Prix : EUR 21,90
This review is from : Le pouvoir ne se partage pas: Conversations avec François Mitterrand
Orgueil et préjugés... .
Après une rapide présentation de son parcours notamment auprès de Georges Pompidou, Edouard Balladur rend compte de ses conversations avec Franois Mitterrand, président de la République, pendant les deux années de "cohabitation" au cours desquelles il a été Premier ministre. Il raconte aussi ses difficultés avec la majorité parlementaire qui le soutenait et ses principaux dirigeants (Chirac bien sr, Giscard, mais aussi Bayrou et quelques autres). Chemin faisant, le lecteur peut savourer les portraits plus ou moins fouillés de ces mme dirigeants, mais aussi de quelques socialistes. Mais, à travers les échanges avec Franois Mitterrand, tant dans leur déroulement que dans leur commentaire, on découvre Edouard Balladur, fier et indépendant, voulant exercer tout le pouvoir d'un Premier ministre, et Franois Mitterrand, rusé et obstiné, voulant conserver le sien malgré la cohabitation et la maladie. Pour l'un comme pour l'autre, "le pouvoir ne se partage pas"... sauf par obligation dans le cadre assez étroit de la Constitution. On sent une estime mutuelle des "combattants", avouée par le narrateur et apparente pour celui dont le discours est rapporté, animés tous deux d'un certain sens de l'Etat malgré leurs divergences idéologiques et culturelles.Ce qui frappe le lecteur, c'est le souci d'indépendance et d'honnteté d'Edouard Balladur, qui parait l'animer du début à la fin et auquel d'ailleurs il attribue une partie de son échec à l'élection présidentielle de 1995. Par contre il exprime sans beaucoup les développer ni les justifier des convictions économiques libérales qui, aujourd'hui plus encore qu'hier, mériteraient d'tre confrontées au souci de justice et au sens de l'Etat qu'il prétend par ailleurs promouvoir.C'est la raison du titre de mon commentaire, probablement plus critique que ma pensée réelle. J'aurais presque pu dire: "Un homme d'Etat intelligent...", mais, comme il fait beaucoup d'éloges de la fidélité de Nicolas Sarkozy, je préfère penser qu'un homme d'Etat doit toujours s'interroger sur ses choix politiques en matière économique... En tout cas une lecture passionnante surtout pour ceux qui ont connu cette période là.
Orgueil et préjugés... .
Après une rapide présentation de son parcours notamment auprès de Georges Pompidou, Edouard Balladur rend compte de ses conversations avec Franois Mitterrand, président de la République, pendant les deux années de "cohabitation" au cours desquelles il a été Premier ministre. Il raconte aussi ses difficultés avec la majorité parlementaire qui le soutenait et ses principaux dirigeants (Chirac bien sr, Giscard, mais aussi Bayrou et quelques autres). Chemin faisant, le lecteur peut savourer les portraits plus ou moins fouillés de ces mme dirigeants, mais aussi de quelques socialistes. Mais, à travers les échanges avec Franois Mitterrand, tant dans leur déroulement que dans leur commentaire, on découvre Edouard Balladur, fier et indépendant, voulant exercer tout le pouvoir d'un Premier ministre, et Franois Mitterrand, rusé et obstiné, voulant conserver le sien malgré la cohabitation et la maladie. Pour l'un comme pour l'autre, "le pouvoir ne se partage pas"... sauf par obligation dans le cadre assez étroit de la Constitution. On sent une estime mutuelle des "combattants", avouée par le narrateur et apparente pour celui dont le discours est rapporté, animés tous deux d'un certain sens de l'Etat malgré leurs divergences idéologiques et culturelles.Ce qui frappe le lecteur, c'est le souci d'indépendance et d'honnteté d'Edouard Balladur, qui parait l'animer du début à la fin et auquel d'ailleurs il attribue une partie de son échec à l'élection présidentielle de 1995. Par contre il exprime sans beaucoup les développer ni les justifier des convictions économiques libérales qui, aujourd'hui plus encore qu'hier, mériteraient d'tre confrontées au souci de justice et au sens de l'Etat qu'il prétend par ailleurs promouvoir.C'est la raison du titre de mon commentaire, probablement plus critique que ma pensée réelle. J'aurais presque pu dire: "Un homme d'Etat intelligent...", mais, comme il fait beaucoup d'éloges de la fidélité de Nicolas Sarkozy, je préfère penser qu'un homme d'Etat doit toujours s'interroger sur ses choix politiques en matière économique... En tout cas une lecture passionnante surtout pour ceux qui ont connu cette période là.
Le pouvoir ne se partage pas: Conversations avec François Mitterrand Reviews
talent mémoire et style conjugés .
Un ouvrage remarquable, tant par le talent et l'humour discret de l'homme politique que par le style avec lequel il relate ses relations avec Franois Mitterand du temps ou il était son Premier ministre. Le verbatim des remarques du Président apporte un complément essentiel aux nombreux ouvrages qui depuis des décenneies tentent de donner une vue d'ensemble d'un nomme éminemment complexe. Mais ce livre montre aussi ce que les Franas ont perdu en ne choisissant pas l'auteur comme son successeur.Alain Bernheim
talent mémoire et style conjugés .
Un ouvrage remarquable, tant par le talent et l'humour discret de l'homme politique que par le style avec lequel il relate ses relations avec Franois Mitterand du temps ou il était son Premier ministre. Le verbatim des remarques du Président apporte un complément essentiel aux nombreux ouvrages qui depuis des décenneies tentent de donner une vue d'ensemble d'un nomme éminemment complexe. Mais ce livre montre aussi ce que les Franas ont perdu en ne choisissant pas l'auteur comme son successeur.Alain Bernheim
Le pouvoir ne se partage pas: Conversations avec François Mitterrand Opinions
D'un grand intért historique et politique... avec du style et sans polémique ! .
Le sujet est pour le moins attractif ! Edouard Balladur nous propose le détail de ses rencontres régulières avec Franois Mitterrand lors de la seconde cohabitation et il réussit un exercice qui aurait pu tre délicat : aucun voyeurisme, beaucoup de retenu, tant vis à vis de Jacques Chirac que du Président de l'époque, des petites histoires et un récit de l'intérieur de deux années à Matignon.Ce livre devrait intéresser tous ceux qui veulent comprendre ce qu'est l'exercice du pouvoir, ce que vécurent les responsables politiques principaux à cette époque et décrypter les évènements d'alors (Rwanda, négociations du GATT, campagne présidentielle, etc.).Bref, un livre qui fera date et qui est une référence dans le genre.
D'un grand intért historique et politique... avec du style et sans polémique ! .
Le sujet est pour le moins attractif ! Edouard Balladur nous propose le détail de ses rencontres régulières avec Franois Mitterrand lors de la seconde cohabitation et il réussit un exercice qui aurait pu tre délicat : aucun voyeurisme, beaucoup de retenu, tant vis à vis de Jacques Chirac que du Président de l'époque, des petites histoires et un récit de l'intérieur de deux années à Matignon.Ce livre devrait intéresser tous ceux qui veulent comprendre ce qu'est l'exercice du pouvoir, ce que vécurent les responsables politiques principaux à cette époque et décrypter les évènements d'alors (Rwanda, négociations du GATT, campagne présidentielle, etc.).Bref, un livre qui fera date et qui est une référence dans le genre.
La cohabitation griffes... dedans .
Version du cté Balladur de la cohabitation de 1993 à 1995. C'est toujours difficile de lire de tels témoignages quand l'autre personnage concerné, Mitterrand, n'est plus là pour donner sa propre version. Attali s'était risqué à le faire du vivant de Mitterrand et on avait vu une vive réaction de celui-ci.A lire Balladur, on se dit qu'il aurait sans doute fait un bon président, mais qu'il était sans doute pas assez "griffu" et surtout dépourvu d'un parti politique pour le soutenir. Finalement, ce qui s'est passé était dans l'ordre des choses, mais, peut-tre, pas dans l'intért de la France.On retrouve le caractère sophistiqué et parfois précieux du personnage dans son écriture, bien agréable à lire.
Version du cté Balladur de la cohabitation de 1993 à 1995. C'est toujours difficile de lire de tels témoignages quand l'autre personnage concerné, Mitterrand, n'est plus là pour donner sa propre version. Attali s'était risqué à le faire du vivant de Mitterrand et on avait vu une vive réaction de celui-ci.A lire Balladur, on se dit qu'il aurait sans doute fait un bon président, mais qu'il était sans doute pas assez "griffu" et surtout dépourvu d'un parti politique pour le soutenir. Finalement, ce qui s'est passé était dans l'ordre des choses, mais, peut-tre, pas dans l'intért de la France.On retrouve le caractère sophistiqué et parfois précieux du personnage dans son écriture, bien agréable à lire.
Instructif .
Livre très intéressant, non polémique et parfaitement bien écrit. On y découvre un peu plus les arcanes du pouvoir et on apprend à mieux connatre son auteur, son message pour la France, son intégrité et son sens de l'État.
Livre très intéressant, non polémique et parfaitement bien écrit. On y découvre un peu plus les arcanes du pouvoir et on apprend à mieux connatre son auteur, son message pour la France, son intégrité et son sens de l'État.
la chaise à porteurs ne se partage pas .
Ce sous titre de mauvais got pour rappeler celui de nombreux caricaturistes qui avaient affublé l'auteur de ce livre,de cet archaique moyen de transport.Cela peut-tre parce que cet homme politique présente une apparence,un quant à soi marqué dans le "microcosme".Il a néanmoins en deux ans à Matignon,libéré une bonne partie de l'économie de sa gangue étatique.Mais,dans l'univers audiovisuel,l'anecdotique,l'attrait du superficiel pour épater le gogo ne comptent-ils pas avant tout?Voir un "faux paysan à moustaches" (1)mais vrai bateleur dont le titre de gloire est d'avoir arraché quelques planches à la devanture d'un restaurant populaire devenir la coqueluche des médias audiovisuels et le quasi matre à penser de certaines tendances politico-environnementales n'en est-il pas un savoureux exemple?Ceci pour observer que si M.Balladur (nonobstant l'affaire du CIP qui a surtout été mal préparée et expliquée), n'était pas le mieux placé pour carésser les bovins dans le sens du poil ,ni pour exécuter un pas de danse sur une table de bistrot com'(me parait-il ce fut le cas.(sur injonction de ses conseillers?)Entre le vrai libéral et le soi-disant rad-soc,autrement dit entre M.Balladur et M.Chirac, les franais ont-ils fait le bon choix? Ce livre peut contribuer à les éclairer.A propos de son contenu proprement dit qui concerne principalement les entretiens Mitterrand_Balladur pendant les deux ans de cohabitation; on peut employer les termes de"méfiance tempérée par un respect mutuel". Et pour résumer cet ouvrage on peut citer M.Balladur décidant de sa candidature :"j'étais le seul à défendre la modernisation et l'ouverture au monde de notre pays contre un populisme étatiste et un socialisme suranné qui tous deux,prisonniers d'une vision passéiste se retrouvaient associés pour défendre le statu-quo.Fermez le ban(1)jacques julliard in "le nouvel observateur"
Ce sous titre de mauvais got pour rappeler celui de nombreux caricaturistes qui avaient affublé l'auteur de ce livre,de cet archaique moyen de transport.Cela peut-tre parce que cet homme politique présente une apparence,un quant à soi marqué dans le "microcosme".Il a néanmoins en deux ans à Matignon,libéré une bonne partie de l'économie de sa gangue étatique.Mais,dans l'univers audiovisuel,l'anecdotique,l'attrait du superficiel pour épater le gogo ne comptent-ils pas avant tout?Voir un "faux paysan à moustaches" (1)mais vrai bateleur dont le titre de gloire est d'avoir arraché quelques planches à la devanture d'un restaurant populaire devenir la coqueluche des médias audiovisuels et le quasi matre à penser de certaines tendances politico-environnementales n'en est-il pas un savoureux exemple?Ceci pour observer que si M.Balladur (nonobstant l'affaire du CIP qui a surtout été mal préparée et expliquée), n'était pas le mieux placé pour carésser les bovins dans le sens du poil ,ni pour exécuter un pas de danse sur une table de bistrot com'(me parait-il ce fut le cas.(sur injonction de ses conseillers?)Entre le vrai libéral et le soi-disant rad-soc,autrement dit entre M.Balladur et M.Chirac, les franais ont-ils fait le bon choix? Ce livre peut contribuer à les éclairer.A propos de son contenu proprement dit qui concerne principalement les entretiens Mitterrand_Balladur pendant les deux ans de cohabitation; on peut employer les termes de"méfiance tempérée par un respect mutuel". Et pour résumer cet ouvrage on peut citer M.Balladur décidant de sa candidature :"j'étais le seul à défendre la modernisation et l'ouverture au monde de notre pays contre un populisme étatiste et un socialisme suranné qui tous deux,prisonniers d'une vision passéiste se retrouvaient associés pour défendre le statu-quo.Fermez le ban(1)jacques julliard in "le nouvel observateur"
Cons Review
Ennui et suffisance .
Il m'arrive rarement de ne pas aller au bout d'un livre, mme lorsque je découvre, à la lecture, qu'il est médiocre. Ici, le courage m'a manqué.Je n'incrimine pas le style, ni les opinions de son auteur, en particulier les opinions politiques qu'il a parfaitement le droit de défendre.Je lui reproche seulement sa prétention, sa suffisance, l'aveuglement que son parti-pris lui dicte. Mitterrand, selon Balladur, n'est sincère que lorsqu'il se trompe, sinon, il est fourbe et menteur. Le tout est dit avec la fausse douceur qu'on connat chez l'auteur et qui révèle, au fond, une vraie méchanceté. A force de rabaisser son adversaire pour mieux s'élever lui-mme Monsieur Balladur se met lui-mme à la toute petite place que l'Histoire lui réservera, si elle lui en trouve une.
Il m'arrive rarement de ne pas aller au bout d'un livre, mme lorsque je découvre, à la lecture, qu'il est médiocre. Ici, le courage m'a manqué.Je n'incrimine pas le style, ni les opinions de son auteur, en particulier les opinions politiques qu'il a parfaitement le droit de défendre.Je lui reproche seulement sa prétention, sa suffisance, l'aveuglement que son parti-pris lui dicte. Mitterrand, selon Balladur, n'est sincère que lorsqu'il se trompe, sinon, il est fourbe et menteur. Le tout est dit avec la fausse douceur qu'on connat chez l'auteur et qui révèle, au fond, une vraie méchanceté. A force de rabaisser son adversaire pour mieux s'élever lui-mme Monsieur Balladur se met lui-mme à la toute petite place que l'Histoire lui réservera, si elle lui en trouve une.
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Product Details
EAN : 9782213651361Weight : 2 pounds
Height : 2 inches
Length : 10 inches
Width : 7 inches
Author : Edouard Balladur
Binding : Broché
Manufacturer : Fayard
PublicationDate : 2009-09-16
Publisher : Fayard
SKU : 3_2213651361
Studio : Fayard
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