Prix : EUR 7,30
This review is from : Le KGB au pouvoir : Le système Poutine
Extrmement bien documenté. .
Cet essai vient remarquablement compléter l'excellent ouvrage de Vladimir Boukovsky, L'Union européenne, une nouvelle URSS ? , qui m'avait permis de prendre tout le recul nécessaire face au célèbre Perestroka de Mikhal Gorbatchev (voir mes commentaires sur ces deux livres).Ici, Thierry Wolton, toujours aussi bien documenté et rigoureux, remonte aux sources de l'avènement du communisme après la Révolution de 1917 et la création de l'anctre du KGB (qui aujourd'hui mme a été transformé et ne porte plus ce nom), pour montrer quels rles il a joué et comment il est monté en puissance jusqu'à s'imposer au pouvoir à travers Brejnev, puis Gorbatchev dont il a préparé l'ascension à travers un plan assez machiavélique dont on a ici la narration, mais avec l'échec que l'on sait.Puis, après la parenthèse Eltsine, espoir d'une Russie plus démocratique, mais dont on comprend ici à quel point il ne fut qu'illusion et montée en puissance de la décadence, le FSB profite très intelligemment de la situation pour prendre le pouvoir, en propulsant au devant de la scène un illustre inconnu, ou plus exactement un homme qui n'a rien du charisme qu'on lui connat aujourd'hui, et qui était presque embarrassé au départ de se retrouver à cette fonction, mais qui disposait des qualités jugées adaptées pour occuper ce rle.La première partie de l'ouvrage est passionnante. On y apprend comment, sous Gorbatchev, et mme avant, tout avait été mis en scène pour susciter l'aide de l'Occident en vue d'éviter l'écroulement du système soviétique, dont le KGB était le premier à avoir pressenti le caractère quasi-inéluctable. Ainsi Gorbatchev était-il par exemple parfaitement informé du coup d'Etat préparé contre lui et avait-il laissé faire les putschistes, le scénario incroyable étant censé tre bien huilé (en réalité plein d'erreurs grossières, comme on en a ici la démonstration), jusqu'à ce que la machine se trouve grippée notamment par l'opportunisme incroyable de l'électron libre Boris Eltsine, avide de revanche (les raisons en sont exposées et mettent à mal le mythe ou les illusions que l'on peut se faire sur le compte de ce personnage au tempérament exceptionnel).Les deuxième et troisième parties de l'ouvrage montrent comment l'héritage de l'URSS a été effroyablement bradé et dépouillé par une petite caste d'oligarques opportunistes, d'origine mafieuse. La tutelle de la mafia russe apparat extrmement effrayante. Je n'en avais pas estimé, avant cette lecture, l'importance et la puissance. Tous les pouvoirs sont totalement gangrenés et dominés par cette mafia et la corruption qui règne en matre au plus haut niveau, au point que sur de multiples aspects on s`aperoit que Poutine n'a pas grand chose à envier à un Staline au sujet duquel très opportunément il ne tarit pas d'éloges, mme si le système actuel, dirigé par une mafia plus puissante encore que l'ancienne nomenklatura, n'est plus de nature communiste, mais bien plutt un régime extrmement autoritaire, sans opposition (celle-ci ayant été détruite, de mme que l'ont été tous les oligarques qui n'étaient pas jugés suffisamment fiables ou coopérants ).Dans ce tableau très sombre et inquiétant, où l'occident est là encore très opportunément satanisé et infiltré, et des territoires tels que la Tchétchénie martyrisés par des guerres et destructions massives purement intéressées et opportunistes (plusieurs passages révèlent le caractère incroyable et dramatique des manipulations), tout de mme une petite note d'espoir (très relatif) pour conclure, puisque l'auteur montre à quel point l'édifice est fragile. Le partage des richesses et l'avidité de la petite caste d'oligarques au pouvoir sont tels que rien n'a été fait en profondeur pour moderniser le pays, les usines, les entreprises, la situation des gens. Tout ne repose que sur le règne artificiel de l'argent et la corruption, au profit d'une petite minorité. Dès lors, nul n'est à l'abri d'un retournement et d'une révolte collective, dont la manipulation et la propagande intensives ne sauraient plus venir à bout.Un ouvrage fort, angoissant, qui aide remarquablement à comprendre la Russie d'aujourd'hui, pour tous ceux qui veulent y voir plus clair dans ce pays qui demeure toujours aussi complexe.
Extrmement bien documenté. .
Cet essai vient remarquablement compléter l'excellent ouvrage de Vladimir Boukovsky, L'Union européenne, une nouvelle URSS ? , qui m'avait permis de prendre tout le recul nécessaire face au célèbre Perestroka de Mikhal Gorbatchev (voir mes commentaires sur ces deux livres).Ici, Thierry Wolton, toujours aussi bien documenté et rigoureux, remonte aux sources de l'avènement du communisme après la Révolution de 1917 et la création de l'anctre du KGB (qui aujourd'hui mme a été transformé et ne porte plus ce nom), pour montrer quels rles il a joué et comment il est monté en puissance jusqu'à s'imposer au pouvoir à travers Brejnev, puis Gorbatchev dont il a préparé l'ascension à travers un plan assez machiavélique dont on a ici la narration, mais avec l'échec que l'on sait.Puis, après la parenthèse Eltsine, espoir d'une Russie plus démocratique, mais dont on comprend ici à quel point il ne fut qu'illusion et montée en puissance de la décadence, le FSB profite très intelligemment de la situation pour prendre le pouvoir, en propulsant au devant de la scène un illustre inconnu, ou plus exactement un homme qui n'a rien du charisme qu'on lui connat aujourd'hui, et qui était presque embarrassé au départ de se retrouver à cette fonction, mais qui disposait des qualités jugées adaptées pour occuper ce rle.La première partie de l'ouvrage est passionnante. On y apprend comment, sous Gorbatchev, et mme avant, tout avait été mis en scène pour susciter l'aide de l'Occident en vue d'éviter l'écroulement du système soviétique, dont le KGB était le premier à avoir pressenti le caractère quasi-inéluctable. Ainsi Gorbatchev était-il par exemple parfaitement informé du coup d'Etat préparé contre lui et avait-il laissé faire les putschistes, le scénario incroyable étant censé tre bien huilé (en réalité plein d'erreurs grossières, comme on en a ici la démonstration), jusqu'à ce que la machine se trouve grippée notamment par l'opportunisme incroyable de l'électron libre Boris Eltsine, avide de revanche (les raisons en sont exposées et mettent à mal le mythe ou les illusions que l'on peut se faire sur le compte de ce personnage au tempérament exceptionnel).Les deuxième et troisième parties de l'ouvrage montrent comment l'héritage de l'URSS a été effroyablement bradé et dépouillé par une petite caste d'oligarques opportunistes, d'origine mafieuse. La tutelle de la mafia russe apparat extrmement effrayante. Je n'en avais pas estimé, avant cette lecture, l'importance et la puissance. Tous les pouvoirs sont totalement gangrenés et dominés par cette mafia et la corruption qui règne en matre au plus haut niveau, au point que sur de multiples aspects on s`aperoit que Poutine n'a pas grand chose à envier à un Staline au sujet duquel très opportunément il ne tarit pas d'éloges, mme si le système actuel, dirigé par une mafia plus puissante encore que l'ancienne nomenklatura, n'est plus de nature communiste, mais bien plutt un régime extrmement autoritaire, sans opposition (celle-ci ayant été détruite, de mme que l'ont été tous les oligarques qui n'étaient pas jugés suffisamment fiables ou coopérants ).Dans ce tableau très sombre et inquiétant, où l'occident est là encore très opportunément satanisé et infiltré, et des territoires tels que la Tchétchénie martyrisés par des guerres et destructions massives purement intéressées et opportunistes (plusieurs passages révèlent le caractère incroyable et dramatique des manipulations), tout de mme une petite note d'espoir (très relatif) pour conclure, puisque l'auteur montre à quel point l'édifice est fragile. Le partage des richesses et l'avidité de la petite caste d'oligarques au pouvoir sont tels que rien n'a été fait en profondeur pour moderniser le pays, les usines, les entreprises, la situation des gens. Tout ne repose que sur le règne artificiel de l'argent et la corruption, au profit d'une petite minorité. Dès lors, nul n'est à l'abri d'un retournement et d'une révolte collective, dont la manipulation et la propagande intensives ne sauraient plus venir à bout.Un ouvrage fort, angoissant, qui aide remarquablement à comprendre la Russie d'aujourd'hui, pour tous ceux qui veulent y voir plus clair dans ce pays qui demeure toujours aussi complexe.
Le KGB au pouvoir : Le système Poutine Reviews
Le roi est nu .
Un livre à mettre dans les mains de ceux qui croient encore que la Russie demeure un pays où il fait bon vivre. Le système politique et économique de ce pays est décortiqué avec minutie et une grande clarté. Ce livre terminé, il n'y a plus de place pour le doute: le KGB a repris la main en Russie et le reste du monde doit absolument se méfier et ne pas attendre de miracle les bras croisés.Outre une excellente analyse, cet ouvrage propose en annexe des tables détaillés illustrant la répartition des entreprises entre les différents tchéckistes. Un ajout heureux d'une grande utilité!
Le roi est nu .
Un livre à mettre dans les mains de ceux qui croient encore que la Russie demeure un pays où il fait bon vivre. Le système politique et économique de ce pays est décortiqué avec minutie et une grande clarté. Ce livre terminé, il n'y a plus de place pour le doute: le KGB a repris la main en Russie et le reste du monde doit absolument se méfier et ne pas attendre de miracle les bras croisés.Outre une excellente analyse, cet ouvrage propose en annexe des tables détaillés illustrant la répartition des entreprises entre les différents tchéckistes. Un ajout heureux d'une grande utilité!
Le KGB au pouvoir : Le système Poutine Opinions
Russie cherche toujours Démocratie désespérément !!! .
Voilà un livre qui présente une autre histoire passionnante du Communisme car contemporaine celle-ci, très proche de nous, puisqu'il s'agit de la période antérieure et postérieure (jusqu'en 2008), à l'effondrement de l'U.R.S.S. en 1991.L'auteur aborde ici différentes approches encore peu connues car récentes et surtout faisant parties des stratégies secrètes opérées à cette époque cruciale par les différents protagonistes : Gorbatchev, Eltsine, l'organe de contrle essentiel du Parti-Etat unique Communiste le tyrannique K.G.B. dont est issu... Vladimir Poutine.D'abord, un petit retour historique concernant le K.G.B. dont le siège est toujours place de la tristement célèbre Loubianka à Moscou.En effet, le K.G.B. est le descendant direct de l'immonde Tcheka : la police politique fondée par Lénine en décembre 1917, seulement 1 mois après le coup d'Etat Bolchevique (Communiste) du 7 novembre 1917 à Petrograd, et dirigée par le sadique Félix Dzerjinski "grand spécialiste" des tortures à mort et autres exécutions de masse. Depuis la chute de l'U.R.S.S. en 1991 le K.G.B. est renommé F.S.B..Thierry Wolton analyse donc différents évènements qui ont bouleversé l'U.R.S.S. depuis les années 80, tels que :- Le rle de la Perestroka et le commencement de la "privatisation" à la Soviétique de l'économie à partir de 1988 ;- La Glasnost ;- Le rle donc prépondérant du K.G.B. ;- Le déroulement et l'échec du pseudo-putsch d'aot 1991 et du fameux duel pour le pouvoir entre Gorbatchev et Eltsine ;- Etc..Puis, depuis la fin de l'U.R.S.S. en 1991 :- Les opportunités d'enrichissement saisies par les anciens membres des Jeunesses Communistes (Komsomols) et les "Tchékistes" du K.G.B./F.S.B., devenus pour certains de nouveaux riches oligarques ;- Le développement des mafias et de la corruption généralisée ;- Les nombreux assassinats d'opposants politiques, de journalistes, etc. ;- La guerre contre la Tchétchénie ;- Etc..Bref, on s'aperoit à travers ce livre, que Vladimir Poutine ancien lieutenant-colonel du K.G.B. a gardé un mode de fonctionnement pour le moins autoritaire.En effet, il éprouve plus qu'une simple nostalgie pour l'ancien régime Soviétique, comme le démontre, entre autres, cette citation de Poutine, page 21 :"La disparition de l'Union soviétique avait été la plus grande catastrophe de l'histoire russe."On ne se remet pas du jour au lendemain du joug de 74 années de Totalitarisme Communiste.Malheureusement, comme le démontre fort bien Thierry Wolton, on a l'impression que les dirigeants Russes essayent aujourd'hui de copier le modèle Chinois : avec d'un cté, une ouverture à l'économie de marché permettant d'enrichir une petite mais très riche oligarchie, abandonnant une population toujours globalement miséreuse ; et de l'autre, le maintien d'un quasi Etat-Parti unique dans le but de garder le Pouvoir et le contrle sur la société Russe (contrle des élections notamment).Il faudra certainement à la Russie, plusieurs décennies avant de devenir une véritable démocratie et d'atteindre un bon niveau de développement social et une stabilité économique.A moins, et ce serait une tragédie pour son peuple, que la Russie se laisse séduire à nouveau par son ancien démon : le Totalitarisme Communiste...Confer également d'autres ouvrages aussi passionnants de Thierry Wolton :- Quatrième guerre mondiale ;- Le grand bluff chinois : Comment Pékin nous vend sa révolution capitaliste.
Russie cherche toujours Démocratie désespérément !!! .
Voilà un livre qui présente une autre histoire passionnante du Communisme car contemporaine celle-ci, très proche de nous, puisqu'il s'agit de la période antérieure et postérieure (jusqu'en 2008), à l'effondrement de l'U.R.S.S. en 1991.L'auteur aborde ici différentes approches encore peu connues car récentes et surtout faisant parties des stratégies secrètes opérées à cette époque cruciale par les différents protagonistes : Gorbatchev, Eltsine, l'organe de contrle essentiel du Parti-Etat unique Communiste le tyrannique K.G.B. dont est issu... Vladimir Poutine.D'abord, un petit retour historique concernant le K.G.B. dont le siège est toujours place de la tristement célèbre Loubianka à Moscou.En effet, le K.G.B. est le descendant direct de l'immonde Tcheka : la police politique fondée par Lénine en décembre 1917, seulement 1 mois après le coup d'Etat Bolchevique (Communiste) du 7 novembre 1917 à Petrograd, et dirigée par le sadique Félix Dzerjinski "grand spécialiste" des tortures à mort et autres exécutions de masse. Depuis la chute de l'U.R.S.S. en 1991 le K.G.B. est renommé F.S.B..Thierry Wolton analyse donc différents évènements qui ont bouleversé l'U.R.S.S. depuis les années 80, tels que :- Le rle de la Perestroka et le commencement de la "privatisation" à la Soviétique de l'économie à partir de 1988 ;- La Glasnost ;- Le rle donc prépondérant du K.G.B. ;- Le déroulement et l'échec du pseudo-putsch d'aot 1991 et du fameux duel pour le pouvoir entre Gorbatchev et Eltsine ;- Etc..Puis, depuis la fin de l'U.R.S.S. en 1991 :- Les opportunités d'enrichissement saisies par les anciens membres des Jeunesses Communistes (Komsomols) et les "Tchékistes" du K.G.B./F.S.B., devenus pour certains de nouveaux riches oligarques ;- Le développement des mafias et de la corruption généralisée ;- Les nombreux assassinats d'opposants politiques, de journalistes, etc. ;- La guerre contre la Tchétchénie ;- Etc..Bref, on s'aperoit à travers ce livre, que Vladimir Poutine ancien lieutenant-colonel du K.G.B. a gardé un mode de fonctionnement pour le moins autoritaire.En effet, il éprouve plus qu'une simple nostalgie pour l'ancien régime Soviétique, comme le démontre, entre autres, cette citation de Poutine, page 21 :"La disparition de l'Union soviétique avait été la plus grande catastrophe de l'histoire russe."On ne se remet pas du jour au lendemain du joug de 74 années de Totalitarisme Communiste.Malheureusement, comme le démontre fort bien Thierry Wolton, on a l'impression que les dirigeants Russes essayent aujourd'hui de copier le modèle Chinois : avec d'un cté, une ouverture à l'économie de marché permettant d'enrichir une petite mais très riche oligarchie, abandonnant une population toujours globalement miséreuse ; et de l'autre, le maintien d'un quasi Etat-Parti unique dans le but de garder le Pouvoir et le contrle sur la société Russe (contrle des élections notamment).Il faudra certainement à la Russie, plusieurs décennies avant de devenir une véritable démocratie et d'atteindre un bon niveau de développement social et une stabilité économique.A moins, et ce serait une tragédie pour son peuple, que la Russie se laisse séduire à nouveau par son ancien démon : le Totalitarisme Communiste...Confer également d'autres ouvrages aussi passionnants de Thierry Wolton :- Quatrième guerre mondiale ;- Le grand bluff chinois : Comment Pékin nous vend sa révolution capitaliste.
Cons Review
fantasme .
thriller franchouillard qui aime frissonner au nom de "KGB"... Le KGB, ce n'est rien que nos RG, d'où sort Sarkozy au passage (et au moins Poutine n'a pas quitté le KGB la veille de son élection, comme Sarkozy l'a fait des RG).La mafia : certes, mais beaucoup plus calme maintenant que sous Eltsine. La corruption : certes aussi. Quel rapport avec le KGB ? tous les pays de type familial "communautaire" (cf la puissante grille d'analyse développée par Emmanuel Todd) y sont sévèrement confrontés. Maintenant j'habite Marseille (mme type familial historiquement) : est-ce vraiment mieux ?Encore un nostalgique de la période eltsinienne...la période bien-aimée des occidentaux, où le peuple russe a vraiment souffert...pas difficile, d'un peuple avide de découvrir l'occident en 90 on a fait un peuple pour lequel "démocrate" est devenu une insulte.Pour info : Poutine a multiplié par 2 le PIB (ce qui revient à retrouver le niveau pre-perestroika), a repris le contrle de l'armée (ce n'est pas rien un pays où l'armée n'est plus sous le contrle de l'état !) et a rétabli un minimum d'ordre, tant à l'intérieur que sur les frontières (de manière certes criticable mais pourquoi ne pas critiquer aussi les vrais responsables ? Pourquoi un agent de la CIA comme Aukai Collins, dont on trouve le livre librement en vente, n'est jamais inquiété et peut se pavaner en racontant comment il égorgeait des Russes en Tchétchénie ? pourquoi parle-t-on si peu des instructeurs américains qui pullulaient en Géorgie pendant cette guerre éclair de l'été 2008 ?). Bref, j'aurais bcp à reprocher à Poutine et consorts, mais la stupidité (ou le cynisme ?) des reproches qu'on lui fait en occident -- ce livre en est un exemple -- me force à défendre le personnage :)Si vous voulez vraiment connatre le pays et pas fantasmer dans votre petit fauteuil à lire des contes, lisez plutt des auteurs comme Jacques Sapir...
thriller franchouillard qui aime frissonner au nom de "KGB"... Le KGB, ce n'est rien que nos RG, d'où sort Sarkozy au passage (et au moins Poutine n'a pas quitté le KGB la veille de son élection, comme Sarkozy l'a fait des RG).La mafia : certes, mais beaucoup plus calme maintenant que sous Eltsine. La corruption : certes aussi. Quel rapport avec le KGB ? tous les pays de type familial "communautaire" (cf la puissante grille d'analyse développée par Emmanuel Todd) y sont sévèrement confrontés. Maintenant j'habite Marseille (mme type familial historiquement) : est-ce vraiment mieux ?Encore un nostalgique de la période eltsinienne...la période bien-aimée des occidentaux, où le peuple russe a vraiment souffert...pas difficile, d'un peuple avide de découvrir l'occident en 90 on a fait un peuple pour lequel "démocrate" est devenu une insulte.Pour info : Poutine a multiplié par 2 le PIB (ce qui revient à retrouver le niveau pre-perestroika), a repris le contrle de l'armée (ce n'est pas rien un pays où l'armée n'est plus sous le contrle de l'état !) et a rétabli un minimum d'ordre, tant à l'intérieur que sur les frontières (de manière certes criticable mais pourquoi ne pas critiquer aussi les vrais responsables ? Pourquoi un agent de la CIA comme Aukai Collins, dont on trouve le livre librement en vente, n'est jamais inquiété et peut se pavaner en racontant comment il égorgeait des Russes en Tchétchénie ? pourquoi parle-t-on si peu des instructeurs américains qui pullulaient en Géorgie pendant cette guerre éclair de l'été 2008 ?). Bref, j'aurais bcp à reprocher à Poutine et consorts, mais la stupidité (ou le cynisme ?) des reproches qu'on lui fait en occident -- ce livre en est un exemple -- me force à défendre le personnage :)Si vous voulez vraiment connatre le pays et pas fantasmer dans votre petit fauteuil à lire des contes, lisez plutt des auteurs comme Jacques Sapir...
Related Post
- Pouvoir et Terreur : Entretiens après le 11 septembre
- Leuro, les banquiers et la mondialisation : Larnaque du siècle
- LÉconomie de la Révolution française
Product Details
EAN : 9782070357895Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 7 inches
Width : 5 inches
Author : Thierry Wolton
Binding : Broché
Manufacturer : Gallimard
PublicationDate : 2009-02-19
Publisher : Gallimard
SKU : 9782070357895olf
Studio : Gallimard
Ou acheter
Vous pouvez acheter ce Le KGB au pouvoir : Le système Poutine sur amazon . Cliquez ici pour lire plus.