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This review is from : Carnage et culture : Les grandes batailles qui ont fait l'Occident
Comprendre pourquoi l'Occident a gagné .
Attention... ouvrage essentiel !Son auteur est un historien californien, Victor Davis Hanson, devenu, depuis la sortie de son tout premier ouvrage ("Le modèle Occidental de la Guerre") une référence incontestée pour tous ceux qui étudient l'histoire de la guerre en Grèce. Il propose ici de mettre en relation l'aptitude supérieure des occidentaux à pratiquer l'art de la guerre, et leur modèle de civilisation politique, économique et social. Pour Hanson, ce phénomène prend sa source dans l'antiquité, à l'heure du miracle grec. Il n'est évidemment pas ici question de suprématie raciale, mais de culture : la notre est liée à la création de la "polis", la cité grecque. C'est dans cet espace abstrait que natra à la fois la philosophie, le politique et la phalange.Salamine, Gaugamèles, Cannes, Poitiers, Tenochtitlan, Lépante, Rorke's Drift, Midway, et la contre-offensive du Tt : toutes ces batailles sont l'expression pour Hanson de l'exceptionnelle particularité de l'Occident à gagner à la fois les guerres et les paix.
Comprendre pourquoi l'Occident a gagné .
Attention... ouvrage essentiel !Son auteur est un historien californien, Victor Davis Hanson, devenu, depuis la sortie de son tout premier ouvrage ("Le modèle Occidental de la Guerre") une référence incontestée pour tous ceux qui étudient l'histoire de la guerre en Grèce. Il propose ici de mettre en relation l'aptitude supérieure des occidentaux à pratiquer l'art de la guerre, et leur modèle de civilisation politique, économique et social. Pour Hanson, ce phénomène prend sa source dans l'antiquité, à l'heure du miracle grec. Il n'est évidemment pas ici question de suprématie raciale, mais de culture : la notre est liée à la création de la "polis", la cité grecque. C'est dans cet espace abstrait que natra à la fois la philosophie, le politique et la phalange.Salamine, Gaugamèles, Cannes, Poitiers, Tenochtitlan, Lépante, Rorke's Drift, Midway, et la contre-offensive du Tt : toutes ces batailles sont l'expression pour Hanson de l'exceptionnelle particularité de l'Occident à gagner à la fois les guerres et les paix.
Carnage et culture : Les grandes batailles qui ont fait l'Occident Reviews
Carnage et culture. Quel titre ! .
Il fallait oser, en 2001, sortir un ouvrage mettant en avant les faits saillants de ce qui semblait à l'auteur caractériser l'art de la guerre des Occidentaux.Cet ouvrage sortit aux États-Unis en 2001 puis dans sa traduction franaise en 2002. Entretemps, les États-Unis avaient connu le 9-11 et la guerre made in USA avait bouté les talibans hors d'Afghanistan. J'avais lu, en 2002, avec grand intért cet ouvrage. Flammarion a décidé, en 2010, de proposer de nouveau ce texte aux lecteurs franais dans un format de poche. Huit ans après, j'ai pris la décision de le relire et de le commenter.Qui est Victor Davis Hanson ? Il s'agit d'un historien américain spécialiste de l'antiquité grecque dont j'avais déjà pu apprécié le talent dans deux ouvrages importants:- Le modèle occidental de la guerre: la bataille d'infanterie dans la Grèce classique publié aux Éditions Les Belles Lettres en 1990 puis ré-édité chez Tallandier en 2007- La guerre du Péloponnèse</strong> chez Flammarion en 2008, ré-édité dans la collection "Champs Histoire", toujours chez Flammarion en 2010.Ces deux ouvrages ont rapidement pris une place de choix dans ma bibliothèque à la fois par l'érudition de l'auteur et par ses thèses clairement novatrices quoi que souvent risquées. Hanson secoue les neurones et c'est clair que a ne plait pas toujours. Si on ajoute à ses approches novatrices, une bibliographie toujours clairement commentée et critique, Hanson constitue, avec Basil Liddell Hart et John Keegan, le troisième auteur anglo-saxon qui m'a le plus marqué dans ma passion de l'Histoire.Avec Carnage et culture, Hanson nous emmène à travers l'histoire de la guerre de l'Antiquité à nos jours avec un objet central qui est d'expliquer en quoi les Occidentaux ont inventé une manière de faire la guerre terriblement efficace qui l'emporte sur toutes les autres approches. Pour Hanson, la cohésion de l'infanterie lourde et la recherche de la bataille décisive constituent les socles à partir desquels va se construire l'art occidental de la guerre. Hanson va prendre huit batailles de l'histoire de l'Occident pour étayer son argumentation qui vise à démontrer que les facteurs de supériorité des Occidentaux par rapport aux autres civilisations sont: la liberté politique, le capitalisme, l'individualisme, l'esprit critique, le rationalisme et le débat ouvert.Les huit batailles retenues sont:- Salamine en 480 avant JC contre les Perses,- Gaugamèles en 331 avant JC contre les Perses à nouveau,- Cannes en 216 avant JC contre les Carthaginois,- Poitiers en 732 après JC contres les Sarrasins,- Tenochtitlan en 1520-1521 contre les Aztèques,- Lépante en 1571 contre les Turcs,- Rorke's Drift en 1879 contre les Zoulous,- Midway en 1942 contre les Japonais,- et Le Tt en 1968 contre les Vietnamiens.Ce qui m'impressionne le plus chez Hanson c'est clairement sa puissance d'évocation. Sa restitution de ces combats, à travers les siècles, est hallucinante, bien dans la veine d'un "Anatomie de la Bataille" de John Keegan. L'exposé de la thèse d'Hanson sur la supériorité occidentale est par contre plus brouillon et parfois répétitif comme s'il avait assemblé des articles pour en faire un ouvrage. Malgré tout, ce texte fourmille de points de départ de recherche bien intéressants pour valider ou invalider sa thèse. Un historien talentueux comme John Lynn s'y est attelé dans son "De la guerre: une histoire du combat des origines à nos jours". Stéphane Audouin-Rouzeau s'y est essayé avec moins de bonheur dans son "Combattre".Pour ma part, j'ai encore une fois lu ce texte avec passion et je vous le recommande.Certains vous déconseilleront cette lecture arguant qu'Hanson est un néo-conservateur américain. Et alors ? Il fait partie, pour moi, de ceux capables de me faire voir l'Histoire sous d'autres angles et a, a fait toujours du bien !
Carnage et culture. Quel titre ! .
Il fallait oser, en 2001, sortir un ouvrage mettant en avant les faits saillants de ce qui semblait à l'auteur caractériser l'art de la guerre des Occidentaux.Cet ouvrage sortit aux États-Unis en 2001 puis dans sa traduction franaise en 2002. Entretemps, les États-Unis avaient connu le 9-11 et la guerre made in USA avait bouté les talibans hors d'Afghanistan. J'avais lu, en 2002, avec grand intért cet ouvrage. Flammarion a décidé, en 2010, de proposer de nouveau ce texte aux lecteurs franais dans un format de poche. Huit ans après, j'ai pris la décision de le relire et de le commenter.Qui est Victor Davis Hanson ? Il s'agit d'un historien américain spécialiste de l'antiquité grecque dont j'avais déjà pu apprécié le talent dans deux ouvrages importants:- Le modèle occidental de la guerre: la bataille d'infanterie dans la Grèce classique publié aux Éditions Les Belles Lettres en 1990 puis ré-édité chez Tallandier en 2007- La guerre du Péloponnèse</strong> chez Flammarion en 2008, ré-édité dans la collection "Champs Histoire", toujours chez Flammarion en 2010.Ces deux ouvrages ont rapidement pris une place de choix dans ma bibliothèque à la fois par l'érudition de l'auteur et par ses thèses clairement novatrices quoi que souvent risquées. Hanson secoue les neurones et c'est clair que a ne plait pas toujours. Si on ajoute à ses approches novatrices, une bibliographie toujours clairement commentée et critique, Hanson constitue, avec Basil Liddell Hart et John Keegan, le troisième auteur anglo-saxon qui m'a le plus marqué dans ma passion de l'Histoire.Avec Carnage et culture, Hanson nous emmène à travers l'histoire de la guerre de l'Antiquité à nos jours avec un objet central qui est d'expliquer en quoi les Occidentaux ont inventé une manière de faire la guerre terriblement efficace qui l'emporte sur toutes les autres approches. Pour Hanson, la cohésion de l'infanterie lourde et la recherche de la bataille décisive constituent les socles à partir desquels va se construire l'art occidental de la guerre. Hanson va prendre huit batailles de l'histoire de l'Occident pour étayer son argumentation qui vise à démontrer que les facteurs de supériorité des Occidentaux par rapport aux autres civilisations sont: la liberté politique, le capitalisme, l'individualisme, l'esprit critique, le rationalisme et le débat ouvert.Les huit batailles retenues sont:- Salamine en 480 avant JC contre les Perses,- Gaugamèles en 331 avant JC contre les Perses à nouveau,- Cannes en 216 avant JC contre les Carthaginois,- Poitiers en 732 après JC contres les Sarrasins,- Tenochtitlan en 1520-1521 contre les Aztèques,- Lépante en 1571 contre les Turcs,- Rorke's Drift en 1879 contre les Zoulous,- Midway en 1942 contre les Japonais,- et Le Tt en 1968 contre les Vietnamiens.Ce qui m'impressionne le plus chez Hanson c'est clairement sa puissance d'évocation. Sa restitution de ces combats, à travers les siècles, est hallucinante, bien dans la veine d'un "Anatomie de la Bataille" de John Keegan. L'exposé de la thèse d'Hanson sur la supériorité occidentale est par contre plus brouillon et parfois répétitif comme s'il avait assemblé des articles pour en faire un ouvrage. Malgré tout, ce texte fourmille de points de départ de recherche bien intéressants pour valider ou invalider sa thèse. Un historien talentueux comme John Lynn s'y est attelé dans son "De la guerre: une histoire du combat des origines à nos jours". Stéphane Audouin-Rouzeau s'y est essayé avec moins de bonheur dans son "Combattre".Pour ma part, j'ai encore une fois lu ce texte avec passion et je vous le recommande.Certains vous déconseilleront cette lecture arguant qu'Hanson est un néo-conservateur américain. Et alors ? Il fait partie, pour moi, de ceux capables de me faire voir l'Histoire sous d'autres angles et a, a fait toujours du bien !
Carnage et culture : Les grandes batailles qui ont fait l'Occident Opinions
Pourquoi l'occident domine le monde ? .
Un ouvrage essentiel, pour appréhender ce qu'est l'occident, et son expansion à travers les siècles (plus axé sur le pourquoi que sur le comment).La thèse, passionnante, est lumineuse pour certaines batailles, plus délicate pour d'autres : la qualité de l'exposé, et la facilité de lecture en sont parfois tributaires.
Pourquoi l'occident domine le monde ? .
Un ouvrage essentiel, pour appréhender ce qu'est l'occident, et son expansion à travers les siècles (plus axé sur le pourquoi que sur le comment).La thèse, passionnante, est lumineuse pour certaines batailles, plus délicate pour d'autres : la qualité de l'exposé, et la facilité de lecture en sont parfois tributaires.
Passionnant .
Plus de cinq cent pages qui présentent une théorie intéressante sur la prédominance de l'infanterie lourde occidentale dans toutes les guerres depuis 2500 ans.Une lecture qui permet de rebondir sur les uvres de Jared DIAMOND (De l'inegalité parmi les sociétés" à "Effonfrement") et Emmanuel TODT ( de "L'invention de la France" à "L'origine des systèmes familiaux"). Un vrai plaisir entre ces trois auteurs qui vont loin au-delà de l'apparence des faits.
Plus de cinq cent pages qui présentent une théorie intéressante sur la prédominance de l'infanterie lourde occidentale dans toutes les guerres depuis 2500 ans.Une lecture qui permet de rebondir sur les uvres de Jared DIAMOND (De l'inegalité parmi les sociétés" à "Effonfrement") et Emmanuel TODT ( de "L'invention de la France" à "L'origine des systèmes familiaux"). Un vrai plaisir entre ces trois auteurs qui vont loin au-delà de l'apparence des faits.
Quel titre pour un livre d'histoire ! .
Il fallait oser, en 2001, sortir un ouvrage mettant en avant les faits saillants de ce qui semblait à l'auteur caractériser l'art de la guerre des Occidentaux.Cet ouvrage sortit aux États-Unis en 2001 puis dans sa traduction franaise en 2002. Entretemps, les États-Unis avaient connu le 9-11 et la guerre made in USA avait bouté les talibans hors d'Afghanistan. J'avais lu, en 2002, avec grand intért cet ouvrage. Flammarion a décidé, en 2010, de proposer de nouveau ce texte aux lecteurs franais dans un format de poche. Huit ans après, j'ai pris la décision de le relire et de le commenter.Qui est Victor Davis Hanson ? Il s'agit d'un historien américain spécialiste de l'antiquité grecque dont j'avais déjà pu apprécié le talent dans deux ouvrages importants:- Le modèle occidental de la guerre: la bataille d'infanterie dans la Grèce classique publié aux Éditions Les Belles Lettres en 1990 puis ré-édité chez Tallandier en 2007- La guerre du Péloponnèse chez Flammarion en 2008, ré-édité dans la collection "Champs Histoire", toujours chez Flammarion en 2010.Ces deux ouvrages ont rapidement pris une place de choix dans ma bibliothèque à la fois par l'érudition de l'auteur et par ses thèses clairement novatrices quoi que souvent risquées. Hanson secoue les neurones et c'est clair que a ne plait pas toujours. Si on ajoute à ses approches novatrices, une bibliographie toujours clairement commentée et critique, Hanson constitue, avec Basil Liddell Hart et John Keegan, le troisième auteur anglo-saxon qui m'a le plus marqué dans ma passion de l'Histoire.Avec Carnage et culture, Hanson nous emmène à travers l'histoire de la guerre de l'Antiquité à nos jours avec un objet central qui est d'expliquer en quoi les Occidentaux ont inventé une manière de faire la guerre terriblement efficace qui l'emporte sur toutes les autres approches. Pour Hanson, la cohésion de l'infanterie lourde et la recherche de la bataille décisive constituent les socles à partir desquels va se construire l'art occidental de la guerre. Hanson va prendre huit batailles de l'histoire de l'Occident pour étayer son argumentation qui vise à démontrer que les facteurs de supériorité des Occidentaux par rapport aux autres civilisations sont: la liberté politique, le capitalisme, l'individualisme, l'esprit critique, le rationalisme et le débat ouvert.Les huit batailles retenues sont:- Salamine en 480 avant JC contre les Perses,- Gaugamèles en 331 avant JC contre les Perses à nouveau,- Cannes en 216 avant JC contre les Carthaginois,- Poitiers en 732 après JC contres les Sarrasins,- Tenochtitlan en 1520-1521 contre les Aztèques,- Lépante en 1571 contre les Turcs,- Rorke's Drift en 1879 contre les Zoulous,- Midway en 1942 contre les Japonais,- et Le Tt en 1968 contre les Vietnamiens.Ce qui m'impressionne le plus chez Hanson c'est clairement sa puissance d'évocation. Sa restitution de ces combats, à travers les siècles, est hallucinante, bien dans la veine d'un "Anatomie de la Bataille" de John Keegan. L'exposé de la thèse d'Hanson sur la supériorité occidentale est par contre plus brouillon et parfois répétitif comme s'il avait assemblé des articles pour en faire un ouvrage. Malgré tout, ce texte fourmille de points de départ de recherche bien intéressants pour valider ou invalider sa thèse. Un historien talentueux comme John Lynn s'y est attelé dans son "De la guerre: une histoire du combat des origines à nos jours". Stéphane Audouin-Rouzeau s'y est essayé avec moins de bonheur dans son "Combattre".Pour ma part, j'ai encore une fois lu ce texte avec passion et je vous le recommande.Certains vous déconseilleront cette lecture arguant qu'Hanson est un néo-conservateur américain. Et alors ? Il fait partie, pour moi, de ceux capables de me faire voir l'Histoire sous d'autres angles et a, a fait toujours du bien !
Il fallait oser, en 2001, sortir un ouvrage mettant en avant les faits saillants de ce qui semblait à l'auteur caractériser l'art de la guerre des Occidentaux.Cet ouvrage sortit aux États-Unis en 2001 puis dans sa traduction franaise en 2002. Entretemps, les États-Unis avaient connu le 9-11 et la guerre made in USA avait bouté les talibans hors d'Afghanistan. J'avais lu, en 2002, avec grand intért cet ouvrage. Flammarion a décidé, en 2010, de proposer de nouveau ce texte aux lecteurs franais dans un format de poche. Huit ans après, j'ai pris la décision de le relire et de le commenter.Qui est Victor Davis Hanson ? Il s'agit d'un historien américain spécialiste de l'antiquité grecque dont j'avais déjà pu apprécié le talent dans deux ouvrages importants:- Le modèle occidental de la guerre: la bataille d'infanterie dans la Grèce classique publié aux Éditions Les Belles Lettres en 1990 puis ré-édité chez Tallandier en 2007- La guerre du Péloponnèse chez Flammarion en 2008, ré-édité dans la collection "Champs Histoire", toujours chez Flammarion en 2010.Ces deux ouvrages ont rapidement pris une place de choix dans ma bibliothèque à la fois par l'érudition de l'auteur et par ses thèses clairement novatrices quoi que souvent risquées. Hanson secoue les neurones et c'est clair que a ne plait pas toujours. Si on ajoute à ses approches novatrices, une bibliographie toujours clairement commentée et critique, Hanson constitue, avec Basil Liddell Hart et John Keegan, le troisième auteur anglo-saxon qui m'a le plus marqué dans ma passion de l'Histoire.Avec Carnage et culture, Hanson nous emmène à travers l'histoire de la guerre de l'Antiquité à nos jours avec un objet central qui est d'expliquer en quoi les Occidentaux ont inventé une manière de faire la guerre terriblement efficace qui l'emporte sur toutes les autres approches. Pour Hanson, la cohésion de l'infanterie lourde et la recherche de la bataille décisive constituent les socles à partir desquels va se construire l'art occidental de la guerre. Hanson va prendre huit batailles de l'histoire de l'Occident pour étayer son argumentation qui vise à démontrer que les facteurs de supériorité des Occidentaux par rapport aux autres civilisations sont: la liberté politique, le capitalisme, l'individualisme, l'esprit critique, le rationalisme et le débat ouvert.Les huit batailles retenues sont:- Salamine en 480 avant JC contre les Perses,- Gaugamèles en 331 avant JC contre les Perses à nouveau,- Cannes en 216 avant JC contre les Carthaginois,- Poitiers en 732 après JC contres les Sarrasins,- Tenochtitlan en 1520-1521 contre les Aztèques,- Lépante en 1571 contre les Turcs,- Rorke's Drift en 1879 contre les Zoulous,- Midway en 1942 contre les Japonais,- et Le Tt en 1968 contre les Vietnamiens.Ce qui m'impressionne le plus chez Hanson c'est clairement sa puissance d'évocation. Sa restitution de ces combats, à travers les siècles, est hallucinante, bien dans la veine d'un "Anatomie de la Bataille" de John Keegan. L'exposé de la thèse d'Hanson sur la supériorité occidentale est par contre plus brouillon et parfois répétitif comme s'il avait assemblé des articles pour en faire un ouvrage. Malgré tout, ce texte fourmille de points de départ de recherche bien intéressants pour valider ou invalider sa thèse. Un historien talentueux comme John Lynn s'y est attelé dans son "De la guerre: une histoire du combat des origines à nos jours". Stéphane Audouin-Rouzeau s'y est essayé avec moins de bonheur dans son "Combattre".Pour ma part, j'ai encore une fois lu ce texte avec passion et je vous le recommande.Certains vous déconseilleront cette lecture arguant qu'Hanson est un néo-conservateur américain. Et alors ? Il fait partie, pour moi, de ceux capables de me faire voir l'Histoire sous d'autres angles et a, a fait toujours du bien !
Une thèse couillue .
L'expression peut surprendre mais le livre lui-mme parat une provocation.Le titre résume l'ouvrage : à travers de grandes batailles, tenter d'expliquer, parfois via son échec, les raisons de la supériorité militaire occidentale.Le gros point intéressant démontré par l'auteur est que cette supériorité ne tient aucunement en une supériorité technologique : cette dernière constitue simplement un facteur aggravant de la première.L'originalité de l'ouvrage est aussi sa faiblesse : quasi absence de réflexion théorique, confusion permanente entre tactique, opérations et stratégie. La thèse est écrite "à l'anglo-saxonne" et non "à la franaise".Ce que l'auteur met en exergue, ce sont les qualités récurrentes que l'on retrouve dans les armées occidentales : esprit de corps, culte de l'initiative, pragmatisme, primauté accordé à l'infanterie, à l'individu et sa protection. En toute chose, refus du conformisme. Sur ce dernier point, il semble que l'auteur désire se parler à lui-mme.Très agréable à lire...mériterait une meilleure reliure...enfin, justement, il mériterait d'tre relié et non broché.
L'expression peut surprendre mais le livre lui-mme parat une provocation.Le titre résume l'ouvrage : à travers de grandes batailles, tenter d'expliquer, parfois via son échec, les raisons de la supériorité militaire occidentale.Le gros point intéressant démontré par l'auteur est que cette supériorité ne tient aucunement en une supériorité technologique : cette dernière constitue simplement un facteur aggravant de la première.L'originalité de l'ouvrage est aussi sa faiblesse : quasi absence de réflexion théorique, confusion permanente entre tactique, opérations et stratégie. La thèse est écrite "à l'anglo-saxonne" et non "à la franaise".Ce que l'auteur met en exergue, ce sont les qualités récurrentes que l'on retrouve dans les armées occidentales : esprit de corps, culte de l'initiative, pragmatisme, primauté accordé à l'infanterie, à l'individu et sa protection. En toute chose, refus du conformisme. Sur ce dernier point, il semble que l'auteur désire se parler à lui-mme.Très agréable à lire...mériterait une meilleure reliure...enfin, justement, il mériterait d'tre relié et non broché.
Cons Review
Mauvaise foi .
La thèse est séduisante a priori et l'analyse des batailles est très intéressante. Toutefois, l'auteur cherche à en tirer des enseignements généraux qui le mènent à faire une histoire globale du monde. C'est trop ambitieux et cela dépasse de loin ses capacités et connaissances (la faillite du capitalisme Ottoman à la bataille de Lépante est un exemple où la démonstration de Hanson est très faible et pas convaincante du tout).A la fin du livre, on a vraiment l'impression qu'en fait l'auteur avait une thèse toute prte et a ensuite essayé de l'étayer avec des exemples de batailles quitte à forcer le trait ou à travestir la vérité...A la lecture, je confirme que l'auteur est proche du courant conservateur US.
La thèse est séduisante a priori et l'analyse des batailles est très intéressante. Toutefois, l'auteur cherche à en tirer des enseignements généraux qui le mènent à faire une histoire globale du monde. C'est trop ambitieux et cela dépasse de loin ses capacités et connaissances (la faillite du capitalisme Ottoman à la bataille de Lépante est un exemple où la démonstration de Hanson est très faible et pas convaincante du tout).A la fin du livre, on a vraiment l'impression qu'en fait l'auteur avait une thèse toute prte et a ensuite essayé de l'étayer avec des exemples de batailles quitte à forcer le trait ou à travestir la vérité...A la lecture, je confirme que l'auteur est proche du courant conservateur US.
Product Details
EAN : 9782080800930Weight : 1 pounds
Height : 2 inches
Length : 7 inches
Width : 5 inches
Author : Victor Davis Hanson
Binding : Poche
Manufacturer : Flammarion
PublicationDate : 1999-12-31
Publisher : Flammarion
SKU : 379782080800930
Studio : Flammarion
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