
Prix : EUR 6,20

This review is from : La Chute de la CIA : Les Mémoires d'un guerrier de l'ombre sur les fronts de l'islamisme
Très instructif ! .
Officier traitant de la CIA, spécialiste du Proche et du Moyen Orient, Robert Baer sait de qui il parle. Sorti début 2002 aux USA, cet ouvrage met particulièrement en valeur le déclin de la CIA, sa bureaucratisation et les jeux politiques qui ont amené les agents de la Direction Opérationnelle à se retirer du terrain ou à démissionner.La défiance du pouvoir politique sous l'ère Clinton vis-à-vis de la Centrale du Renseignement US, les dissensions internes, les parcours de carrière loin du terrain sont particulièrement inquiétants quant on connat la montée du danger islamiste qui allait aboutir au 9-11, à la guerre en Afghanistan puis en Irak. Hallucinant.Les actions d'un officier traitant de la CIA et de ses agents, l'action de la Division des Operations sur le terrain sont décrits avec talent par Robert Baer.A lire absolument pour comprendre l'action des services de renseignement dans les crises du Moye Orient et d'Asie Centrale.
Très instructif ! .
Officier traitant de la CIA, spécialiste du Proche et du Moyen Orient, Robert Baer sait de qui il parle. Sorti début 2002 aux USA, cet ouvrage met particulièrement en valeur le déclin de la CIA, sa bureaucratisation et les jeux politiques qui ont amené les agents de la Direction Opérationnelle à se retirer du terrain ou à démissionner.La défiance du pouvoir politique sous l'ère Clinton vis-à-vis de la Centrale du Renseignement US, les dissensions internes, les parcours de carrière loin du terrain sont particulièrement inquiétants quant on connat la montée du danger islamiste qui allait aboutir au 9-11, à la guerre en Afghanistan puis en Irak. Hallucinant.Les actions d'un officier traitant de la CIA et de ses agents, l'action de la Division des Operations sur le terrain sont décrits avec talent par Robert Baer.A lire absolument pour comprendre l'action des services de renseignement dans les crises du Moye Orient et d'Asie Centrale.

La Chute de la CIA : Les Mémoires d'un guerrier de l'ombre sur les fronts de l'islamisme Reviews
Chronique d'un monde qui n'existe pas .
Remarquable description d'une carrière professionnelle dans la CIA. Très lisible et non dénué d'humour, l'ouvrage de Robert Baer donne une vision très personnelle de l'évolution du Proche et du Moyen Orient ces 25 dernières années.On retrouve d'ailleurs toute la troupe d'un thétre un temps (presque) oublié et qui vient de faire un brutal come-back sur le devant de la scène de l'actualité : Saddam Hussein, Ahmed Chalabi, les Kurdes, les Chiites, les pétroliers...Stigmatisant l'ivresse technologique qui a saisi le renseignement américain, l'auteur dépeint surtout le mépris pour le travail humain, le repli sur soi et la médiocrité qui ont caractérisé l'évolution catastrophique de la politique de Washington à l'endroit de sa propre sécurité.Pétrifiés dans le politiquement correct, la bureaucratie et les magouilles électorales à forte odeur de pétro-dollars, les USA ont d attendre la révélation d'un certain 11 septembre pour admettre qu'Oussama Ben Laden était plus important que Monica Lewinski. Baer montre assez bien comment cela a été possible.A lire.
Chronique d'un monde qui n'existe pas .
Remarquable description d'une carrière professionnelle dans la CIA. Très lisible et non dénué d'humour, l'ouvrage de Robert Baer donne une vision très personnelle de l'évolution du Proche et du Moyen Orient ces 25 dernières années.On retrouve d'ailleurs toute la troupe d'un thétre un temps (presque) oublié et qui vient de faire un brutal come-back sur le devant de la scène de l'actualité : Saddam Hussein, Ahmed Chalabi, les Kurdes, les Chiites, les pétroliers...Stigmatisant l'ivresse technologique qui a saisi le renseignement américain, l'auteur dépeint surtout le mépris pour le travail humain, le repli sur soi et la médiocrité qui ont caractérisé l'évolution catastrophique de la politique de Washington à l'endroit de sa propre sécurité.Pétrifiés dans le politiquement correct, la bureaucratie et les magouilles électorales à forte odeur de pétro-dollars, les USA ont d attendre la révélation d'un certain 11 septembre pour admettre qu'Oussama Ben Laden était plus important que Monica Lewinski. Baer montre assez bien comment cela a été possible.A lire.
La Chute de la CIA : Les Mémoires d'un guerrier de l'ombre sur les fronts de l'islamisme Opinions
L'espion vide son sac .
Trois mois après les attentats du 11 septembre, l’ex agent de la CIA Robert Baer, vide son sac dans son livre La chute de la CIA (en anglais : See no evil, Crown, 2002). De son recrutement un peu par hasard en 1976 jusqu’à sa démission deux décennies plus tard, Baer a bourlingué un peu partout dans le monde, trempé dans pas mal d’affaires troubles. Baer fait le récit de ses missions, des opérations réussie, ou plus souvent ratées. Mais tout cela n’est que le prétexte pour faire passer deux messages forts. Le premier est la dénonciation, vue de l’intérieur, du déclin des services secrets américains depuis vingt ans sous l’influence du politiquement correct, du carriérisme, d’une confiance aveugle dans la technologie (les satellites). Les témoignages de Baer sont parfois consternants pour la CIA, par exemple lorsqu’il affirme qu’en 1996, faute d’avoir un seul agent en Irak, les Etats-Unis ignoraient totalement ce qui se passait chez Saddam Hussein ou lorsqu’il raconte par le menu une affaire de trafic d’influence auprès du président Clinton.Le second message de Baer, découle directement du 11 septembre. Ben Laden n’a pas agi seul selon lui. D’autre part, tout le terrorisme du Moyen Orient conduit invariablement à deux sources : l’Iran qui a déclaré une guerre secrète contre les Etats-Unis et Yasser Arafat, un terroriste impénitent. Baer n’a pas de preuves, mais dans l’espionnage, on travaille à l’intuition, cela suffit, et de tout faon on ne peut avoir davantage.La lutte contre le terrorisme, c’est la guerre de Baer. Elle n’a pas commencé en septembre dernier, mais ce 18 avril 1983, lorsqu’un camion bourré d’explosif fut précipité sur l’ambassade américaine de Beyrouth. Baer a fait cette guerre depuis le début, c’est comme a qu’il a forgé sa conviction sur l’Iran et sur Arafat. Mais pendant toutes ces années passées sur le terrain en Irak, au Liban et ailleurs, il y a une question qu’il ne se pose jamais : pourquoi cette guerre a-t-elle éclaté ?
L'espion vide son sac .
Trois mois après les attentats du 11 septembre, l’ex agent de la CIA Robert Baer, vide son sac dans son livre La chute de la CIA (en anglais : See no evil, Crown, 2002). De son recrutement un peu par hasard en 1976 jusqu’à sa démission deux décennies plus tard, Baer a bourlingué un peu partout dans le monde, trempé dans pas mal d’affaires troubles. Baer fait le récit de ses missions, des opérations réussie, ou plus souvent ratées. Mais tout cela n’est que le prétexte pour faire passer deux messages forts. Le premier est la dénonciation, vue de l’intérieur, du déclin des services secrets américains depuis vingt ans sous l’influence du politiquement correct, du carriérisme, d’une confiance aveugle dans la technologie (les satellites). Les témoignages de Baer sont parfois consternants pour la CIA, par exemple lorsqu’il affirme qu’en 1996, faute d’avoir un seul agent en Irak, les Etats-Unis ignoraient totalement ce qui se passait chez Saddam Hussein ou lorsqu’il raconte par le menu une affaire de trafic d’influence auprès du président Clinton.Le second message de Baer, découle directement du 11 septembre. Ben Laden n’a pas agi seul selon lui. D’autre part, tout le terrorisme du Moyen Orient conduit invariablement à deux sources : l’Iran qui a déclaré une guerre secrète contre les Etats-Unis et Yasser Arafat, un terroriste impénitent. Baer n’a pas de preuves, mais dans l’espionnage, on travaille à l’intuition, cela suffit, et de tout faon on ne peut avoir davantage.La lutte contre le terrorisme, c’est la guerre de Baer. Elle n’a pas commencé en septembre dernier, mais ce 18 avril 1983, lorsqu’un camion bourré d’explosif fut précipité sur l’ambassade américaine de Beyrouth. Baer a fait cette guerre depuis le début, c’est comme a qu’il a forgé sa conviction sur l’Iran et sur Arafat. Mais pendant toutes ces années passées sur le terrain en Irak, au Liban et ailleurs, il y a une question qu’il ne se pose jamais : pourquoi cette guerre a-t-elle éclaté ?
tres interessant .
le livre est bien ecrit et franchement interessant car il donne la perspective de l'interieur (ou presque puisque l'auteur n'y traville plus) de la CIA. Ou le recourt au technique moderne de suivi par satellite ou ordinateur ont fini par prendre le pas sur la logique et l'action de terrain. le style est agreable, mais parfois force le detail. bref dans la foulee des attentats de 2001, de la guerre en irak en afganistan... cette perspective est assez interessante et donc un ouvrage a conseiller. bonne lecture
le livre est bien ecrit et franchement interessant car il donne la perspective de l'interieur (ou presque puisque l'auteur n'y traville plus) de la CIA. Ou le recourt au technique moderne de suivi par satellite ou ordinateur ont fini par prendre le pas sur la logique et l'action de terrain. le style est agreable, mais parfois force le detail. bref dans la foulee des attentats de 2001, de la guerre en irak en afganistan... cette perspective est assez interessante et donc un ouvrage a conseiller. bonne lecture
Le lecteur en découvre de belles... .
De 1976 à 1997, Robert Baer, de la division des opérations clandestines (renseignement ou plutt espionnage) a combattu l'islamisme sur tous les fronts : au Liban, au Soudan, en Libye, dans plusieurs états d'Asie Centrale et mme en Irak. Homme de terrain n'ayant pas peur de mouiller sa chemise et de payer de sa personne, il a d lutter contre la politique de l'autruche menée par la Maison Blanche, les hésitations et lchetés des hommes politiques, la main-mise des technocrates, les manipulations du lobby pétrolier et surtout le règne sans partage du politiquement correct. Il a assisté impuissant à l'attentat sanglant contre l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth en 1987 et à toutes sortes d'actions meurtrières menées par les terroristes du Djihad islamique et autres groupuscules noyautés par les Iraniens et/ou par Ben Laden. Faits jamais vraiment élucidés et toujours impunis à l'heure actuelle.Ce livre, tout à la fois témoignage vécu sur le terrain, chronique de l'actualité récente et leon (amère) de géopolitique se lit comme un roman. La réalité dépasse la fiction et le lecteur en découvre de belles : les prises d'otages occidentaux et leur piteux dénouement, le scandale de l'Irangate, les révoltes kurdes et leur abandon en rase campagne faisant avorter toutes les tentatives autochtones de renverser Saddam Hussein, une politique américaine dirigée en sous-main par les gros trusts du pétrole, le financement des campagnes électorales par les Chinois ou les Russes par l'entremise d'un escroc libanais. Lcheté, hypocrisie et corruption à tous les étages. D'abandons en renoncements, de technocratie en bureaucratie triomphante, la CIA a fini par se retrouver aveugle et sourde en dépit de tous les satellites et de toute la technologie possible. De telles conditions de fonctionnement amenèrent à la catastrophe du 11 septembre.
De 1976 à 1997, Robert Baer, de la division des opérations clandestines (renseignement ou plutt espionnage) a combattu l'islamisme sur tous les fronts : au Liban, au Soudan, en Libye, dans plusieurs états d'Asie Centrale et mme en Irak. Homme de terrain n'ayant pas peur de mouiller sa chemise et de payer de sa personne, il a d lutter contre la politique de l'autruche menée par la Maison Blanche, les hésitations et lchetés des hommes politiques, la main-mise des technocrates, les manipulations du lobby pétrolier et surtout le règne sans partage du politiquement correct. Il a assisté impuissant à l'attentat sanglant contre l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth en 1987 et à toutes sortes d'actions meurtrières menées par les terroristes du Djihad islamique et autres groupuscules noyautés par les Iraniens et/ou par Ben Laden. Faits jamais vraiment élucidés et toujours impunis à l'heure actuelle.Ce livre, tout à la fois témoignage vécu sur le terrain, chronique de l'actualité récente et leon (amère) de géopolitique se lit comme un roman. La réalité dépasse la fiction et le lecteur en découvre de belles : les prises d'otages occidentaux et leur piteux dénouement, le scandale de l'Irangate, les révoltes kurdes et leur abandon en rase campagne faisant avorter toutes les tentatives autochtones de renverser Saddam Hussein, une politique américaine dirigée en sous-main par les gros trusts du pétrole, le financement des campagnes électorales par les Chinois ou les Russes par l'entremise d'un escroc libanais. Lcheté, hypocrisie et corruption à tous les étages. D'abandons en renoncements, de technocratie en bureaucratie triomphante, la CIA a fini par se retrouver aveugle et sourde en dépit de tous les satellites et de toute la technologie possible. De telles conditions de fonctionnement amenèrent à la catastrophe du 11 septembre.
un morceau du voile se lève .
Voir l'adaptation cinéma qui en a été faite par la bande Soderbergh-Clooney avec Syriana. Un instructif témoignage a donné naissance à un bon film, partisan, engagé, comme on n'en fait plus beaucoup.Baer est un pur, un peu baroudeur, un peu justicier, ayant la foi en son pays, les valeurs qu'il défend, ses institutions, au premier plan desquelles la Direction des Opérations de la CIA. Après 25 ans de carrière, il jette un regard désabusé sur ce qui l'entoure et ne voit que la guerre pour le pétrole et toutes les compromissions qu'elle justifie. Il assiste aussi au virage "tout technologique" de la CIA qui aveugle finalement le renseignement américain, avec pour résultat le 11/9. Le plus effrayant dans cette conjonction de facteurs: pétrole, inefficacité de la CIA, montée irrésistible du "totalitarisme vert", est que cette guerre est toujours en cours et qu'elle fait encore des victimes tous les jours.La mise en perspective sur 25 ans du travail de renseignement au sein de l'islamisme combattant est le plus grand intért de l'ouvrage. Sur l'activité d'agent de renseignement, Baer en écrit autant qu'il doit en omettre, mais a fait déjà beaucoup.
Voir l'adaptation cinéma qui en a été faite par la bande Soderbergh-Clooney avec Syriana. Un instructif témoignage a donné naissance à un bon film, partisan, engagé, comme on n'en fait plus beaucoup.Baer est un pur, un peu baroudeur, un peu justicier, ayant la foi en son pays, les valeurs qu'il défend, ses institutions, au premier plan desquelles la Direction des Opérations de la CIA. Après 25 ans de carrière, il jette un regard désabusé sur ce qui l'entoure et ne voit que la guerre pour le pétrole et toutes les compromissions qu'elle justifie. Il assiste aussi au virage "tout technologique" de la CIA qui aveugle finalement le renseignement américain, avec pour résultat le 11/9. Le plus effrayant dans cette conjonction de facteurs: pétrole, inefficacité de la CIA, montée irrésistible du "totalitarisme vert", est que cette guerre est toujours en cours et qu'elle fait encore des victimes tous les jours.La mise en perspective sur 25 ans du travail de renseignement au sein de l'islamisme combattant est le plus grand intért de l'ouvrage. Sur l'activité d'agent de renseignement, Baer en écrit autant qu'il doit en omettre, mais a fait déjà beaucoup.
Product Details
EAN : 9782070428540Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 7 inches
Width : 5 inches
Author : Robert Baer
Binding : Poche
Manufacturer : Gallimard
PublicationDate : 2006-03-01
Publisher : Gallimard
SKU : 9782070428540olf
Studio : Gallimard
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