Prix : EUR 14,00
This review is from : Les jours heureux : Le programme du Conseil national de la Résistance de mars 1944 : comment il a été écrit et mis en oeuvre, et comment Sarkozy accélère sa démolition
"la puissance du discours d'hier pour nourrir les résistances d'aujourd'hui" .
"Les jours heureux", c'est le titre du programme du CNR (conseil national de la Résistance), rédigé en mars 44. A force de fréquenter les manuels scolaires, qui suivent servilement l'air du temps, j'en avais oublié l'extraordinaire espoir que les différentes mouvances de la résitance avaient exprimé dans ce texte (publié intégralement en début d'ouvrage).Pas moins qu'un projet de démocratie sociale (la seule véritable ?), en partie réalisé dans les années qui suivirent, malgré les vissicitudes de la guerre froide et les contradictions des guerres coloniales : sécurité sociale, destruction des "féodalités financières et industrielles", protection du travail, etc...Tout ce que D.Kessler, ancien mao devenu dirigeant du Medef, déclare vouloir détruire ouvertement au lendemain de la victoire de Sarkozy : "la liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 44 et 52, sans exception.il s'agit aujourd'hui de sortir de 45 et de défaire méthodiquement le programme du CNR" on ne peut tre plus clair.Ce qui n'empchera pas not'président de citer ce fameux programme à Versailles. il n'en est pas à une manipulation de l'histoire près...C'est d'ailleurs d'un de ces usages manipulatoire de l'histoire qu'est né l'association initiatrice de cette publication : "citoyens résistants d'hier et d'aujourd'hui". visite au cimetière du maqui de glières, juste avant l'élection. Recueillement, puis conversation enjouée - l'homme qui rit dans les cimetières...L'ouvrage - collectif - démonte le démontage de l'héritage de 44/46 : sécu, retraites, droits du salariés, banques, services publics, presse...contributions brves mais précises qui ont le mérite de situer le début de la fin dans le "cauchemar des années 80)où gauche de gouvernement et droite ont surfé sur la vague néolibérale.Sarko, continuateur, terminateur...Mais l'ouvrage se termine sur une note optimiste : liste des résistances d'aujourd'hui, notamment sur le net.
"la puissance du discours d'hier pour nourrir les résistances d'aujourd'hui" .
"Les jours heureux", c'est le titre du programme du CNR (conseil national de la Résistance), rédigé en mars 44. A force de fréquenter les manuels scolaires, qui suivent servilement l'air du temps, j'en avais oublié l'extraordinaire espoir que les différentes mouvances de la résitance avaient exprimé dans ce texte (publié intégralement en début d'ouvrage).Pas moins qu'un projet de démocratie sociale (la seule véritable ?), en partie réalisé dans les années qui suivirent, malgré les vissicitudes de la guerre froide et les contradictions des guerres coloniales : sécurité sociale, destruction des "féodalités financières et industrielles", protection du travail, etc...Tout ce que D.Kessler, ancien mao devenu dirigeant du Medef, déclare vouloir détruire ouvertement au lendemain de la victoire de Sarkozy : "la liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 44 et 52, sans exception.il s'agit aujourd'hui de sortir de 45 et de défaire méthodiquement le programme du CNR" on ne peut tre plus clair.Ce qui n'empchera pas not'président de citer ce fameux programme à Versailles. il n'en est pas à une manipulation de l'histoire près...C'est d'ailleurs d'un de ces usages manipulatoire de l'histoire qu'est né l'association initiatrice de cette publication : "citoyens résistants d'hier et d'aujourd'hui". visite au cimetière du maqui de glières, juste avant l'élection. Recueillement, puis conversation enjouée - l'homme qui rit dans les cimetières...L'ouvrage - collectif - démonte le démontage de l'héritage de 44/46 : sécu, retraites, droits du salariés, banques, services publics, presse...contributions brves mais précises qui ont le mérite de situer le début de la fin dans le "cauchemar des années 80)où gauche de gouvernement et droite ont surfé sur la vague néolibérale.Sarko, continuateur, terminateur...Mais l'ouvrage se termine sur une note optimiste : liste des résistances d'aujourd'hui, notamment sur le net.
Les jours heureux : Le programme du Conseil national de la Résistance de mars 1944 : comment il a été écrit et mis en oeuvre, et comment Sarkozy accélère sa démolition Reviews
"L'esclave est celui qui dit oui l'homme libre est celui qui dit non". André Malraux Glières 1973 .
"Les jours heureux par le C.N.R" est le titre de la première édition clandestine parue le 24 mars 1944 dans la France occupée par les nazis. Le second titre de cette publication majeure, qui a inspiré toutes les politiques sociales de l'après-guerre, à qui nous devons la Sécurité Sociale (retraite, santé), la reconstruction de la France, une politique de citoyenneté n'excluant pas du tout la liberté d'entreprise, l'ouverture sur l'Europe, ce second titre définissait la brochure : "Programme du Conseil National de la Résistance (C.N.R.)".L'ouvrage commence par la reproduction de ce programme, d'une force étonnante, dont le second article, s'inscrivant dans l'esprit du premier, est la confirmation de la lutte armée : "traquer et punir les agents de la Gestapo et de la Milice de Darnand ainsi que les mouchards et les tratres".Le C.N.R. regroupa toutes les familles politiques engagées dans la lutte contre l'Occupant allemand, contre la collaboration, pour la Libération de la France et l'affirmation, simple en soi dans l'expression : "Liberté, égalité, fraternité".Simplicité des textes, tous unanimement approuvés, par les représentants des partis et organisations syndicales de gauche à droite, ce programme fut élaboré dans la difficulté des opérations clandestines, des traques, des arrestations, des déportations, des assassinats et tortures. 50.000 résistants sont morts pour la France. Jean Moulin fut l'inspirateur de ce programme, sous la direction volontaire du Général de Gaulle, et son accoucheur. Daniel Cordier, dans son sublime ouvrage d'histoire, secrétaire particulier de Jean Moulin, FFL, "Alias Caracalla" retrace la constitution du C.N.R, dont la direction sera reprise, après la mort de Moulin, par Georges Bidault.Rien n'allait pourtant de soi au commencement : 1/ suspicion des communistes l'allégeance au pacte germano-soviétique était encore frache, 2/ ralliement massif de la SFIO (parti socialiste) au maréchal Pétain (vote des pleins pouvoirs, collaboration de plusieurs figures de ce parti - cf. "Un paradoxe franais : Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance" de l'historien Simon Epstein, dont l'honneur fut sauvé par des résistants très engagés tels que Gaston Defferre du réseau Brutus (voir "Pierre Sudreau : Un homme libre"), 3/ l'entente entre divers courants (proche des américains, Henri Frenay et gaulliste, Jean Moulin - par exemple), 4/ la découverte, par la gauche politique résistante, que la droite aussi était engagée dès la première heure ("Des royalistes dans la Résistance" de Franois-Marin Fleutot au contraire de Maurras, responsable de l'Action Franaise, qui était maréchaliste, antisémite et contre la Résistance...). Rien n'était simple.Ce qui va de soi, le respect de l'héritage du combat de nos Franais libres, le pacte social entre générations, un modèle franais d'ouverture et d'assimilation, traduit dans le sang, les larmes, le sacrifice de l'élite de notre Nation, n'est plus.4 octobre 2007, l'ex-maoste Denis Kessler, vice-président du MEDEF, déclare :"Le modèle social franais est le pur produit du Conseil National de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer et le gouvernement s'y emploie....Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance !"Kessler traduit 30 années de néolibéralisme à l'oeuvre, commencées sous Giscard, accélérées par Delors - 1983 - encensées par Jospin et en voie d'achèvement par "l'homme qui rit dans les cimetières", le supposé Président, Nicolas Sarkozy, blagueur au Plateau des Glières, dans le plus total mépris des Résistants morts pour la France.Les auteurs décrivent bien la destruction programmée du C.N.R, de l'exposition du citoyen aux barbaries financières, de l'appauvrissement de nos droits, de notre vie au nom d'un idéal contraire.L'actualité des "jours heureux" était une évidence pour moi - fils et petit-fils de Résistants ayant notamment sauvé des Juifs, proche de Bertrand Renouvin (fils de Jacques Renouvin, Chef national des Groupes Francs de Combat, torturé, mort à Mauthausen en janvier 1944 cf. "Dictionnaire historique de la Résistance")- depuis de nombreuses années. La sensibilité familiale, historique, gouverne mon combat de citoyen - voir la description de mon profil sur ce site.Je passe par dessus les quelques faiblesses relevées tant l'argumentation est fondée et riche.NB : merci Gracchus35 de m'avoir invité à découvrir ce livre salutaire.
"L'esclave est celui qui dit oui l'homme libre est celui qui dit non". André Malraux Glières 1973 .
"Les jours heureux par le C.N.R" est le titre de la première édition clandestine parue le 24 mars 1944 dans la France occupée par les nazis. Le second titre de cette publication majeure, qui a inspiré toutes les politiques sociales de l'après-guerre, à qui nous devons la Sécurité Sociale (retraite, santé), la reconstruction de la France, une politique de citoyenneté n'excluant pas du tout la liberté d'entreprise, l'ouverture sur l'Europe, ce second titre définissait la brochure : "Programme du Conseil National de la Résistance (C.N.R.)".L'ouvrage commence par la reproduction de ce programme, d'une force étonnante, dont le second article, s'inscrivant dans l'esprit du premier, est la confirmation de la lutte armée : "traquer et punir les agents de la Gestapo et de la Milice de Darnand ainsi que les mouchards et les tratres".Le C.N.R. regroupa toutes les familles politiques engagées dans la lutte contre l'Occupant allemand, contre la collaboration, pour la Libération de la France et l'affirmation, simple en soi dans l'expression : "Liberté, égalité, fraternité".Simplicité des textes, tous unanimement approuvés, par les représentants des partis et organisations syndicales de gauche à droite, ce programme fut élaboré dans la difficulté des opérations clandestines, des traques, des arrestations, des déportations, des assassinats et tortures. 50.000 résistants sont morts pour la France. Jean Moulin fut l'inspirateur de ce programme, sous la direction volontaire du Général de Gaulle, et son accoucheur. Daniel Cordier, dans son sublime ouvrage d'histoire, secrétaire particulier de Jean Moulin, FFL, "Alias Caracalla" retrace la constitution du C.N.R, dont la direction sera reprise, après la mort de Moulin, par Georges Bidault.Rien n'allait pourtant de soi au commencement : 1/ suspicion des communistes l'allégeance au pacte germano-soviétique était encore frache, 2/ ralliement massif de la SFIO (parti socialiste) au maréchal Pétain (vote des pleins pouvoirs, collaboration de plusieurs figures de ce parti - cf. "Un paradoxe franais : Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance" de l'historien Simon Epstein, dont l'honneur fut sauvé par des résistants très engagés tels que Gaston Defferre du réseau Brutus (voir "Pierre Sudreau : Un homme libre"), 3/ l'entente entre divers courants (proche des américains, Henri Frenay et gaulliste, Jean Moulin - par exemple), 4/ la découverte, par la gauche politique résistante, que la droite aussi était engagée dès la première heure ("Des royalistes dans la Résistance" de Franois-Marin Fleutot au contraire de Maurras, responsable de l'Action Franaise, qui était maréchaliste, antisémite et contre la Résistance...). Rien n'était simple.Ce qui va de soi, le respect de l'héritage du combat de nos Franais libres, le pacte social entre générations, un modèle franais d'ouverture et d'assimilation, traduit dans le sang, les larmes, le sacrifice de l'élite de notre Nation, n'est plus.4 octobre 2007, l'ex-maoste Denis Kessler, vice-président du MEDEF, déclare :"Le modèle social franais est le pur produit du Conseil National de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer et le gouvernement s'y emploie....Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance !"Kessler traduit 30 années de néolibéralisme à l'oeuvre, commencées sous Giscard, accélérées par Delors - 1983 - encensées par Jospin et en voie d'achèvement par "l'homme qui rit dans les cimetières", le supposé Président, Nicolas Sarkozy, blagueur au Plateau des Glières, dans le plus total mépris des Résistants morts pour la France.Les auteurs décrivent bien la destruction programmée du C.N.R, de l'exposition du citoyen aux barbaries financières, de l'appauvrissement de nos droits, de notre vie au nom d'un idéal contraire.L'actualité des "jours heureux" était une évidence pour moi - fils et petit-fils de Résistants ayant notamment sauvé des Juifs, proche de Bertrand Renouvin (fils de Jacques Renouvin, Chef national des Groupes Francs de Combat, torturé, mort à Mauthausen en janvier 1944 cf. "Dictionnaire historique de la Résistance")- depuis de nombreuses années. La sensibilité familiale, historique, gouverne mon combat de citoyen - voir la description de mon profil sur ce site.Je passe par dessus les quelques faiblesses relevées tant l'argumentation est fondée et riche.NB : merci Gracchus35 de m'avoir invité à découvrir ce livre salutaire.
Les jours heureux : Le programme du Conseil national de la Résistance de mars 1944 : comment il a été écrit et mis en oeuvre, et comment Sarkozy accélère sa démolition Opinions
Les jours heureux .
Ouvrage précieux à lire et à faire lire à un maximum de personnes, qui pourront ainsi se faire une idée du chemin hélas parcouru depuis ces " jours heureux " et du détricotage systématique de ce programme auquel se sont livrés les gouvernements sucessifs au point d'en arriver à la situation que nous connaissons aujourd'hui. Ouvrage à mettre entre toutes les mains !
Les jours heureux .
Ouvrage précieux à lire et à faire lire à un maximum de personnes, qui pourront ainsi se faire une idée du chemin hélas parcouru depuis ces " jours heureux " et du détricotage systématique de ce programme auquel se sont livrés les gouvernements sucessifs au point d'en arriver à la situation que nous connaissons aujourd'hui. Ouvrage à mettre entre toutes les mains !
Indignons-nous ! .
Deux évènements sont à l'origine de l'écriture de ce livre :- la venue de Sarkozy aux Glières le 4 mai 2007 entre les deux tours de l'élection présidentielle : récupération à des fins électoralistes d'un fait historique, puisque ce plateau ft un haut lieu de la Résistance durant la seconde guerre mondiale,- son affirmation en 2009 (aux Glières encore, puisqu'il en fait désormais un lieu de pèlerinage) que son action se situerait dans la continuité du programme du Conseil national de la Résistance, alors que sa politique en est la contradiction-mme, conformément à la déclaration de Denis Kessler (ancien n2 et idéologue du Medef): il s'agit aujourd'hui [...] de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance (magazine Challenge, 04/10/07).Indignés, des citoyens créent alors, avec de prestigieux parrainages, l'association Citoyens résistants d'hier et d'aujourd'hui, auteure de cet ouvrage.Le livre débute par un chapitre historique. D'abord avec la publication intégrale du programme du Conseil national de la Résistance, intitulé "Les jours heureux". Un texte court, en deux parties : le Plan d'action immédiate (la Résistance) puis les Mesures à appliquer dès la libération du territoire (à la libération). Ensuite avec une description du contexte et de la genèse de ce texte fondateur et unificateur. Unificateur car il a réuni aussi bien les communistes que la partie de la droite qui ne s'est pas compromise dans la collaboration (p28) pour mettre en place une société dans laquelle l'humain, sa dignité et la solidarité, seraient au centre.Les grands progrès de la société franaise mis en place dès la fin de la guerre demeureront jusqu'à ce que la révolution conservatrice et néo-libérale issue des États-Unis d'Amérique et de la Grande-Bretagne impose un système dans lequel l'Homme n'est plus qu'un maillon d'une toute autre logique : celle de l'économisme et du profit financier.Dans la seconde partie, les auteur(e)s de cet ouvrage collectif s'attachent à démontrer que Sarkozy rendant hommage à De Gaulle et surtout à la Résistance, et pire, prétendant s'inscrire dans cette lignée, se comporte en véritable imposteur et outrage les résistants.Mais ils ne se limitent pas à la période récente. Ils retracent l'évolution de la situation de la guerre à nos jours sur les divers sujets abordés que sont l'assurance maladie, l'assurance retraite, la finance et la banque, la presse et les médias, les services publics, le droit du travail. Cela constitue la majorité du livre. C'est une des grandes réussites de cet ouvrage qui lui confère tout son intért en renforant son caractère historique.Les auteur(e)s concluent sur l'actualité de résister aujourd'hui, pour rester digne, et pour défendre les bases du vivre-ensemble : l'égalité, la solidarité, la fraternité et la justice.En complément, ils fournissent une large liste d'associations résistantes, chacune à sa faon : des plutt généralistes telles Attac, ou des plus spécialisées, classées par domaines, avec par exemple Réseau Éducation sans frontières (RESF), Ligue des droits de l'homme (LDH), Agir ensemble contre le chmage (AC !), Droit au logement (Dal), Pièce et main-d'uvre (PMO), Centre de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Crii-Rad), Action-critique-médias (Acrimed), Semences paysannes... Pour ne pas rester les bras ballants...Mais pourquoi publier cet ouvrage chez La Découverte, filiale du groupe Planeta, mastodonte du livre, plutt que chez un éditeur indépendant, alors que le programme du CNR avait pour objectif l'éviction les grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie (p23) ?(Krik, sur amazon.fr, le 03/01/11)
Deux évènements sont à l'origine de l'écriture de ce livre :- la venue de Sarkozy aux Glières le 4 mai 2007 entre les deux tours de l'élection présidentielle : récupération à des fins électoralistes d'un fait historique, puisque ce plateau ft un haut lieu de la Résistance durant la seconde guerre mondiale,- son affirmation en 2009 (aux Glières encore, puisqu'il en fait désormais un lieu de pèlerinage) que son action se situerait dans la continuité du programme du Conseil national de la Résistance, alors que sa politique en est la contradiction-mme, conformément à la déclaration de Denis Kessler (ancien n2 et idéologue du Medef): il s'agit aujourd'hui [...] de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance (magazine Challenge, 04/10/07).Indignés, des citoyens créent alors, avec de prestigieux parrainages, l'association Citoyens résistants d'hier et d'aujourd'hui, auteure de cet ouvrage.Le livre débute par un chapitre historique. D'abord avec la publication intégrale du programme du Conseil national de la Résistance, intitulé "Les jours heureux". Un texte court, en deux parties : le Plan d'action immédiate (la Résistance) puis les Mesures à appliquer dès la libération du territoire (à la libération). Ensuite avec une description du contexte et de la genèse de ce texte fondateur et unificateur. Unificateur car il a réuni aussi bien les communistes que la partie de la droite qui ne s'est pas compromise dans la collaboration (p28) pour mettre en place une société dans laquelle l'humain, sa dignité et la solidarité, seraient au centre.Les grands progrès de la société franaise mis en place dès la fin de la guerre demeureront jusqu'à ce que la révolution conservatrice et néo-libérale issue des États-Unis d'Amérique et de la Grande-Bretagne impose un système dans lequel l'Homme n'est plus qu'un maillon d'une toute autre logique : celle de l'économisme et du profit financier.Dans la seconde partie, les auteur(e)s de cet ouvrage collectif s'attachent à démontrer que Sarkozy rendant hommage à De Gaulle et surtout à la Résistance, et pire, prétendant s'inscrire dans cette lignée, se comporte en véritable imposteur et outrage les résistants.Mais ils ne se limitent pas à la période récente. Ils retracent l'évolution de la situation de la guerre à nos jours sur les divers sujets abordés que sont l'assurance maladie, l'assurance retraite, la finance et la banque, la presse et les médias, les services publics, le droit du travail. Cela constitue la majorité du livre. C'est une des grandes réussites de cet ouvrage qui lui confère tout son intért en renforant son caractère historique.Les auteur(e)s concluent sur l'actualité de résister aujourd'hui, pour rester digne, et pour défendre les bases du vivre-ensemble : l'égalité, la solidarité, la fraternité et la justice.En complément, ils fournissent une large liste d'associations résistantes, chacune à sa faon : des plutt généralistes telles Attac, ou des plus spécialisées, classées par domaines, avec par exemple Réseau Éducation sans frontières (RESF), Ligue des droits de l'homme (LDH), Agir ensemble contre le chmage (AC !), Droit au logement (Dal), Pièce et main-d'uvre (PMO), Centre de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Crii-Rad), Action-critique-médias (Acrimed), Semences paysannes... Pour ne pas rester les bras ballants...Mais pourquoi publier cet ouvrage chez La Découverte, filiale du groupe Planeta, mastodonte du livre, plutt que chez un éditeur indépendant, alors que le programme du CNR avait pour objectif l'éviction les grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie (p23) ?(Krik, sur amazon.fr, le 03/01/11)
émouvant prenant et ...dérangeant .
De tous les livres que j'ai lu sur le sujet, c'est peut-tre le plus percutant.En 1944, l'ennemi était en face, bien visible, c'était la guerre depuis 5 ans et la situation était si "évidente" que la résistance, pour beaucoup, a coulé de source.Aujourd'hui la situation est beaucoup plus trouble : nos esprits sont colonisés, manipulés depuis des decennies, l'"ennemi" mérite des guillemets car il est impalpable (politiciens ? financiers ? multinationales ? médias ? où donner de la tte ?)et nous ne sommes pas en guerre ... Et pourtant ...Les Resistants d'Hier et d'Aujourd'hui sont obligés de resurgir comme en temps de guerre, avec la mme nécessité impérative de sauver l'idée qu'il se font d'une société juste et, surtout, la peur au ventre de laisser un champs de ruine à leurs enfants, sans qu'aucune bombe n'ait jamais été larguée ... ou plutt si, les bombes à fragmentation et à retardement que l'idéologie du néolibéralisme débridé a mis dans nos esprits en destructurant tous nos liens sociaux.Les résistances sont nombreuses, palpables, elles viennent du coeur et du ventre, jamais du porte-monnaie, et a, c'est le seul futur qui compte.
De tous les livres que j'ai lu sur le sujet, c'est peut-tre le plus percutant.En 1944, l'ennemi était en face, bien visible, c'était la guerre depuis 5 ans et la situation était si "évidente" que la résistance, pour beaucoup, a coulé de source.Aujourd'hui la situation est beaucoup plus trouble : nos esprits sont colonisés, manipulés depuis des decennies, l'"ennemi" mérite des guillemets car il est impalpable (politiciens ? financiers ? multinationales ? médias ? où donner de la tte ?)et nous ne sommes pas en guerre ... Et pourtant ...Les Resistants d'Hier et d'Aujourd'hui sont obligés de resurgir comme en temps de guerre, avec la mme nécessité impérative de sauver l'idée qu'il se font d'une société juste et, surtout, la peur au ventre de laisser un champs de ruine à leurs enfants, sans qu'aucune bombe n'ait jamais été larguée ... ou plutt si, les bombes à fragmentation et à retardement que l'idéologie du néolibéralisme débridé a mis dans nos esprits en destructurant tous nos liens sociaux.Les résistances sont nombreuses, palpables, elles viennent du coeur et du ventre, jamais du porte-monnaie, et a, c'est le seul futur qui compte.
indispensable ! .
A recommander à tous les jeunes qui veulent prendre leur avenir en mains. La résistance s'impose toujours à ceux qui veulent rester des hommes, ce livre est une réponse à ceux qui veulent effacer l'Histoire qui les gne. Je recommande mme la pièce de Claude-André Puget "Les jours heureux" dont les résistants ont adopté le titre pour leur programme. Pour mieux s'indigner, il faut s'instruire...
A recommander à tous les jeunes qui veulent prendre leur avenir en mains. La résistance s'impose toujours à ceux qui veulent rester des hommes, ce livre est une réponse à ceux qui veulent effacer l'Histoire qui les gne. Je recommande mme la pièce de Claude-André Puget "Les jours heureux" dont les résistants ont adopté le titre pour leur programme. Pour mieux s'indigner, il faut s'instruire...
A lire absolument .
Ce livre est "la bible" des gens qui ont été assez fort pour résiter au nazi durant la 2 ème guerre mondiale, et ce sont eux aussi qui ont bati de nombteuses chose telle que la retraite et la sécurité sociale
Ce livre est "la bible" des gens qui ont été assez fort pour résiter au nazi durant la 2 ème guerre mondiale, et ce sont eux aussi qui ont bati de nombteuses chose telle que la retraite et la sécurité sociale
Comment notre pays est en train de régresser... .
En lisant ce livre, on se rend compte à quel point celles et ceux qui ont fait partie du CNR étaient des gens civilisés. Leur objectif était que les gens vivent mieux, plus heureux, sans soucis du lendemain. On se rend compte aussi que ceux qui gouvernent aujourd'hui sont des barbares, uvrant pour une régression totale de notre civilisation soit disant moderne mais qui revient socialement au point de départ, c'est-à-dire dans les années 30. Ceux qui démantèlent le programme du CNR voudraient faire croire aux ignorants que tout a, c'est ringard, que cela ne peut plus s'appliquer à notre société d'aujourd'hui, que c'est de l'utopie (sans utopie, soit dit en passant, l'tre humain en serait resté à l'ge des cavernes) parce que la mondialisation, le terrorisme et autres arguments bidons...Nous assistons à un retour à l'état sauvage de notre société et par état sauvage, il faut entendre une véritable jungle du capitalisme qui n'a que faire de la dignité humaine.Le CNR était et reste un vrai programme de civilisation et il n'a pas pris une seule ride !
En lisant ce livre, on se rend compte à quel point celles et ceux qui ont fait partie du CNR étaient des gens civilisés. Leur objectif était que les gens vivent mieux, plus heureux, sans soucis du lendemain. On se rend compte aussi que ceux qui gouvernent aujourd'hui sont des barbares, uvrant pour une régression totale de notre civilisation soit disant moderne mais qui revient socialement au point de départ, c'est-à-dire dans les années 30. Ceux qui démantèlent le programme du CNR voudraient faire croire aux ignorants que tout a, c'est ringard, que cela ne peut plus s'appliquer à notre société d'aujourd'hui, que c'est de l'utopie (sans utopie, soit dit en passant, l'tre humain en serait resté à l'ge des cavernes) parce que la mondialisation, le terrorisme et autres arguments bidons...Nous assistons à un retour à l'état sauvage de notre société et par état sauvage, il faut entendre une véritable jungle du capitalisme qui n'a que faire de la dignité humaine.Le CNR était et reste un vrai programme de civilisation et il n'a pas pris une seule ride !
Indispensable .
On ne peut pas ignorer ce qui a uni les hommes et les femmes qui ont libéré notre pays. C'est bien le vrai contrat de société des Franais lorsqu'il s'est agi de se libérer de "l'état franais" auquel la république de Sarkozy ressemble furieusement.
On ne peut pas ignorer ce qui a uni les hommes et les femmes qui ont libéré notre pays. C'est bien le vrai contrat de société des Franais lorsqu'il s'est agi de se libérer de "l'état franais" auquel la république de Sarkozy ressemble furieusement.
Cons Review
trompeur .
militant, on peut s'y attendre en lisant ce livre, sur ce point on n'est pas déu.mais, pour le reste, oui, décevant.ce livre évoque très peu le programme du CNR, mais s'intéresse à tout autre chose: sarkozy aux gliéres, l'évolution économique et politique en France, les associations qui s'opposent au pouvoir...le programme du CNR n'est pas analysé, sa mise en oeuvre encore moins,la point où il est aujourd'hui, en terme de valeurs de notre société, de réalisations pas abordé...et, ce qui aurait vraiment été intéressant: comment écrirait-on aujourd'hui un "programme du CNR 2010", susceptible de rassembler des gaullistes à la gauche de la gauche:qu'est qui a vieilli, été oublié, est toujours d'actualité, etc..les auteurs, tout à leur critique des politiques menées, ne se posent mme pas la questiontrès décevant donc. c'est ce que j'appelle un livre "passager clandestin".le programme du CNR n'est qu'une vague toile de fond, un outil marketing pour vendre un livre qui, beaucoup plus classiquement, est une critique de gauche de la société, de l'économie.exactement à l'opposé de l'échiquier politique, cela me rappelle charles gave qui, sous prétexte de nous parler de la doctrine économique du Christ, nous inflige dans "un libéral nommé Jésus" son argumentaire antisocialiste.je l'ai, sur amazon, critiqué de la mme manière
militant, on peut s'y attendre en lisant ce livre, sur ce point on n'est pas déu.mais, pour le reste, oui, décevant.ce livre évoque très peu le programme du CNR, mais s'intéresse à tout autre chose: sarkozy aux gliéres, l'évolution économique et politique en France, les associations qui s'opposent au pouvoir...le programme du CNR n'est pas analysé, sa mise en oeuvre encore moins,la point où il est aujourd'hui, en terme de valeurs de notre société, de réalisations pas abordé...et, ce qui aurait vraiment été intéressant: comment écrirait-on aujourd'hui un "programme du CNR 2010", susceptible de rassembler des gaullistes à la gauche de la gauche:qu'est qui a vieilli, été oublié, est toujours d'actualité, etc..les auteurs, tout à leur critique des politiques menées, ne se posent mme pas la questiontrès décevant donc. c'est ce que j'appelle un livre "passager clandestin".le programme du CNR n'est qu'une vague toile de fond, un outil marketing pour vendre un livre qui, beaucoup plus classiquement, est une critique de gauche de la société, de l'économie.exactement à l'opposé de l'échiquier politique, cela me rappelle charles gave qui, sous prétexte de nous parler de la doctrine économique du Christ, nous inflige dans "un libéral nommé Jésus" son argumentaire antisocialiste.je l'ai, sur amazon, critiqué de la mme manière
Product Details
EAN : 9782707160164Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Jean-Luc Porquet
Binding : Broché
Manufacturer : Editions La Découverte
PublicationDate : 2010-03-18
Publisher : Editions La Découverte
SKU : 379782707160164
Studio : Editions La Découverte
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