Prix : EUR 18,90
This review is from : Autopsie d'une imposture : L'affaire Ranucci
Imposture ? ben pas si sr... .
Déjà ne peut-on autopsier qu'uniquement un corps ?Passons sur ce titre accrocheur sans doute volontairement exagéré pour essayer de capturer quelque lecteur.Car la lecture de cet ouvrage vaut le détour !Enfin un livre intelligent écrit sur l'affaire par la partie policière !Du moins si l'on en croit ce qu'il s'est dit sur le livre commis par M. Fratacci "Qui a tué Christian Ranucci ?" (au fait on connat la réponse, du moins pour la main exécutrice : le "glaive" de la justice franaise), livre introuvable comme beaucoup de vieux écrits sur l'affaire, donc je n'ai pas pu vérifier par moi-mme.Le livre éclaire sur trois points assez importants de l'affaire :1) Eugène Spinelli, professionnel de l'automobile, est trop bonne pte pour ne pas avoir tenté de poursuivre certaines personnes et faire valoir son Bon Droit, pour lequel il aurait pourtant eu gain de cause.2) Le couple Aubert s'érige en victime en clamant qu'on leur a fait dire des propos qu'ils n'ont jamais tenus.3) Daniel Moussy confirme l'alibi marseillais de Christian Ranucci. Mais curieusement il refuse de rencontrer l'ancien policier...a-t-il subi des pressions ? des menaces ?Le quatrième de couverture indique que le policier a passé de nombreuses années à scruter le moindre élément disponible écrit, sonore ou visuel...M. Bouladou a pourtant visiblement oublié de voir et écouter un document pourtant éloquent :http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/I00017029/itw-du-commissaire-alessandra.fr.htmlEt à la fermeture de ce livre, mon intime conviction ne s'était pas effondrée.Je rappelle au passage que Gilles Perrault s'était déjà lui-mme appuyé sur le dossier d'instruction; du moins ce qui y était compréhensible !Ce livre est-il en fait le mme que "L'affaire du pull-over rouge : Ranucci coupable ! Un pull-over rouge cousu de fil blanc", paru un an et demi plus tt, remanié et renommé ?Quoi qu'il en soit il reste intéressant mais laisse un sentiment d'inachevé... toujours certains points obscurs...Et dans les quelques échanges par courriel que j'ai pu avoir avec Monsieur Bouladou, celui-ci m'a semblé un peu paumé: il ne tenait mme pas réellement compte de l'intime conviction que lui faisait part Monsieur Spinelli dans un enregistrement: Pour moi, dans ma tte, a reste une Simca!...et il a vu les portières s'ouvrir...donc il sait que c'est une quatre portes et non un coupé qu'il a vu...c'est un professionnel de la carrosserie MERDE! Il sait ce qu'il a vu et ce n'est pas à des policiers de lui dire ce qu'il a vu.Le Pull-over rougeLe Pull-over rougeL'ombre de Christian Ranucci
Imposture ? ben pas si sr... .
Déjà ne peut-on autopsier qu'uniquement un corps ?Passons sur ce titre accrocheur sans doute volontairement exagéré pour essayer de capturer quelque lecteur.Car la lecture de cet ouvrage vaut le détour !Enfin un livre intelligent écrit sur l'affaire par la partie policière !Du moins si l'on en croit ce qu'il s'est dit sur le livre commis par M. Fratacci "Qui a tué Christian Ranucci ?" (au fait on connat la réponse, du moins pour la main exécutrice : le "glaive" de la justice franaise), livre introuvable comme beaucoup de vieux écrits sur l'affaire, donc je n'ai pas pu vérifier par moi-mme.Le livre éclaire sur trois points assez importants de l'affaire :1) Eugène Spinelli, professionnel de l'automobile, est trop bonne pte pour ne pas avoir tenté de poursuivre certaines personnes et faire valoir son Bon Droit, pour lequel il aurait pourtant eu gain de cause.2) Le couple Aubert s'érige en victime en clamant qu'on leur a fait dire des propos qu'ils n'ont jamais tenus.3) Daniel Moussy confirme l'alibi marseillais de Christian Ranucci. Mais curieusement il refuse de rencontrer l'ancien policier...a-t-il subi des pressions ? des menaces ?Le quatrième de couverture indique que le policier a passé de nombreuses années à scruter le moindre élément disponible écrit, sonore ou visuel...M. Bouladou a pourtant visiblement oublié de voir et écouter un document pourtant éloquent :http://www.ina.fr/economie-et-societe/justice-et-faits-divers/video/I00017029/itw-du-commissaire-alessandra.fr.htmlEt à la fermeture de ce livre, mon intime conviction ne s'était pas effondrée.Je rappelle au passage que Gilles Perrault s'était déjà lui-mme appuyé sur le dossier d'instruction; du moins ce qui y était compréhensible !Ce livre est-il en fait le mme que "L'affaire du pull-over rouge : Ranucci coupable ! Un pull-over rouge cousu de fil blanc", paru un an et demi plus tt, remanié et renommé ?Quoi qu'il en soit il reste intéressant mais laisse un sentiment d'inachevé... toujours certains points obscurs...Et dans les quelques échanges par courriel que j'ai pu avoir avec Monsieur Bouladou, celui-ci m'a semblé un peu paumé: il ne tenait mme pas réellement compte de l'intime conviction que lui faisait part Monsieur Spinelli dans un enregistrement: Pour moi, dans ma tte, a reste une Simca!...et il a vu les portières s'ouvrir...donc il sait que c'est une quatre portes et non un coupé qu'il a vu...c'est un professionnel de la carrosserie MERDE! Il sait ce qu'il a vu et ce n'est pas à des policiers de lui dire ce qu'il a vu.Le Pull-over rougeLe Pull-over rougeL'ombre de Christian Ranucci
Analyse intéressante de l'affaire Ranucci .
Gérard Bouladou n'éclaire pas tout. Trop de points d'ombre encore et une pitoyable affaire judiciaire..
Gérard Bouladou n'éclaire pas tout. Trop de points d'ombre encore et une pitoyable affaire judiciaire..
Autopsie d'une imposture : L'affaire Ranucci Reviews
Bon livre à lire avec celui de G. Perrault .
Bonne contre-enqute qui équilibre bien le "Pull Over rouge" de G.Perrault en apportant un autre regard. On a là l'analyse d'un professionnel des enqutes policières ce qui permet de mieux comprendre nombre de points importants de l'affaire.L'auteur a un parti pris évident sur la culpabilité de C. Ranucci comme G. Perrault avait un engagement évident contre la "Bourgeoisie" de l'époque (Police, Magistrature, Giscard...les opinions politiques de Perrault à l'époque ne sont pas un secret) et pour l'abolition de la peine de mort.Concernant l'affaire elle-mme, j'ai toujours eu le plus grand mal à croire que C. Ranucci qui a eu un accident de voiture (dont l'immatriculation a été relevée par les témoins), a pris la fuite, a été vu (ainsi que sa voiture garée) juste sous l'endroit ou a été découvert le corps, a avoué le crime avant de se rétracter, a indiqué ou était le couteau etc. puisse tre innocent...Ou alors il faudrait évoquer un extraordinaire concours de circonstances couplé a un effarant complot de la justice et des témoins...
Bon livre à lire avec celui de G. Perrault .
Bonne contre-enqute qui équilibre bien le "Pull Over rouge" de G.Perrault en apportant un autre regard. On a là l'analyse d'un professionnel des enqutes policières ce qui permet de mieux comprendre nombre de points importants de l'affaire.L'auteur a un parti pris évident sur la culpabilité de C. Ranucci comme G. Perrault avait un engagement évident contre la "Bourgeoisie" de l'époque (Police, Magistrature, Giscard...les opinions politiques de Perrault à l'époque ne sont pas un secret) et pour l'abolition de la peine de mort.Concernant l'affaire elle-mme, j'ai toujours eu le plus grand mal à croire que C. Ranucci qui a eu un accident de voiture (dont l'immatriculation a été relevée par les témoins), a pris la fuite, a été vu (ainsi que sa voiture garée) juste sous l'endroit ou a été découvert le corps, a avoué le crime avant de se rétracter, a indiqué ou était le couteau etc. puisse tre innocent...Ou alors il faudrait évoquer un extraordinaire concours de circonstances couplé a un effarant complot de la justice et des témoins...
Autopsie d'une imposture : L'affaire Ranucci Opinions
rehabilitation de la police .
Ce livre bien écrit est pour moi une tentative de réhabilitation de la police ,bien plus qu'une recherche objective de la vérité de cette triste affaire.Il n'a pour moi en aucun cas levé les doutes concernant la culpabilité de christian Ranucci
rehabilitation de la police .
Ce livre bien écrit est pour moi une tentative de réhabilitation de la police ,bien plus qu'une recherche objective de la vérité de cette triste affaire.Il n'a pour moi en aucun cas levé les doutes concernant la culpabilité de christian Ranucci
Enfin une contre enqute .
L'auteur démonte pièce par pièce les différents fondements de G. PERRAULT qui basent la thérorie de l'innocence de RANUCCI.Cette contre enqute d'un policier est argumentée des témoignages authentiques et directs des acteurs de l'affaire judiciaire(enquteurs et témoins), on en ressort avec une autre vision !A recommander obligatoirement à ceux qui avaient été ébranlés par les livres de G. PERRAULT ou ceux qui se sont intéressés à divers degrés à "l'affaire RANUCCI".JOEL
L'auteur démonte pièce par pièce les différents fondements de G. PERRAULT qui basent la thérorie de l'innocence de RANUCCI.Cette contre enqute d'un policier est argumentée des témoignages authentiques et directs des acteurs de l'affaire judiciaire(enquteurs et témoins), on en ressort avec une autre vision !A recommander obligatoirement à ceux qui avaient été ébranlés par les livres de G. PERRAULT ou ceux qui se sont intéressés à divers degrés à "l'affaire RANUCCI".JOEL
enfin la vérité .
Ce livre éclaire sans concession l'affaire qui nous a été faussement présentée comme une erreur judiciaire. On peut tre contre la peine de mort mais reconnaitre la culpabilité de Christian Ranucci.Cette culpabilité est clairement démontrée lorsque l'on a compris les multiples erreurs de Gilles Perrault dans son best seller le pull over rouge .Et l'on voit très bien que les personnes qui ont été marquées par ce roman l'ont été au fer rouge de la mémoire.L'un d'eux n'a pas écouté la suite de l'interview de Spinelli dans laquelle il dit qu'il a vu la scène (d'un homme montant dans une voiture avec un enfant) de très loin, le soleil dans les yeux, qu'il n'y a pas fait du tout attention et qu'il a pu se tromper entre une Simca 1100 vue de ' arrière et un coupé Peugeot 304 de mme couleur. Peut-tre cette personne a-t-elle paumé selon son expression la suite de l'interview ou bien est-ce sa mémoire qui l'a paumée ?Cette personne nous offre d'ailleurs un lien INA permettant de voir et écouter un témoignage écrasant pour Ranucci ! Comprenne qui pourra'.L'autre reproche à l'auteur de ne pas avoir indiqué que les témoins des agissements de l'homme au pull over rouge n'ont pas reconnu Ranucci. Cette personne a oublié de lire la page 32 de l'ouvrage où il est écrit : Dans la matinée du 6 juin, Christian Ranucci est présenté à des victimes d'attouchements sexuels ou à des témoins de ces scènes, sans succès et page 33 au sujet des témoins des agissements de l'homme au pull over rouge : mais lorsque Christian Ranucci leur est présenté, aucun d'eux ne le reconnait. Cette personne se trompe sur l'emploi du temps de Ranucci le jour où l'homme au pull over rouge a sévi. Il répète ce que la mère de Ranucci a dit après l'exécution de celui-ci, il faisait de la peinture chez elle avec un camarade (dont elle n'a jamais révélé le nom. Mais Ranucci, dans son récapitulatiftexte écrit après qu'il ait appris qu'il était condamné à mort, indique qu'il a passé la journée seul à la mer à Cagnes sur Mer, c'est-à-dire sans témoin.Faut-il, pour vouloir à tout prix innocenter un meurtrier d'enfant dont il est prouvé qu'il était coupable, s'éloigner comme cela de la réalité ?Le livre de Gérard Bouladou apporte toutes les réponses aux questions qui se posent sur cette culpabilité, démonte les 205 erreurs du livre de Gilles Perrault et son auteur envoie aux lecteurs qui le lui demandent de la documentation qui ne laisse plus de doute.
Ce livre éclaire sans concession l'affaire qui nous a été faussement présentée comme une erreur judiciaire. On peut tre contre la peine de mort mais reconnaitre la culpabilité de Christian Ranucci.Cette culpabilité est clairement démontrée lorsque l'on a compris les multiples erreurs de Gilles Perrault dans son best seller le pull over rouge .Et l'on voit très bien que les personnes qui ont été marquées par ce roman l'ont été au fer rouge de la mémoire.L'un d'eux n'a pas écouté la suite de l'interview de Spinelli dans laquelle il dit qu'il a vu la scène (d'un homme montant dans une voiture avec un enfant) de très loin, le soleil dans les yeux, qu'il n'y a pas fait du tout attention et qu'il a pu se tromper entre une Simca 1100 vue de ' arrière et un coupé Peugeot 304 de mme couleur. Peut-tre cette personne a-t-elle paumé selon son expression la suite de l'interview ou bien est-ce sa mémoire qui l'a paumée ?Cette personne nous offre d'ailleurs un lien INA permettant de voir et écouter un témoignage écrasant pour Ranucci ! Comprenne qui pourra'.L'autre reproche à l'auteur de ne pas avoir indiqué que les témoins des agissements de l'homme au pull over rouge n'ont pas reconnu Ranucci. Cette personne a oublié de lire la page 32 de l'ouvrage où il est écrit : Dans la matinée du 6 juin, Christian Ranucci est présenté à des victimes d'attouchements sexuels ou à des témoins de ces scènes, sans succès et page 33 au sujet des témoins des agissements de l'homme au pull over rouge : mais lorsque Christian Ranucci leur est présenté, aucun d'eux ne le reconnait. Cette personne se trompe sur l'emploi du temps de Ranucci le jour où l'homme au pull over rouge a sévi. Il répète ce que la mère de Ranucci a dit après l'exécution de celui-ci, il faisait de la peinture chez elle avec un camarade (dont elle n'a jamais révélé le nom. Mais Ranucci, dans son récapitulatiftexte écrit après qu'il ait appris qu'il était condamné à mort, indique qu'il a passé la journée seul à la mer à Cagnes sur Mer, c'est-à-dire sans témoin.Faut-il, pour vouloir à tout prix innocenter un meurtrier d'enfant dont il est prouvé qu'il était coupable, s'éloigner comme cela de la réalité ?Le livre de Gérard Bouladou apporte toutes les réponses aux questions qui se posent sur cette culpabilité, démonte les 205 erreurs du livre de Gilles Perrault et son auteur envoie aux lecteurs qui le lui demandent de la documentation qui ne laisse plus de doute.
Quelle sera votre intime conviction ? .
Non ! Ce livre n'est pas un énième débat sur la peine de mort mme si celle-ci est omniprésente à l'esprit du lecteur... A partir de preuves irréfutables, l'auteur argumente une thèse dont la sincérité et l'éthique sont édifiantes. Au cté de ce professionnel de la Police Judiciaire, sans excitation ni machination, on mène une enqute pragmatique avec toute la rigueur des investigations criminelles... Le pamphlet est sévère contre tous ceux qui détournent la vérité afin de nous laisser croire que Christian Ranucci était innocent du crime pour lequel il a été condamné puis, guillotiné.In fine, Gérard Bouladou m'a convaincu.En votre me et conscience, fates comme moi. Répondez à la question : Le 3 juin 1974, Christian Ranucci s'est-il rendu coupable de l'assassinat de la petite Marie Dolorès Rambla ? En refermant ce livre, quelle sera votre intime conviction ?
Non ! Ce livre n'est pas un énième débat sur la peine de mort mme si celle-ci est omniprésente à l'esprit du lecteur... A partir de preuves irréfutables, l'auteur argumente une thèse dont la sincérité et l'éthique sont édifiantes. Au cté de ce professionnel de la Police Judiciaire, sans excitation ni machination, on mène une enqute pragmatique avec toute la rigueur des investigations criminelles... Le pamphlet est sévère contre tous ceux qui détournent la vérité afin de nous laisser croire que Christian Ranucci était innocent du crime pour lequel il a été condamné puis, guillotiné.In fine, Gérard Bouladou m'a convaincu.En votre me et conscience, fates comme moi. Répondez à la question : Le 3 juin 1974, Christian Ranucci s'est-il rendu coupable de l'assassinat de la petite Marie Dolorès Rambla ? En refermant ce livre, quelle sera votre intime conviction ?
un grand merci à Gérard BOULADOU .
pour avoir enfin, après toutes ces années, démontré la vacuité du livre "Le pull-over rouge", ouvrage qui aura pourtant marqué toute une époque, son auteur manipulant l'opinion publique jusqu'à faire admettre de faon quasi-unanime que l'affaire RANUCCI était le symbole de l'erreur judiciaire, de l'innocent guillotiné à tort... Mme si l'enqute policière et judiciaire peut, avec le recul, tre un peu critiquée sur la forme, il n'y avait vraiment pas photo sur le fond.... et Monsieur BOULADOU a l'immense mérite d'expliquer, de faon praticienne, tout ce qui dans ce dossier ne pouvait amener qu'à une seule conclusion logique...évidente...élémentaire... indubitable.... Ce pauvre Christian RANUCCI avait commis un crime affreux....Mme s'il méritait certainement un autre sort que le sien, ayant très certainement droit à des circonstances atténuantes qu'il n'a pu obtenir du fait d'un comportement aberrant et d'une défense très discutable... alors si tout comme moi vous n'avez jamais été convaincu par la prose de l'auteur du "pull-over rouge", n'hésitez pas à lire cet ouvrage qui vous donnera un éclairage un peu plus professionnel sur cette affaire......
pour avoir enfin, après toutes ces années, démontré la vacuité du livre "Le pull-over rouge", ouvrage qui aura pourtant marqué toute une époque, son auteur manipulant l'opinion publique jusqu'à faire admettre de faon quasi-unanime que l'affaire RANUCCI était le symbole de l'erreur judiciaire, de l'innocent guillotiné à tort... Mme si l'enqute policière et judiciaire peut, avec le recul, tre un peu critiquée sur la forme, il n'y avait vraiment pas photo sur le fond.... et Monsieur BOULADOU a l'immense mérite d'expliquer, de faon praticienne, tout ce qui dans ce dossier ne pouvait amener qu'à une seule conclusion logique...évidente...élémentaire... indubitable.... Ce pauvre Christian RANUCCI avait commis un crime affreux....Mme s'il méritait certainement un autre sort que le sien, ayant très certainement droit à des circonstances atténuantes qu'il n'a pu obtenir du fait d'un comportement aberrant et d'une défense très discutable... alors si tout comme moi vous n'avez jamais été convaincu par la prose de l'auteur du "pull-over rouge", n'hésitez pas à lire cet ouvrage qui vous donnera un éclairage un peu plus professionnel sur cette affaire......
Cons Review
à cté de la question... .
né en 1960, je me souviens très bien de l'affaire Ranucci, et j'ai lu le livre de Gilles Perrault (le pull over rouge) en 1982, donc un an après l'abolition de la peine de mort : à vrai dire, après avoir terminé ce livre, je n'étais pas certain de l'innocence de Ranucci(je le pensais innocent, mais il y avait tout de mme un certain nombre d'éléments du dossier qui faisaient penser qu'il POUVAIT tre coupable, et Perrault avait l'honnteté de ne pas les escamoter)mais j'étais effaré de voir que la justice Franaise avait pu envoyer aux assises et condamner à mort un homme sur la base d'un dossier aussi bancal, truffé de contradictions, de zones d'ombres, et, disons le , de bidouillages purs et simples pour aboutir à une instruction exclusivement à charge. Maintenant, que nous dit Monsieur Bouladou tout au long de son livre ? en substance que le dossier n'est, somme toute, pas incompatible avec une éventuelle culpabilité de Ranucci...(et pour ce qui est des témoins réinterrogés vingt ans plus tard,on me permettra de ne pas tre convaincu) mais Perrault n'a pas dit autre chose dans "le pull over rouge", et c'est cela qui est effarant, qu'on puisse s'estimer satisfait qu'un homme ait été décapité sur la base d'un tel dossier alors que, dans un état de droit digne de ce nom il n'aurait mme pas du tre inculpé, avec l'absence de preuve formelle et tous les éléments à décharge qu'on a plus ou moins escamotés au cours de l'instruction...enfin, faut il rappeler que Ranucci est définitivement coupable selon la loi franaise, puisque toutes les demandes de révision ont été systématiquement rejetées, et que la seule personne qui puisse en droit réclamer un nouveau procès est la mère de Christian Ranucci, Madame Mathon, qui doit avoir près de quatre vingt dix ans, et quand elle ne sera plus de ce monde seul le garde des sceaux pourrait le faire (on peut toujours rver...) alors pourquoi certaines personnes s'obstinent-elles à vouloir à tout prix démontrer la culpabilité de Ranucci alors que la justice a tranché (désolé pour l'horreur du mot, mais je n'en vois pas d'autre)de faon définitive ? de qui (ou de Quoi)ont-elles peur ? ont-elles vraiment la conscience tranquille, pour chercher à se justifier ainsi, alors qu'aucune justice terrestre ne leur demandera jamais le moindre compte ? à chacun de juger, et, éventuellement de se procurer ce livre...
né en 1960, je me souviens très bien de l'affaire Ranucci, et j'ai lu le livre de Gilles Perrault (le pull over rouge) en 1982, donc un an après l'abolition de la peine de mort : à vrai dire, après avoir terminé ce livre, je n'étais pas certain de l'innocence de Ranucci(je le pensais innocent, mais il y avait tout de mme un certain nombre d'éléments du dossier qui faisaient penser qu'il POUVAIT tre coupable, et Perrault avait l'honnteté de ne pas les escamoter)mais j'étais effaré de voir que la justice Franaise avait pu envoyer aux assises et condamner à mort un homme sur la base d'un dossier aussi bancal, truffé de contradictions, de zones d'ombres, et, disons le , de bidouillages purs et simples pour aboutir à une instruction exclusivement à charge. Maintenant, que nous dit Monsieur Bouladou tout au long de son livre ? en substance que le dossier n'est, somme toute, pas incompatible avec une éventuelle culpabilité de Ranucci...(et pour ce qui est des témoins réinterrogés vingt ans plus tard,on me permettra de ne pas tre convaincu) mais Perrault n'a pas dit autre chose dans "le pull over rouge", et c'est cela qui est effarant, qu'on puisse s'estimer satisfait qu'un homme ait été décapité sur la base d'un tel dossier alors que, dans un état de droit digne de ce nom il n'aurait mme pas du tre inculpé, avec l'absence de preuve formelle et tous les éléments à décharge qu'on a plus ou moins escamotés au cours de l'instruction...enfin, faut il rappeler que Ranucci est définitivement coupable selon la loi franaise, puisque toutes les demandes de révision ont été systématiquement rejetées, et que la seule personne qui puisse en droit réclamer un nouveau procès est la mère de Christian Ranucci, Madame Mathon, qui doit avoir près de quatre vingt dix ans, et quand elle ne sera plus de ce monde seul le garde des sceaux pourrait le faire (on peut toujours rver...) alors pourquoi certaines personnes s'obstinent-elles à vouloir à tout prix démontrer la culpabilité de Ranucci alors que la justice a tranché (désolé pour l'horreur du mot, mais je n'en vois pas d'autre)de faon définitive ? de qui (ou de Quoi)ont-elles peur ? ont-elles vraiment la conscience tranquille, pour chercher à se justifier ainsi, alors qu'aucune justice terrestre ne leur demandera jamais le moindre compte ? à chacun de juger, et, éventuellement de se procurer ce livre...
Le doute ne cesse de s'amplifier .
Récit très peu convaincant qui bien loin d'apporter des éclaircissements ne fait au contraire que mettre en exergue les lacunes procédurales de l'enqute et accrotre le doute quant à la culpabilité de Christian Ranucci.Gérard Bouladou s'abstient d'évoquer la non audition par la Justice des deux témoins directs de l'enlèvement de Marie-Dolorès Rambla, nie le pistage de l'homme au pull-over rouge par le chien policier, évacue le problème de la non conduction immédiate de Christian Ranucci, après ses aveux, sur les lieux de dissimulation de l'arme présentée comme étant celle du crime ainsi que le fait que, selon les experts nommés, on ne pouvait aucunement affirmer que l'un des deux cheveux trouvés dans la Peugeot 304 provenait de la malheureuse enfant.L'ex-commandant de police judiciaire affirme que la mort de Marie-Dolorès Rambla est survenue le lundi 03 juin 1974 alors que le rapport d'autopsie ne le précise pas et qu'il est donc impossible d'tre formel à ce sujet.Alors qu'il évoque les appels téléphoniques passés par M. Aubert auprès des gendarmeries de Roquevaire et de Gréasque, Gérard Bouladou s'entend affirmer par M. Aubert que ce dernier n'a jamais émis lesdits appels (!!).M. Martinez qui après la collision au croisement de la Pomme avait déclaré que le conducteur du coupé paraissait seul à bord, avant d'avancer qu'il lui avait semblé distinguer une forme à l'intérieur du véhicule, déclare avoir vu un enfant puis se ravisant à nouveau dit avoir vu une masse ressemblant à un enfant (?!).L'auteur affirme péremptoirement que le pull-over rouge pouvait tre à la taille de Christian Ranucci, en omettant cependant de préciser qu'aucun des témoins confrontés au suspect n'ont reconnu en lui l'homme au pull-over rouge et que l'enqute menée en 1974 dans l'entourage de Christian Ranucci avait établi qu'aucun de ceux qui le ctoyaient ne l'avaient vu un jour porteur d'un tel vtement (faut-il rappeler que de surcrot Christian Ranucci se trouvait à son travail à Nice en compagnie d'un collègue au moment où l'un des témoins apercevait l'homme au pull-over rouge sévir dans un quartier de Marseille).Gérard Bouladou énumère les dysfonctionnements de l'instruction pour les excuser les uns après les autres.Comble de l'ironie et de l'incohérence, il admet (cf page 266 de l'ouvrage) que l'enqute trop rapide comportait des failles , que l'instruction menée à charge laissait apparatre des trous noirs et qu'on avait fini par trouver des erreurs impardonnables et des manquements condamnables : toutes celles et tous ceux qui ont des doutes sérieux quant à la culpabilité de Christian Ranucci ne pourront éprouver, à la lecture de ces développements, qu'ahurissement.Une remarque personnelle qui me permettra d'achever mon commentaire : la cour d'assises d'Aix-en-Provence a jugé Christian Ranucci coupable ; ce jugement s'impose à tous et doit donc tre respecté en toute circonstance. Il ne saurait pour autant constituer un obstacle à une critique objective des éléments constituant l'affaire qu'il a résolue (le terme montrant ici toute son ambiguté).Gilles Perrault avait, dès 1978, posé un certain nombre de questions de fond. Force est de constater que l'ouvrage de M. Bouladou, arrivé bien tardivement, n'a pas répondu à celles-ci et que la possibilité de la théorie défendue par Gilles Perrault dans Le Pull-over rouge se fait de plus en plus pressante.
Récit très peu convaincant qui bien loin d'apporter des éclaircissements ne fait au contraire que mettre en exergue les lacunes procédurales de l'enqute et accrotre le doute quant à la culpabilité de Christian Ranucci.Gérard Bouladou s'abstient d'évoquer la non audition par la Justice des deux témoins directs de l'enlèvement de Marie-Dolorès Rambla, nie le pistage de l'homme au pull-over rouge par le chien policier, évacue le problème de la non conduction immédiate de Christian Ranucci, après ses aveux, sur les lieux de dissimulation de l'arme présentée comme étant celle du crime ainsi que le fait que, selon les experts nommés, on ne pouvait aucunement affirmer que l'un des deux cheveux trouvés dans la Peugeot 304 provenait de la malheureuse enfant.L'ex-commandant de police judiciaire affirme que la mort de Marie-Dolorès Rambla est survenue le lundi 03 juin 1974 alors que le rapport d'autopsie ne le précise pas et qu'il est donc impossible d'tre formel à ce sujet.Alors qu'il évoque les appels téléphoniques passés par M. Aubert auprès des gendarmeries de Roquevaire et de Gréasque, Gérard Bouladou s'entend affirmer par M. Aubert que ce dernier n'a jamais émis lesdits appels (!!).M. Martinez qui après la collision au croisement de la Pomme avait déclaré que le conducteur du coupé paraissait seul à bord, avant d'avancer qu'il lui avait semblé distinguer une forme à l'intérieur du véhicule, déclare avoir vu un enfant puis se ravisant à nouveau dit avoir vu une masse ressemblant à un enfant (?!).L'auteur affirme péremptoirement que le pull-over rouge pouvait tre à la taille de Christian Ranucci, en omettant cependant de préciser qu'aucun des témoins confrontés au suspect n'ont reconnu en lui l'homme au pull-over rouge et que l'enqute menée en 1974 dans l'entourage de Christian Ranucci avait établi qu'aucun de ceux qui le ctoyaient ne l'avaient vu un jour porteur d'un tel vtement (faut-il rappeler que de surcrot Christian Ranucci se trouvait à son travail à Nice en compagnie d'un collègue au moment où l'un des témoins apercevait l'homme au pull-over rouge sévir dans un quartier de Marseille).Gérard Bouladou énumère les dysfonctionnements de l'instruction pour les excuser les uns après les autres.Comble de l'ironie et de l'incohérence, il admet (cf page 266 de l'ouvrage) que l'enqute trop rapide comportait des failles , que l'instruction menée à charge laissait apparatre des trous noirs et qu'on avait fini par trouver des erreurs impardonnables et des manquements condamnables : toutes celles et tous ceux qui ont des doutes sérieux quant à la culpabilité de Christian Ranucci ne pourront éprouver, à la lecture de ces développements, qu'ahurissement.Une remarque personnelle qui me permettra d'achever mon commentaire : la cour d'assises d'Aix-en-Provence a jugé Christian Ranucci coupable ; ce jugement s'impose à tous et doit donc tre respecté en toute circonstance. Il ne saurait pour autant constituer un obstacle à une critique objective des éléments constituant l'affaire qu'il a résolue (le terme montrant ici toute son ambiguté).Gilles Perrault avait, dès 1978, posé un certain nombre de questions de fond. Force est de constater que l'ouvrage de M. Bouladou, arrivé bien tardivement, n'a pas répondu à celles-ci et que la possibilité de la théorie défendue par Gilles Perrault dans Le Pull-over rouge se fait de plus en plus pressante.
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Product Details
EAN : 9782848140346Weight : 2 pounds
Height : 2 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Gérard Bouladou
Binding : Broché
Manufacturer : Pascal Petiot (Editions)
PublicationDate : 2006-10-12
Publisher : Pascal Petiot (Editions)
Studio : Pascal Petiot (Editions)
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