Prix : EUR 6,80
This review is from : Un léopard sur le garrot : Chroniques d'un médecin nomade
un parcours très riche .
Dans son livre Jean-Christophe RUFIN nous livre ce qui l'a mené à devenir médecin, son parcours en tant que médecin, son engagement dans des organisations humanitaires comme médecin sans frontière (et d'autres par la suite) puis son action en politique et surtout son amour de l'écriture.Une vie bien remplie où il nous livre ses sentiments vis à vis de la médecine si proche et parfois éloignée de "l'humanisme".Il n'en devient que plus humain lorsqu'il nous dit que son pire regrt est d'avoir "volé sa mort" à une patiente sur laquelle il s'est acharné alors qu'elle voulait mourir en paix.Il nous parle du monde de la politique, de l'édition et des travers de l'homme visant au pouvoir.Un livre très intéressant qui montre combien l'amour et l'admiration que l'on peut avoir pour grand-père peut influencer toute une vie!
un parcours très riche .
Dans son livre Jean-Christophe RUFIN nous livre ce qui l'a mené à devenir médecin, son parcours en tant que médecin, son engagement dans des organisations humanitaires comme médecin sans frontière (et d'autres par la suite) puis son action en politique et surtout son amour de l'écriture.Une vie bien remplie où il nous livre ses sentiments vis à vis de la médecine si proche et parfois éloignée de "l'humanisme".Il n'en devient que plus humain lorsqu'il nous dit que son pire regrt est d'avoir "volé sa mort" à une patiente sur laquelle il s'est acharné alors qu'elle voulait mourir en paix.Il nous parle du monde de la politique, de l'édition et des travers de l'homme visant au pouvoir.Un livre très intéressant qui montre combien l'amour et l'admiration que l'on peut avoir pour grand-père peut influencer toute une vie!
Un léopard sur le garrot : Chroniques d'un médecin nomade Reviews
Comme Avicenne ... .
Un léopard sur le garrot, de Jean Christophe Rufin.Il n'y a rien que j'abomine autant que les autobiographies et les autobiographes ! Ce sont là, pour moi, que de vaines tentatives visant plus à se convaincre soi-mme de ses propres qualités, qu'une édification de son prochain ; un comble de la fatuité qui ne mérite pas le moindre égard. Je fais là une différence d'avec le biographe, dont les visées sont de nous rendre proche un illustre personnage, un inconnu qui mérite une reconnaissance'Cette autosuffisance, qui confine à l'exhibitionnisme le plus dur, ne trouve pas d'argument qui puisse me détendre ; pourtant, en toute règle il est des exceptions.Lorsque j'ai su que Jean Christophe Rufin) avait écrit une autobiographie ' modestement sous-titrée chronique d'un médecin nomade ' et, sachant que j'ai beaucoup d'estime pour cet écrivain aux multiples facettes ; j'en fus très embarrassé. L'homme était-il descendu si bas qu'il s'adonne désormais à la contemplation de lui-mme ?Il me fallait éclaircir cela au plus tt, vaincre mon angoisse d'assister à la chute d'une image discrète, et la fin d'une plume agile à conduire en des mondes inconnus et propres à faire rver'Encore une fois, le rythme soutenu, la qualité de la langue me prirent dès les premières lignes. C'est avec sa vigueur habituelle que Jean Christophe Rufin nous plonge dans une aventure qui se distingue du commun, son histoire. Le personnage apparait sous les traits d'un homme généreux au caractère entier, que seuls ses idéaux peuvent contraindre. Il peint les dessous d'un monde manipulé par les médias, n'hésite pas à dévtir quelques gloires de leurs atours de lumière, de mettre en scène ses propres échecs sur le ton de la comédie. Au long de ce livre, on rencontre une foule de personnages dont seul l'écrivain peut dessiner le portrait, sans pour autant faire un crime de lèse majesté, car c'est là son talent. Une disposition que Jean Christophe Rufin explique très bien en décrivant sa manière de voir la médecine, telle la conoit qu'il et aime à la pratiquer ; une médecine qu'Avicenne lui-mme n'envisageait pas autrement qu'humaine et philosophique.Comme toujours avec les livres de Jean Christophe Rufin, c'est dans un tourbillon que le lecteur est pris, une spirale qui ne le lchera pas avant la fin du livre.Un léopard sur le garrot : Chroniques d'un médecin nomade
Comme Avicenne ... .
Un léopard sur le garrot, de Jean Christophe Rufin.Il n'y a rien que j'abomine autant que les autobiographies et les autobiographes ! Ce sont là, pour moi, que de vaines tentatives visant plus à se convaincre soi-mme de ses propres qualités, qu'une édification de son prochain ; un comble de la fatuité qui ne mérite pas le moindre égard. Je fais là une différence d'avec le biographe, dont les visées sont de nous rendre proche un illustre personnage, un inconnu qui mérite une reconnaissance'Cette autosuffisance, qui confine à l'exhibitionnisme le plus dur, ne trouve pas d'argument qui puisse me détendre ; pourtant, en toute règle il est des exceptions.Lorsque j'ai su que Jean Christophe Rufin) avait écrit une autobiographie ' modestement sous-titrée chronique d'un médecin nomade ' et, sachant que j'ai beaucoup d'estime pour cet écrivain aux multiples facettes ; j'en fus très embarrassé. L'homme était-il descendu si bas qu'il s'adonne désormais à la contemplation de lui-mme ?Il me fallait éclaircir cela au plus tt, vaincre mon angoisse d'assister à la chute d'une image discrète, et la fin d'une plume agile à conduire en des mondes inconnus et propres à faire rver'Encore une fois, le rythme soutenu, la qualité de la langue me prirent dès les premières lignes. C'est avec sa vigueur habituelle que Jean Christophe Rufin nous plonge dans une aventure qui se distingue du commun, son histoire. Le personnage apparait sous les traits d'un homme généreux au caractère entier, que seuls ses idéaux peuvent contraindre. Il peint les dessous d'un monde manipulé par les médias, n'hésite pas à dévtir quelques gloires de leurs atours de lumière, de mettre en scène ses propres échecs sur le ton de la comédie. Au long de ce livre, on rencontre une foule de personnages dont seul l'écrivain peut dessiner le portrait, sans pour autant faire un crime de lèse majesté, car c'est là son talent. Une disposition que Jean Christophe Rufin explique très bien en décrivant sa manière de voir la médecine, telle la conoit qu'il et aime à la pratiquer ; une médecine qu'Avicenne lui-mme n'envisageait pas autrement qu'humaine et philosophique.Comme toujours avec les livres de Jean Christophe Rufin, c'est dans un tourbillon que le lecteur est pris, une spirale qui ne le lchera pas avant la fin du livre.Un léopard sur le garrot : Chroniques d'un médecin nomade
Un léopard sur le garrot : Chroniques d'un médecin nomade Opinions
Quel talent ! .
On aurait apprécié que cette autobiographie soit écrite plus tt, pour mieux connatre son auteur. le personnage est en effet multiple, d'aucuns diront instable. Est-il m par l'ambition, la curiosité de tout ou plus simplement par le sentiment de ne pas tre arrivé là où il veut aller. On découvre dans cet ouvrage, remarquablement écrit, toute la richesse de JC. Rufin. On comprend que ses Romans sont pour lui un aboutissement et que la vie n'est là que pour irriguer le terrain sur lequel son imagination créatrice fera natre son oeuvre romanesque.A la différence d'autres autobiographies, "Un léopard sur le garrot" sait faire en outre la part des choses entre les échecs et les succès, les convictions et les interrogations.Mais d'un autre cté, cette autobiographie ne vient-elle pas aussi trop tt? Car l'auteur est encore un homme jeune, dont le destin ne s'arrte pas avec ce "léopard"....Attendons donc la suite, sans doute imprévisible !En conclusion, un ouvrage passionnant, indispensable pour quiconque accompagne l'auteur sur sa longue piste
Quel talent ! .
On aurait apprécié que cette autobiographie soit écrite plus tt, pour mieux connatre son auteur. le personnage est en effet multiple, d'aucuns diront instable. Est-il m par l'ambition, la curiosité de tout ou plus simplement par le sentiment de ne pas tre arrivé là où il veut aller. On découvre dans cet ouvrage, remarquablement écrit, toute la richesse de JC. Rufin. On comprend que ses Romans sont pour lui un aboutissement et que la vie n'est là que pour irriguer le terrain sur lequel son imagination créatrice fera natre son oeuvre romanesque.A la différence d'autres autobiographies, "Un léopard sur le garrot" sait faire en outre la part des choses entre les échecs et les succès, les convictions et les interrogations.Mais d'un autre cté, cette autobiographie ne vient-elle pas aussi trop tt? Car l'auteur est encore un homme jeune, dont le destin ne s'arrte pas avec ce "léopard"....Attendons donc la suite, sans doute imprévisible !En conclusion, un ouvrage passionnant, indispensable pour quiconque accompagne l'auteur sur sa longue piste
a fond la forme .
Le parcours de jean christophe rufin tout simplement, enfin tout simplement c'est vite dit: médecine, sciences po, écrivain, ambassadeur (a c'est pour les boulots) afrique, asie, amérique,(ne citons pas les pays, les continents c'est plus rapide). Ce livre est un voyage à travers la vie d'un homme sympathique, intélligent et certainnement "insomniaque".Au fait mr rufin pour votre vie de famille, il vous reste du temps?? A lire pour tous ceux qui aiment les parcours hors du commun
Le parcours de jean christophe rufin tout simplement, enfin tout simplement c'est vite dit: médecine, sciences po, écrivain, ambassadeur (a c'est pour les boulots) afrique, asie, amérique,(ne citons pas les pays, les continents c'est plus rapide). Ce livre est un voyage à travers la vie d'un homme sympathique, intélligent et certainnement "insomniaque".Au fait mr rufin pour votre vie de famille, il vous reste du temps?? A lire pour tous ceux qui aiment les parcours hors du commun
manuel de survie en ONG médicale .
Comme tous les livres de Rufin, belle écriture simple et directe.Une autobiographie qui en apprend plus sur le monde médical, ce qui le fait courir, et ce qui le freine.Un manuel de survie en ONG, qui m'a fait penser au livre de l'ex femme d'Eric Besson Sylvie Brunel "Frontières" (2003).
Comme tous les livres de Rufin, belle écriture simple et directe.Une autobiographie qui en apprend plus sur le monde médical, ce qui le fait courir, et ce qui le freine.Un manuel de survie en ONG, qui m'a fait penser au livre de l'ex femme d'Eric Besson Sylvie Brunel "Frontières" (2003).
Médecin et diplomate... .
La médecine est le véritable sujet de ce livre . Dans cette chronique autobiographique, l'auteur ne perd jamais des yeux son grand-père qui fut médecin et humaniste. Et nous voilà caracolant derrière le jeune étudiant, l'interne des hpitaux, le psychiatre, le militant humanitaire, le diplomate et enfin l'écrivain. Écriture vive, propos parfois peu amène (amertume ?)Le champ recouvert est vaste, hyper ' intéressant. L'essentiel n'est-il pas de faire découvrir au lecteur, brave béotien, les rouages de sociétés et d'organisations dont il ne peroit que l'écume ? Mon projet, en embrassant la carrière médicale, n'était pas seulement de faire l'usage du stéthoscope' La volonté d'engagement, l'humanisme en acte, l'ancrage littéraire, tous ces idéaux étaient pour moi au principe de l'activité mystérieuse dont je suis témoin depuis l'enfance et qu'on appelle la médecine. Tout cela je l'ai rejoint par le détour d'une carrière qui, en cheminant sur les marges, m'a finalement conduit jusqu'où je voulais aller.
La médecine est le véritable sujet de ce livre . Dans cette chronique autobiographique, l'auteur ne perd jamais des yeux son grand-père qui fut médecin et humaniste. Et nous voilà caracolant derrière le jeune étudiant, l'interne des hpitaux, le psychiatre, le militant humanitaire, le diplomate et enfin l'écrivain. Écriture vive, propos parfois peu amène (amertume ?)Le champ recouvert est vaste, hyper ' intéressant. L'essentiel n'est-il pas de faire découvrir au lecteur, brave béotien, les rouages de sociétés et d'organisations dont il ne peroit que l'écume ? Mon projet, en embrassant la carrière médicale, n'était pas seulement de faire l'usage du stéthoscope' La volonté d'engagement, l'humanisme en acte, l'ancrage littéraire, tous ces idéaux étaient pour moi au principe de l'activité mystérieuse dont je suis témoin depuis l'enfance et qu'on appelle la médecine. Tout cela je l'ai rejoint par le détour d'une carrière qui, en cheminant sur les marges, m'a finalement conduit jusqu'où je voulais aller.
Quand l'humanisme saisit le médecin .
J'ai emprunté ce livre offert à mon fils qui se destine aux études de médecine.Vivant dans un milieu de médecin, je comprends l'engagement discret et sensible de l'auteur dans le monde de la souffrance.Jean-Christophe Rufin retrace sa vie d'engagements humanitaires : l'humanité par les études laborieuses de médecine et ses anecdotes croustillantes, ses portraits bien croqués, avec humour, de mandarins, professeurs de médecine hautains, puis MSF des premiers temps, celui du médiatique Kouchner à la recherche des coups (confirmation de l'étude de Pierre Péan Le monde selon K.), puis de la vie en hpital, de ces aventures ministérielles, consulaires, politiques, de nouveau humanitaires (ACF) et autres.L'auteur que je découvre (il est réputé pour les romans "l'Abyssin" et "Rouge Brésil") me plat.J'apprécie ses qualités de romancier :"La médecine et l'écriture romanesque sont d'abord toutes les deux des arts du regard. Parmi les métiers contemporains, il en existe peu qui contraignent - et enseignent- à regarder les autres. Le médecin, lui, est dressé à l'observation."Sa mission actuelle d'ambassadeur de France au Sénégal lui inspirera sans nul doute d'autre matière à roman. Le style littéraire me rappelle celui d'un autre ambassadeur, en Mauritanie, académicien, feu Jean-Franois Deniau.
J'ai emprunté ce livre offert à mon fils qui se destine aux études de médecine.Vivant dans un milieu de médecin, je comprends l'engagement discret et sensible de l'auteur dans le monde de la souffrance.Jean-Christophe Rufin retrace sa vie d'engagements humanitaires : l'humanité par les études laborieuses de médecine et ses anecdotes croustillantes, ses portraits bien croqués, avec humour, de mandarins, professeurs de médecine hautains, puis MSF des premiers temps, celui du médiatique Kouchner à la recherche des coups (confirmation de l'étude de Pierre Péan Le monde selon K.), puis de la vie en hpital, de ces aventures ministérielles, consulaires, politiques, de nouveau humanitaires (ACF) et autres.L'auteur que je découvre (il est réputé pour les romans "l'Abyssin" et "Rouge Brésil") me plat.J'apprécie ses qualités de romancier :"La médecine et l'écriture romanesque sont d'abord toutes les deux des arts du regard. Parmi les métiers contemporains, il en existe peu qui contraignent - et enseignent- à regarder les autres. Le médecin, lui, est dressé à l'observation."Sa mission actuelle d'ambassadeur de France au Sénégal lui inspirera sans nul doute d'autre matière à roman. Le style littéraire me rappelle celui d'un autre ambassadeur, en Mauritanie, académicien, feu Jean-Franois Deniau.
Cons Review
Rufin qui es-tu ? .
Le dernier ouvrage de l'auteur de L'Abyssin nous parle cette fois de lui, le médecin petit-fils de médecin, de son enfance, de ses études, des son aversion pour les mandarins , de son expérience en tant que praticien, et, au final, son expérience dans l'humanitaire...et la politique. Autres lieux, autres maeurs ! On a le droit de préférer les pages concernant sa vision de la médecine (de superbes métaphores) aux détails de vicissitudes et magouilles de Médecins sans Frontières et ACF...jusqu'à son arrivée au fauteuil d' embassadeur en Afrique...
Le dernier ouvrage de l'auteur de L'Abyssin nous parle cette fois de lui, le médecin petit-fils de médecin, de son enfance, de ses études, des son aversion pour les mandarins , de son expérience en tant que praticien, et, au final, son expérience dans l'humanitaire...et la politique. Autres lieux, autres maeurs ! On a le droit de préférer les pages concernant sa vision de la médecine (de superbes métaphores) aux détails de vicissitudes et magouilles de Médecins sans Frontières et ACF...jusqu'à son arrivée au fauteuil d' embassadeur en Afrique...
Serment d'hypocrite .
Une première moitié de cette autobiographie (et au passage auto-promotion commerciale de l'oeuvre littéraire) est consacrée à la description du monde hospitalo-universitaire trente ans en arrière et à nous montrer l'errance dans les choix de vie de l'auteur. Ce qu'il convient néanmoins de respecter puisque tout un chacun n'est pas forcément touché par la grce d'une vocation dès sa prime jeunesse. Voire à l'état adulte semble-t-il...Jusque là, le lecteur se laisse bercer...Puis débute une seconde partie, où l'auteur brocarde "la dangeureuse secte des urgentistes". Là, le désaccord apparat. En effet, celle-ci est désormais devenue le seul recours de la population face :- à la désaffection de la médecine libérale,- à la fermeture des services hospitaliers et des cliniques privées sur le monde extérieur, sur son lot de malades que l'on affuble du qualificatif de "non programmés" (sic).Enfin, cerise sur le gteau, ce "médecin" avoue qu'il fait sienne la doctrine d'un de ses anés qui considère qu'il convient de ne pas se presser pour aller au chevet d'une urgence médicale (en gros, ceux qui "doivent" mourir le feront alors !!!). Selon le mme raisonnement, le SAMU et les tortionnaires qui le composent sont tranés plus bas que terre. La population, et particulièrement celui ou celle dont la vie a été sauvegardée, appréciera. Il est certain, Monsieur l'Ambassadeur - membre de l'Académie Franaise - Prix Goncourt, lorsqu'on fait partie de la France "d'en haut", il est inutile de s'inquiéter : la plus grande diligence, les meilleurs soins et un lit prioritaire vous seront dévolus à l'Hpital du Val de Grce, et l'on oubliera, pour un temps, les valeurs que vous colportez.Une dernière remarque, monsieur l'Académicien, votre livre est malheureusement émaillé d'un certain nombre de fautes d'orthographe et de grammaire...
Une première moitié de cette autobiographie (et au passage auto-promotion commerciale de l'oeuvre littéraire) est consacrée à la description du monde hospitalo-universitaire trente ans en arrière et à nous montrer l'errance dans les choix de vie de l'auteur. Ce qu'il convient néanmoins de respecter puisque tout un chacun n'est pas forcément touché par la grce d'une vocation dès sa prime jeunesse. Voire à l'état adulte semble-t-il...Jusque là, le lecteur se laisse bercer...Puis débute une seconde partie, où l'auteur brocarde "la dangeureuse secte des urgentistes". Là, le désaccord apparat. En effet, celle-ci est désormais devenue le seul recours de la population face :- à la désaffection de la médecine libérale,- à la fermeture des services hospitaliers et des cliniques privées sur le monde extérieur, sur son lot de malades que l'on affuble du qualificatif de "non programmés" (sic).Enfin, cerise sur le gteau, ce "médecin" avoue qu'il fait sienne la doctrine d'un de ses anés qui considère qu'il convient de ne pas se presser pour aller au chevet d'une urgence médicale (en gros, ceux qui "doivent" mourir le feront alors !!!). Selon le mme raisonnement, le SAMU et les tortionnaires qui le composent sont tranés plus bas que terre. La population, et particulièrement celui ou celle dont la vie a été sauvegardée, appréciera. Il est certain, Monsieur l'Ambassadeur - membre de l'Académie Franaise - Prix Goncourt, lorsqu'on fait partie de la France "d'en haut", il est inutile de s'inquiéter : la plus grande diligence, les meilleurs soins et un lit prioritaire vous seront dévolus à l'Hpital du Val de Grce, et l'on oubliera, pour un temps, les valeurs que vous colportez.Une dernière remarque, monsieur l'Académicien, votre livre est malheureusement émaillé d'un certain nombre de fautes d'orthographe et de grammaire...
Product Details
EAN : 9782070359912Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 8 inches
Width : 5 inches
Author : Jean-Christophe Rufin
Binding : Broché
Manufacturer : Gallimard
PublicationDate : 2009-05-15
Publisher : Gallimard
SKU : 2070359913
Studio : Gallimard
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