qui lui permit de faire deux mandats présidentiels, de rester 40 ans au sommet de la vie politique franaise, une performance que peu ont égalé.Ce que Zemmour ne capte pas non plus dans son portrait c'est le courage du président, son grand point fort. On aurait ainsi aimé que Zemmour nous parle de ses exploits militaires durant la guerre d'Algérie que Chirac a fait sur le terrain et pas dans une planque. C'est ce courage inné qui lui permit de se lancer dans l'aventure politique au plus haut niveau, qui lui permis de lancer des réformes décisives dans les années 80 ou qui lui permis d'intervenir en 1995 pour mettre fin à la guerre en Bosnie.Eric Zemmour croit connaitre Chirac mais le connait-il vraiment ?Au total Eric Zemmour donne une image des plus médiocres de l'ancien président, quoiqu'à un moment Zemmour reconnait que 'c'est le génie de Chirac que d'accepter d'tre pris pour un "cerveau à gérer", un cheval à monter (...) par les gens qui le servent". En effet Chirac a su s'entourer, de Marie-France Garaud et Pierre Juillet durant les années 70 à Edouard Balladur dans les années 80.En fait le livre traite de la personnalité, de la psychologie de Chirac, peu de ses décisions politiques or c'est celles ci qui resteront dans l'histoire. Dans 100 ans on aura oublié la personnalité de Chirac mais on n'aura pas oublié que par exemple c'est lui qui au 20 siècle a lancé les premières grandes réformes libérales en France dans les années 86/88, lui qui à abolit le service militaire, lui qui à eut le courage d'intervenir en 1995 en Bosnie pour mettre fin à la guerre.Ce sont là des actes qui en disent plus sur la personnalité de Chirac que tous les regards extérieurs ou toutes les tentatives de psychologie sauvage.
Chirac tel qu'il est;; .

Malgré un fort tapage mediatiqu, nous n'apprenons pas grand chose sur notre président. La seule info inedite est son entrevue avec Jean Marie Le Pen. Pour toutes les personnes désirant de connaitre la personnalité de notre president c'est un livre à conseiller

Cons Review
en manque d'analyse .

Ce livre n'apprend pas grand chose. Par ailleurs, il se borne a etaler des anecdotes sans grand interet et dans un style trop journalistique. Une vraie analyse, plus serieuse et objective, aurait ete preferable.




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EAN : 9782253153979
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 7 inches
Width : 5 inches
Author : Eric Zemmour
Binding : Poche
Manufacturer : Librairie generale francaise
PublicationDate : 2002-12-11
Publisher : Librairie generale francaise
SKU : 3_2253153974
Studio : Librairie generale francaise

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jeudi 6 septembre 2012

Vies ordinaires en Corée du Nord


Prix : EUR 23,00
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This review is from : Vies ordinaires en Corée du Nord
Excellent livre .

Je suis allé en Corée du Nord en 2010, j'ai donc lu ce livre en janvier 2011 avec beaucoup d'intérts. Après en avoir lu d'autres, et m'tre assez bien documenté sur ce pays , je pense que ce livre de Barbara Demick est très juste, très mesuré et reflète une réalité au plus près . C'est assez exceptionnel car trop souvent c'est polémique et remplis de jugements , souvent htifs et mal étayés. Je ne peux que conseiller la lecture pour avoir une idée de ce pays étrange , en dehors du temps, pour mieux le comprendre. Bravo à Mme Demick pour avoir réussi à tre le plus objective possible, tout en interrogeant des futgitifs qui peuvent par leurs témoignages biaiser le récit. Par aileurs, cette construction " romancée" des personnes fugitives est une bonne solution pour attirer le lecteur, tout en restant dans le sérieux historique, politique et économique.
Vies ordinaires en Corée du Nord Reviews
Saisissant et horrible .

Si vous voulez connatre la vérité et tre glacé d'effroi devant l'horrible tableau d'une dictature hors du temps lisez ce livre. Tout de suite après si vous ne l'avez pas encore fait, lisez "1984" de Georges Orwell, et puis arrtez-vous là. Plus, ce serait insoutenable...
Vies ordinaires en Corée du Nord Opinions
Effroyable .

Tout juste incroyable!Alors que chacun cherche sa place dans la société, les habitants de ce pays, sous le joug de leur dictateur régressent socialement. Largement documenté, cet essai fait frissonner tellement la société Coréenne est perclue de traumatismes.A lire absolument
Plus de 60 ans que : soumission et "Culte de la Personnalité" sont OBLIGATOIRES en Corée du Nord Totalitaire Communiste !!! .

Dans ce formidable ouvrage très récent (2010) sur la Corée du Nord, non seulement, l'auteur Barbara Demick, à travers de multiples témoignages d'exilés Nord-Coréens qu'elle a recueilli, nous décrit dans le détail le mode de fonctionnement du régime Totalitaire Communiste, ainsi que l'impitoyable persécution dont est victime le Peuple Nord-Coréen ; mais de surcrot, elle donne un nombre incalculable d'exemples, relevant du lavage de cerveau et montrant à quels points : le "Culte de la Personnalité", la volonté de domination de la dynastie des "Kim" au Pouvoir, l'obligation de vénération, d'idoltrie, sont poussés jusqu'aux confins de l'horreur, de l'humiliation et de la déshumanisation. Il a suffi seulement de deux hommes : Kim Il-sung (mort en 1994) et de son fils, Kim Jong-il, pour parvenir depuis la création du régime Totalitaire Communiste de Corée du Nord en 1948, à faire culminer le "Culte de la Personnalité" encore plus loin dans l'ignominie, que ne l'avait déjà fait auparavant leur grand modèle du monde Totalitaire Communiste : Staline !Le livre commence par la saisissante photo satellitaire nocturne, des deux Corées. La Corée du Sud brille de milliers de petits points lumineux.En revanche, la Corée du Nord est intégralement noire, avec juste un minuscule point blanc, qui doit correspondre à la Capitale : Pyongyang.Malheureusement, ce n'est pas parce que la Corée du Nord serait en avance dans le domaine de l'écologie, mais c'est dramatiquement le révélateur général d'une économie exsangue, dont le régime tyrannique Totalitaire Communiste des "Kim" (première dynastie familiale de l'"univers" Communiste) a conduit dans les années 90, le pays, dans les tréfonds d'une gigantesque famine, engendrant la mort d'environ 2 000 000 de Nord-Coréens.Le régime Totalitaire Communiste de Corée du Nord de Kim Il-sung fut donc mis en place en 1948, après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, avec le soutien de Moscou, donc de Staline. La frontière est truffée de barbelés, de mines antichars et antipersonnel, de fossés et de pièces d'artillerie. Elle s'étend sur 250 kms de long et 4 kms de large, entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, séparant les deux Corées le long du 38ème parallèle, nommé DMZ (zone démilitarisée).Dans l'"univers" Totalitaire Communiste, il s'est produit le mme type de scission lors de l'érection du Mur de Berlin en 1961, entre l'Allemagne de l'Ouest (R.F.A.) de l'Allemagne de l'Est (R.D.A.).Très rapidement, Kim Il-sung rentrant parfaitement dans son nouvel habit de Dictateur, déclara la guerre à la Corée du Sud, en 1950. Durant la guerre de Corée les Américains combattaient aux ctés de la Corée du Sud (dirigée par Syngman Rhee), alors que Staline et Mao soutenaient de leurs ctés, la Corée du Nord.Mais en envahissant la Corée du Sud, les Armées de Kim Il-sung furent repoussées par celles des Etats-Unis aux ctés desquels figuraient 15 autres nations, dont : la Grande-Bretagne, l'Australie, le Canada, la France, les Pays-bas, etc., dans le cadre d'une coalition des Nations Unies.Cette alliance remonta en Corée du Nord jusqu'à la Capitale : Pyongyang. L'Armée Chinoise de Mao Zedong vint alors renforcer les Armées : Nord-Coréenne et Soviétique. La guerre s'enlisa pendant deux ans et fut particulièrement meurtrière, puisque l'on dénombra plus de 1 000 000 de morts.Finalement, l'armistice fut signée le 27 juillet 1953. Chacune des deux Corées restant de son cté de la frontière du 38ème parallèle.Mi-ran, une évadée de Corée du Nord était institutrice dans les années 90. Sa fonction était intenable car elle devait inculquer à des enfants de 5 et 6 ans, le mensonge selon lequel ils devaient se sentir heureux d'tre nés en Corée du Nord, alors qu'ils mouraient littéralement de faim.La cantine ferma par manque de nourriture, puis en trois ans dans l'école maternelle de Mi-ran, le nombre d'écoliers se réduisit de cinquante à quinze !Elle n'osait imaginer ce qu'étaient devenus ces enfants...L'école est obligatoire jusqu'à l'ge de 15 ans. Ensuite, ils peuvent postuler pour le lycée, et ceux qui ne sont pas admis sont assignés dans des unités de travail, dans des mines de charbon, des usines, etc..La propagande s'insinue jusque dans les programmes scolaires, comme en mathématique, dans l'exemple pages 133 et 134 :"Dans les manuels de mathématiques de classe primaire, on trouve par exemple ce genre de questions :"Huit garons et neuf filles chantent des hymnes à la louange de Kim Il-sung. Combien d'enfants chantent-ils au total ?""Une fillette oeuvre comme messagère pour nos troupes patriotiques durant la guerre contre l'occupant japonais. Elle porte les messages dans un panier contenant cinq pommes. Un soldat japonais l'arrte devant un barrage. Il lui vole deux pommes. Combien lui en reste-t-il ?""Trois soldats de l'Armée populaire de Corée tuent trente soldats américains. Combien de soldats américains ont-ils été tués par chacun d'eux, s'ils en ont tués un nombre égal ?"Un livre pour jeune lecteur de classe primaire, publié en 2003, propose le poème suivant intitulé "Où allons-nous ?" :Où sommes-nous allés ?Nous sommes allés dans la fort.Où allons-nous ?Nous allons sur les collines.Qu'allons-nous faire ?Nous allons tuer des soldats japonais.L'une des chansons enseignées en classe s'appelle "Tue l'ordure yankee" :Nos ennemis sont ces ordures d'AméricainsQui tentent d'envahir notre belle patrie.Avec des fusils que je construis de mes propres mains,Je les tuerai. BANG, BANG, BANG.Les manuels de classe élémentaire racontent des histoires d'enfants battus, brlés, éventrés par des baonnettes, défigurés par l'acide, jetés au fond d'un puits par divers scélérats : missionnaires, chrétiens, ordures japonaises ou fumiers d'impérialistes états-uniens. Dans ce récit populaire, des GI battent à mort un jeune garon à coups de pieds parce qu'il refuse de cirer leurs chaussures. Les soldats américains sont représentés avec des nez crochus, comme ceux des Juifs dans les caricatures antisémites de l'Allemagne nazie."Tous les enfants doivent vénérer les deux grandes "divinités" du pays : Kim Il-sung le père et son successeur officiel depuis 1994, Kim Jong-il le fils. Classiquement, le propre d'un système Totalitaire, ici Communiste, est de détruire, entre autres, les religions du pays, pour capter la foi religieuse et la transformer ainsi, à travers un véritable lavage de cerveau, en "Culte de la Personnalité". D'ailleurs, Kim Il-sung fit fermer les églises, interdit la Bible, et fit déporter dans l'arrière pays, l'ensemble des fidèles.Les immenses affiches de propagande à l'effigie de Kim Il-sung, sont omniprésentes en Corée du Nord, éclatantes de couleurs et ressortent de la grisaille ambiante des villes et villages. Comme le précise Barbara Demick, George Orwell décrivait déjà dans son formidable et visionnaire ouvrage 1984, ce mode de propagande par la manipulation : un subtil mélange entre les textes et les photos en couleurs du "Grand dirigeant" débonnaire. Voici quelques exemples de slogans, page 21 :"LONGUE VIE A KIM IL-SUNG.""KIM JONG-IL, SOLEIL DU XXI SIECLE.""VIVONS COMME NOUS LE SOUHAITONS.""NOUS FERONS CE QUE LE PARTI NOUS DIT DE FAIRE.""DANS CE MONDE, NOUS N'AVONS RIEN A ENVIER AU RESTE DU MONDE."Les studios de cinéma de Pyongyang dirigés par Kim Jong-il viennent renforcer cette propagande du régime, à grands coups de films décriant le Capitalisme et vantant les mérites du sacrifice individuel au profit de celui de la collectivité. Evidemment, aucun film étranger ne rentre dans les salles de cinéma Nord-Coréennes.Il existe en Corée du Nord un nombre incroyable de statues de Kim Il-sung : environ 34 000, dans tout le pays !Chaque maison doit comporter plusieurs portraits des "Chers Dirigeants" accrochés aux murs, en excluant tout autre type de décoration.Les enfants ne ftent pas leur propre anniversaire, mais uniquement ceux de Kim Il-sung le 15 avril et de Kim Jong-il, le 16 février.A la mort de Kim Il-sung le 9 juillet 1994, le Peuple a eu l'obligation d'aller se prosterner aux pieds des statues de leur "Grand Dirigeant", gourou et bourreau, afin de démontrer sa "tristesse", et chaque Nord-Coréen devait pleurer de gré ou de force.Le corps de Kim Il-sung a été embaumé et présenté au public, dans la grande tradition Totalitaire Communiste, comme l'ont été avant lui, Lénine en 1924, puis Staline en 1953.Tout cet endoctrinement, depuis si longtemps, fait qu'il est impossible de résister à ce lavage de cerveau perpétuel.Une fois par semaine, après une longue et éreintante journée de travail, il faut assister à des séances d'autocritiques, techniques comparables à celles utilisées lors d'interrogatoires. L'objectif des régimes Totalitaires Communistes étant d'essayer de transformer, de modeler la nature humaine pour créer un "Peuple nouveau" idéologiquement pur.D'ailleurs, Kim Il-sung a inventé sa propre "philosophie" Idéologique : le "Juche" (signifiant autonomie), inspiré, bien évidemment, du dogme Marxiste-Léniniste de la "lutte des classes".Barbara Demick, nous résume la vision que Kim Il-sung a du Pouvoir, page 55 :"Il enseigna aux Nord-Coréens que leur pouvoir en tant qu'tres humains viendrait de la soumission de la volonté individuelle au collectif. Le pouvoir ne doit pas tre remis aux mains d'un peuple versatile à travers quelque processus démocratique que ce soit. La masse doit suivre sans question un dirigeant suprme, absolu. Et à l'époque, ce leader, bien entendu, s'appelait Kim Il-sung."Au début des années 90, l'U.R.S.S. et la Chine Communistes ne supportèrent plus la dette de la Corée du Nord, s'élevant à 10 milliards de dollars. Ces deux alliés Communistes décidèrent donc de ne plus pratiquer envers Pyongyang, de "prix d'amis", mais de faire payer la Corée du Nord au prix du marché. Ce fut alors l'engrenage de l'effondrement économique déjà excessivement précaire et totalement dépendant de l'U.R.S.S. : plus de pétrole donc plus d'électricité, etc..Qui plus est, alors qu'il n'y a pas eu de guerre depuis celle de Corée en 1953 (déclenchée par Kim Il-sung), la paranoa du Pouvoir de la dynastie des "Kim", les poussa à consacrer une part phénoménale du budget du pays à la Défense : 25 % du P.N.B. (produit national brut) !Par comparaison la moyenne des pays industrialisés y consacrent environ 5 %.La Corée du Nord est l'un des derniers pays de la planète, où l'agriculture est presque totalement collectivisée : L'Etat confisque les récoltes et en redistribue une portion aux paysans.Dans la décennie 90, comme la Corée du Nord n'était plus en capacité de fournir suffisamment d'énergie, notamment d'électricité à son Peuple, Bill Clinton proposa son assistance énergétique au régime Totalitaire Nord-Coréen, en échange de l'arrt de son Programme Nucléaire Militaire. Mais l'Etat Nord-Coréen refusa.Depuis le début des années 90, la nourriture se faisait de plus en plus rare, mais à partir de 1994, une famine profonde s'installa dans le pays. Les premiers symptmes apparurent : des enfants aux ventres gonflés, la maladie de la pellagre, les diarrhées finissant en dysenteries, etc..Lorsque le système de distribution public de nourriture s'arrta complètement, les Nords-Coréens durent se débrouiller seuls pour trouver de quoi manger. Ils y consacraient tout leur temps et devaient faire preuve d'ingéniosité pour y parvenir, comme : arracher l'écorce des pins pour en faire de la farine, récupérer les grains de mas non digérés dans les excréments du bétail, concevoir des pièges pour capturer les animaux des champs, tendre des filets pour capturer les moineaux, etc..De surcrot, les Nord-Coréens devaient jongler avec les quelques heures de disponibilité d'électricité par semaine, et encore ne pouvant brancher qu'un seul appareil ou une seule ampoule de 60 watts à la fois.En 1997, en pleine Famine, Kim Jong-il créa le 27 septembre les Centres 927, des refuges pour les sans-abri, qui n'étaient en réalité que des prisons.D'autre part, le régime prévint la population que tous ceux qui seraient arrtés pour : vol, stockage, ou ventes de céréales, seraient considérés comme des gens qui : "bafouaient notre forme de socialisme", et risquaient donc la peine de mort.D'ailleurs, les fusillades publiques par les pelotons d'exécution sont courantes en Corée du Nord, et la population est obligée par centaines de citoyens, d'assister à ces monstrueuses exécutions arbitraires et sommaires.Barbara Demick nous dresse le sinistre bilan de cette Famine de masse, page 159 :"En 1998, entre six cent mille et deux millions de personnes étaient mortes de faim en Corée du Nord soit, pour l'estimation haute, près de dix pour cent de la population. A Chongjin, qui connut une famine précoce par rapport au reste du pays, le bilan atteignit peut-tre vingt pour cent. Les chiffres exacts ne seront jamais connus, car les hpitaux nord-coréens n'enregistrent pas l'inanition comme une cause de mort.Entre 1996 et 2005, Pyongyang reut l'équivalent de 2,4 milliards de dollars d'aide alimentaire, fournie en majeure partie par les Etats-Unis."L'auteur précise qu'en plus de la Famine engendrée par l'Etat Totalitaire de Pyongyang, celui-ci organisait ignominieusement le détournement d'une grande partie de cette aide alimentaire, pages 159 et 160 :"Des cargos remplis de céréales du Programme alimentaire mondial de l'ONU arrivèrent sur les quais de Chongjin à partir de 1998. Le militaires nord-coréens débarquaient la cargaison dont ils remplissaient ensuite des camions dont nul ne connaissait la destination. Une petite partie de la nourriture arrivait dans les écoles et les orphelinats, mais la majorité terminait sa course dans des entrepts militaires ou au marché noir. Il fallut près de dix ans à l'agence des Nations unies pour élaborer un système de contrle fiable. Fin 1998, le pire de la famine était passé. Non parce que la situation s'était améliorée, conjectura plus tard Mme Song, mais parce qu'il y avait moins de bouches à nourrir.Ceux qui devaient mourir étaient déjà morts."Les gens s'"habituaient" à voir des cadavres dans les rues, dans les trains... Dans les gares, voyant des tres humains inanimés depuis la veille, les employés finissaient par charger des piles de cadavres sur des charrettes à bras.Les rumeurs de cas de cannibalisme se propageaient également...Certains veulent faire porter la responsabilité uniquement sur le fils Kim Jong-il, pour tenter de préserver les décennies de Totalitarisme du père. Hors, c'est bien le père qui a instauré l'ensemble de ce système de Terreur de masse, et le fils a pris progressivement la relève au fil des années, ce que décrit Barbara Demick, page 127 :"La mort de Kim Il-sung ne changea pas grand-chose dans le pays. Kim Jong-il avait graduellement pris les rnes du pouvoir dans la décennie qui avait précédé le décès de son père. L'effondrement inévitable de l'économie couvait depuis des années et résultait du poids de sa propre inefficacité. Mais le Grand Dirigeant de Corée du Nord choisit bien son moment pour mourir ; un moment qui éviterait à son héritage d'tre terni par les évènements catastrophiques qui se profilaient. S'il avait vécu ne serait-ce que quelques mois de plus, les Nord-Coréens aujourd'hui ne pourraient plus parler avec nostalgie de la relative abondance qui existait durant son règne. Son trépas concida avec les derniers soubresauts de son utopie communiste."Le régime Totalitaire de Kim Il-sung a mis en place 51 catégories sociales, regroupées en trois couches : le "noyau-dur" (les sympathisants), les "ébranlés" (les indécis), et les "hostiles".Ceux qui sont considérés par le Parti comme en bas de l'échelle sociale, environ deux cent mille personnes (1 % de la population) sont détenus de faon permanente en camps de travail, véritables camps de concentration, copies conformes du Goulag Soviétique.Cette classification se transmet héréditairement sur trois générations. Celui qui est considéré comme "hostile" transmettra, malgré-lui, son statut à ses enfants.On retrouve les mmes types de camps qu'en Union Soviétique ou en Chine : les camps de travail ou "centres de rééducation", les "kyohwaso", destinés aux prisonniers de Droit Commun. Mais ceux qui sont encore plus effroyables sont ceux destinés aux prisonniers politiques. Ces camps se nomment "kwanliso" ou "centres de contrle et de gestion", sortes de colonies pénitentiaires ou camps de concentration étendus sur des kilomètres, contenant au total plus de 200 000 détenus.Kim Il-sung créa ces camps rapidement après son arrivée au Pouvoir, afin d'éliminer d'emblée tout risque d'opposition. Les prisonniers, souvent déportés avec leurs familles (enfants, parents, toute la fratrie) puisque "contaminées" par le "sang impure", y sont condamnés à perpétuité et y meurent la plupart du temps très rapidement à cause des infmes conditions de survie ; sur l'horreur de ces camps, confer l'indispensable témoignage de Kang Chol-Hwan Les Aquariums de Pyongyang.Les épouses quant à elles, sont obligées de divorcer.Comme tout régime Totalitaire Communiste, la Corée du Nord possède sa propre Police Politique : la "Protection de la sécurité nationale".Selon les témoignages, cette Police Politique détient le sinistre "record" du plus grand nombre d'agents délateurs par nombres d'habitants, puisqu'il y aurait : 1 AGENT POUR 50 CITOYENS. Battant mme le "record", historiquement détenu par la STASI de feue l'Allemagne de l'Est, avec 1 agent pour 180 habitants.L'espionnage des concitoyens est permanent avec l'aide : des miliciens de l'"Union de la Jeunesse Socialiste", la police des normes publiques et de la police mobile.Au pays Nord-Coréen tout est normalisé selon les exigences du Parti Totalitaire, nommé Parti du Travail :- Les tenues vestimentaires ne devant surtout pas ressembler aux vtements "Capitalistes" : pas de Jean, pas de t-shirt avec des inscriptions en alphabet latin, les cheveux longs pour les hommes sont limités à 5 centimètres, etc..- Interdiction de dépasser les quotas d'électricité.Pour contrler ces normes, la police mobile peut perquisitionner chez n'importe quel habitant, n'importe quand, mme de nuit.Tous les Nord-Coréens sont encouragés à la délation entre eux. Mme les enfants sont incités à dénoncer leurs parents.Parfois, pour n'importe quel motif futile, les gens disparaissent et on ne les revoit jamais...En Corée du Nord comme dans TOUS les pays Totalitaires Communistes, la répression est totale : l'endoctrinement, l'obligation d'idoltrie, de vénération de la dynastie des "Kim" sont tellement incontournables, que tenter de se révolter individuellement et/ou collectivement est inenvisageable, comme l'explique Barbara Demick, page 212 :"Les étudiants et intellectuels nord-coréens ne se risquent pas à s'organiser en opposition comme le firent leurs homologues des autres pays communistes. Pas de printemps de Prague ou de place Tian'anmen. Le niveau de répression est tel, en Corée du Nord, qu'aucune résistance n'a jamais germé. Toute activité dirigée contre le gouvernement entrane des conséquences sinistres à l'encontre du protestataire, mais aussi de sa famille plus ou moins proche. Dans un régime qui cherche à purger le sang impur sur trois générations, la punition s'étend aux parents, grands-parents, frères, soeurs, nièces, neveux et cousins. "Beaucoup de gens pensent que, quitte à se sacrifier, autant donner sa vie pour chasser ce régime totalitaire. Mais vous n'tes pas le seul puni. Et votre famille vivra un enfer", m'a confié un transfuge."Les évadés de Corée du Nord passent principalement par la très longue frontière de près de 1400 kms séparant les deux pays, plutt que de prendre le risque de tenter une évasion suicidaire, par l'infranchissable zone DMZ démilitarisée du 38ème parallèle, séparant les deux Corées.Voici le bilan du nombre d'exilés, page 228 :"Entre la fin de la guerre de Corée et la fuite de Mi-ran en octobre 1998, en près d'un demi-siècle donc, seuls neuf cent vingt-trois Nord-Coréens avaient fait défection. Un chiffre ridicule, quand on sait que du temps du Mur de Berlin, près de vingt et un mille Allemands de l'Est passaient tous les ans à l'Ouest."(...) "La situation changea à la fin des années quatre-vingt-dix. La famine et les réformes économiques en Chine donnèrent de nouvelles motivations aux Nord-Coréens."(...) "Le nombre de transfuges s'accrut de manière exponentielle. En 2001, on estimait que cent mille Nord-Coréens s'étaient enfuis en Chine. Un petit pourcentage finit ensuite en Corée du Sud."Dans le mme temps, des dizaines de milliers de Nord-Coréennes ont été vendues à des Chinois ou des "maris" Chinois.A la fin 2008, vivaient en Corée du Sud : 15 057 transfuges Nord-Coréens sur une population Sud-Coréenne de 44 millions d'habitants.La Corée du Sud essaye d'intégrer le mieux possible ces exilés Nord-Coréens, et commence à s'organiser dans le cas d'une éventuelle future réunification entre les deux Corées.Les Sud-Coréens tentent de s'inspirer de différents modèles, comme celui évidemment, de la réunification entre l'Allemagne de l'Est et celle de l'Ouest.Tragiquement, contre toute attente, le régime Totalitaire Communiste de Corée du Nord a survécu : à la chute du Mur de Berlin en 1989, à l'effondrement de l'U.R.S.S. en 1991, aux réformes économiques en Chine, à la mort en 1994, de son criminel de gourou Kim Il-sung, à la famine de la décennie 90, etc..Aujourd'hui Kim Jong-il a 70 ans, il est malade, mais semble avoir, dramatiquement, organisé la continuité de sa despotique succession dynastique, entre son beau-frère, Jang Song-taek et son fils cadet : Kim Jong-un.Il ne reste plus qu'à espérer pour le Peuple Nord-Coréen, tristement momifié dans le Totalitarisme Communiste depuis plus de 60 ans, que cette filiation Étatique Totalitaire Communiste cesse au plus vite et définitivement, pour qu'il puisse enfin recouvrer, voire pour les plus jeunes générations..., découvrir : la LIBERTE et la DEMOCRATIE !Confer également d'autres ouvrages aussi passionnants sur le mme thème, de :- Pierre Rigoulot Corée du Nord, Etat voyou ;- Kang Chol-Hwan Les Aquariums de Pyongyang ;- Juliette Morillot et Dorian Malovic Evadés de Corée Du Nord : Témoignages ;- Sophie delaunay et Marine Buissonnière Je regrette d'tre né là-bas : Corée du Nord : l'enfer et l'exil.




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Product Details

EAN : 9782226217394
Weight : 1 pounds
Height : 2 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Barbara Demick
Binding : Broché
Manufacturer : Editions Albin Michel
PublicationDate : 2010-11-10
Publisher : Editions Albin Michel
SKU : 749782226217394
Studio : Editions Albin Michel

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