Prix : EUR 20,00
This review is from : L'Eau : Géopolitique, enjeux, stratégies
un travail de sacerdoce .
Si hier encore, l'or noir et sa raréfaction étaient au centre des préoccupations des différents gouvernements du monde, on peut légitimement dire qu'à ce jour, la couleur de l'or a de nouveau changé' en effet, l'or est aujourd'hui de couleur bleue.Il est un constat que l'on ne peut occulter à la suite de la lecture de cet excellent ouvrage, c'est que de notre faon de gérer notre consommation d'eau dépend la stabilité de l'ensemble du globe. Laissez le terrorisme de cté, laissez le pétrole de cté, laissez les conqutes de territoire de cté car les prochains conflits militaires risquent d'tre... hydriques !De prime abord, avant de laisser couler notre robinet à tort et à travers, nous devrions nous rappeler que le manque d 'eau tue dans le monde dix fois plus que tous les combats armés. De plus, avant de démarrer notre voiture, nous devrions également nous rappeler que pour 1 litre de pétrole produit, il faut jusqu'à 2.5 litres d'eau.(c'est tout pour le cté citoyen).Au niveau mondial, on frise la catastrophe ! Nous sommes sur une planète composée d'environ 75% d'eau et le stress hydrique est la menace numéro 1. Inquiétude pernicieusement gardée par nos diplomaties... Voilà, comme dans tout challenge qui se respecte les plus riches sont souvent les plus avantagés.Ce livre met en exergue les stratégies mises en place par les pays des proche et moyen Orients, jusqu'à l'Asie du sud est pour compenser les manques d'eau à venir dans les 20 30 prochaines années.Deux options sont depuis quelques années privilégiées (le dessalement et le renouvellement des eaux usées), mais les technologies et le savoir faire humain nécessaires à ces options cotent extrmement cher, alors les fruits obtenus de ces investissements sont très faibles (jusqu'à 5% de la consommation d'eau de ces pays).Des nations comme Isral, la Jordanie ou l'Arabie Saoudite sont des pionnières et tendent à améliorer une situation inquiétante, en améliorant sans cesse les taux de création d'eaux non naturelles.Mais ce n'est pas tout, les pays en stress hydrique paient les formations (récentes) les plus onéreuses à leurs plus grands potentiels, pour leur permettre d'intégrer les meilleures écoles (américaines pour la plupart) pour s'assurer un futur de découvertes environnemental décisives.Également primordial, la création d'alliances des pays orientaux (pas toujours amis), qui sont en avance dans leurs recherches sur l'eau (Isral, Jordanie, Iran, Arabie Saoudite) qui ont élevé l'eau (sa raréfaction) comme priorité nationale.Ce qui permet un équilibre des valeurs, bien aidés par une Turquie qualifiée d' hydro puissance et qui montre l'exemple en s'associant avec l'état hébreu dans les domaines de l'eau et des hydrocarbures.Mais voilà, l'eau est déjà depuis plusieurs décennies l'objet de nombreuses convoitises et jalousies qui ont débouché sur de nombreux conflits armés. On peut citer la guerre du Liban (Isral qui souhaitait s'emparer du fleuve nommé litanie), la Chine et son emprise sur le Mékong (au dépend du Vietnam). Si la situation de manque d'eau perdure, voire s'accélère, le pire est à craindre... et le pire c'est la guerre (j'ai fait de la pub là ? !)La situation la plus préoccupante concerne la partie Asie du sud est/Extrme orient. Alors qu'au Moyen-Orient tous les investissements financiers et les moyens diplomatiques sont créés (alliances, nouvelles technologies) pour irriguer les pays menacés, un pays a choisi une autre politique ; ce pays, c'est la Chine.En effet, malgré quelques velléités officielles pour aider sa population qui manque d'eau (partenariat avec la Russie ou le Cambodge notamment), voilà un pays qui ponctionne dans les nombreux fleuves alentour pour son énorme consommation industrielle (coton).Dans une région très très mal définie géographiquement, où de gigantesques estuaires traversent plusieurs pays, où l'on ne sait vraiment quel pays possède quelle partie du fleuve, la Chine n'hésite pas à puiser (pipeline) à tout va, au détriment des pays voisins (Kazakstan notamment) qui voient leur débit hydrique s'amoindrir dangereusement.Dans le nord de la Chine, il y a 45% de la population pour 15% de l'eau disponible, ce qui amène une migration massive d'une population apeurée vers les grandes villes. Malheureusement, ces migrations provoquent des conditions de vie déplorables, où s'additionnent manque d'hygiène, maladies graves (11% des cancers digestifs sont imputées à l'eau polluée) et des problèmes de santé publique (90% des rivières au bord des grandes villes comme Pékin sont polluées).Devant ce triste constat, la Chine a décidé d'élargir ces frontières ! ! ! En effet, le Tibet est devenu une sorte de nouvel eldorado pour les autorités et la population chinoises. Le Tibet voit arriver une migration importante et dangereuse de chinois ; il y a aujourd'hui plus de chinois que de tibétains au Tibet (sic) qui met en péril la survie mme d'une ethnie (anciennement massacrée et aujourd'hui de surcrot pillée) de son capital naturel.Le Laos, le Cambodge, la Birmanie et la Thalande ont décidé de s'allier avec la grande Chine et d'aider au maximum celle-ci à se développer davantage (accords militaires, présence de la marine chinoise sur l'ensemble du pacifique).Mais un pays a décidé de s'allier avec d'autres puissances, c'est le Vietnam. Le Vietnam a préféré créer des partenariats avec l'Inde et les... USA ! La preuve, le venue de ministres et de GW Bush sur le territoire vietnamien et la signature de contrats financiers et environnementaux et militaires. Ces derniers (surtout) ont créés des tensions dans toute l'Asie (jusqu'en Russie). Dans une région où les stress hydriques sont très élevés, ces alliances risquent fort de provoquer des conflits internationaux (dans l'occurrence de manque d'approvisionnement en eau).La paix dans le monde est proportionnellement menacée à notre faculté à nous fournir en eau dans les années à venir.
un travail de sacerdoce .
Si hier encore, l'or noir et sa raréfaction étaient au centre des préoccupations des différents gouvernements du monde, on peut légitimement dire qu'à ce jour, la couleur de l'or a de nouveau changé' en effet, l'or est aujourd'hui de couleur bleue.Il est un constat que l'on ne peut occulter à la suite de la lecture de cet excellent ouvrage, c'est que de notre faon de gérer notre consommation d'eau dépend la stabilité de l'ensemble du globe. Laissez le terrorisme de cté, laissez le pétrole de cté, laissez les conqutes de territoire de cté car les prochains conflits militaires risquent d'tre... hydriques !De prime abord, avant de laisser couler notre robinet à tort et à travers, nous devrions nous rappeler que le manque d 'eau tue dans le monde dix fois plus que tous les combats armés. De plus, avant de démarrer notre voiture, nous devrions également nous rappeler que pour 1 litre de pétrole produit, il faut jusqu'à 2.5 litres d'eau.(c'est tout pour le cté citoyen).Au niveau mondial, on frise la catastrophe ! Nous sommes sur une planète composée d'environ 75% d'eau et le stress hydrique est la menace numéro 1. Inquiétude pernicieusement gardée par nos diplomaties... Voilà, comme dans tout challenge qui se respecte les plus riches sont souvent les plus avantagés.Ce livre met en exergue les stratégies mises en place par les pays des proche et moyen Orients, jusqu'à l'Asie du sud est pour compenser les manques d'eau à venir dans les 20 30 prochaines années.Deux options sont depuis quelques années privilégiées (le dessalement et le renouvellement des eaux usées), mais les technologies et le savoir faire humain nécessaires à ces options cotent extrmement cher, alors les fruits obtenus de ces investissements sont très faibles (jusqu'à 5% de la consommation d'eau de ces pays).Des nations comme Isral, la Jordanie ou l'Arabie Saoudite sont des pionnières et tendent à améliorer une situation inquiétante, en améliorant sans cesse les taux de création d'eaux non naturelles.Mais ce n'est pas tout, les pays en stress hydrique paient les formations (récentes) les plus onéreuses à leurs plus grands potentiels, pour leur permettre d'intégrer les meilleures écoles (américaines pour la plupart) pour s'assurer un futur de découvertes environnemental décisives.Également primordial, la création d'alliances des pays orientaux (pas toujours amis), qui sont en avance dans leurs recherches sur l'eau (Isral, Jordanie, Iran, Arabie Saoudite) qui ont élevé l'eau (sa raréfaction) comme priorité nationale.Ce qui permet un équilibre des valeurs, bien aidés par une Turquie qualifiée d' hydro puissance et qui montre l'exemple en s'associant avec l'état hébreu dans les domaines de l'eau et des hydrocarbures.Mais voilà, l'eau est déjà depuis plusieurs décennies l'objet de nombreuses convoitises et jalousies qui ont débouché sur de nombreux conflits armés. On peut citer la guerre du Liban (Isral qui souhaitait s'emparer du fleuve nommé litanie), la Chine et son emprise sur le Mékong (au dépend du Vietnam). Si la situation de manque d'eau perdure, voire s'accélère, le pire est à craindre... et le pire c'est la guerre (j'ai fait de la pub là ? !)La situation la plus préoccupante concerne la partie Asie du sud est/Extrme orient. Alors qu'au Moyen-Orient tous les investissements financiers et les moyens diplomatiques sont créés (alliances, nouvelles technologies) pour irriguer les pays menacés, un pays a choisi une autre politique ; ce pays, c'est la Chine.En effet, malgré quelques velléités officielles pour aider sa population qui manque d'eau (partenariat avec la Russie ou le Cambodge notamment), voilà un pays qui ponctionne dans les nombreux fleuves alentour pour son énorme consommation industrielle (coton).Dans une région très très mal définie géographiquement, où de gigantesques estuaires traversent plusieurs pays, où l'on ne sait vraiment quel pays possède quelle partie du fleuve, la Chine n'hésite pas à puiser (pipeline) à tout va, au détriment des pays voisins (Kazakstan notamment) qui voient leur débit hydrique s'amoindrir dangereusement.Dans le nord de la Chine, il y a 45% de la population pour 15% de l'eau disponible, ce qui amène une migration massive d'une population apeurée vers les grandes villes. Malheureusement, ces migrations provoquent des conditions de vie déplorables, où s'additionnent manque d'hygiène, maladies graves (11% des cancers digestifs sont imputées à l'eau polluée) et des problèmes de santé publique (90% des rivières au bord des grandes villes comme Pékin sont polluées).Devant ce triste constat, la Chine a décidé d'élargir ces frontières ! ! ! En effet, le Tibet est devenu une sorte de nouvel eldorado pour les autorités et la population chinoises. Le Tibet voit arriver une migration importante et dangereuse de chinois ; il y a aujourd'hui plus de chinois que de tibétains au Tibet (sic) qui met en péril la survie mme d'une ethnie (anciennement massacrée et aujourd'hui de surcrot pillée) de son capital naturel.Le Laos, le Cambodge, la Birmanie et la Thalande ont décidé de s'allier avec la grande Chine et d'aider au maximum celle-ci à se développer davantage (accords militaires, présence de la marine chinoise sur l'ensemble du pacifique).Mais un pays a décidé de s'allier avec d'autres puissances, c'est le Vietnam. Le Vietnam a préféré créer des partenariats avec l'Inde et les... USA ! La preuve, le venue de ministres et de GW Bush sur le territoire vietnamien et la signature de contrats financiers et environnementaux et militaires. Ces derniers (surtout) ont créés des tensions dans toute l'Asie (jusqu'en Russie). Dans une région où les stress hydriques sont très élevés, ces alliances risquent fort de provoquer des conflits internationaux (dans l'occurrence de manque d'approvisionnement en eau).La paix dans le monde est proportionnellement menacée à notre faculté à nous fournir en eau dans les années à venir.
Product Details
EAN : 9782271066251Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Franck Galland
Binding : Broché
Manufacturer : CNRS
PublicationDate : 2008-09-25
Publisher : CNRS
SKU : 749782271066251
Studio : CNRS
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