dimanche 19 juin 2011

Next : Petit Livre sur la globalisation et sur le monde qui vient


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Fast food et cie... .

Un regard intéressant sur la globalisation. L'auteur tente de faire une analyse lucide (et amusante) de ce que l'on entend par ce mot, et ce qu'ilcache. A bien y réfléchir: un miroir aux alouettes. Il a le mérite de direfranchement que , si tout n'est pas à jeter, le bonheur des uns se faitforcément au détriment des autres (en l'occurrence le Tiers monde), et le capitalisme joyeux a son versant obscur...Mais , lorsqu'il entreprend de comparer Beethoven à une valeur marchande(un monde consommable) et Kafka à Mc Donald ou Nike! Il aurait pris Picasso comme exemple , passe encore. Pour citer implicitement Baricco:"Beethoven écrivait pour de l'argent". Bien sr , comme tout le monde , il faut bien vivre , et les génies aussi hélas (et, à plus modeste échelle Mr Baricco ). Mais dire qu'il est probable que Beethoven ait écrit des choses vaines... Kafka et Beethoven sont l'antithèse de la valeur marchande, de la productivité . Et les gentils "Bonus Tracks " en guise d'annotations à la fin n'y changeront rien.Baricco compare deux mondes bien distincts,pourquoi pas comparer Beethoven et Bono tant qu'on y est(je n'ai rien contre U2 d'ailleurs,au contraire...Tiens , mais Bono , en voilà un vrai homme d'affaires! )?. C'est absurde en soi. Et lorsqu'il fait le parallèle entre Alfredo de la Traviata et Rambo , c'est le pompon , d'un raffinement!.Kafka et Beethoven sont l'exemple mme de la créativité affranchie , gratuite, jamais vaine! Ce qui n'est srement pas le cas de cet ouvrageoù la philosophie prend rapidement le virage de la philosophie de comptoir. Ou de fast food philosophique.Trois étoiles tout de mme pour la légéreté et la conclusion toute Fellinienne...
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Formidable simple drle .

Un écrivain qui nous parle de globalisation a donne quoi?un ouvrage simple (n'attendez pas du "no logo", et au passage, tant mieux), que l'auteur définit comme un essai sur la globalisation "racontée à mon fils". Il n'empche que son style d'une parfaite limpidité (bravo au traducteur) nous permet d'aborder à la base le phénomène de la globalisation, et, c'est assez rare, le sourire aux lvres.Comme quoi on peut traiter d'un sujet complexe :- simplement- clairement- avec un certain humourTout en gardant un esprit critique qui se soustrait à la bipolarité inhérente à tout débat de société.
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Baricco vise trop bas .

Pour reprendre une démarche chère à Baricco, commenons par une petite anecdote gouailleuse : dernière minute d’un match de football acharné, l’avant-centre adverse se fait déséquilibrer dans la surface. Pas grand chose, mais assez pour justifier un penalty. Ce que siffle l’arbitre. Vous explosez : si l’arbitre est de leur cté ! , et quelques petits noms d’oiseau. Le penalty ne vous parat pas vraiment illégitime, mais comme beaucoup de supporters dans une telle situation, vous avez le réflexe de vous plaindre. Arrive alors un petit homme enjoué qui tente de vous expliquer avec sincérité que ce penalty est normal car il y a vraiment eu faute, qu’à l’échelle du match l’arbitre ne peut tre tenu pour responsable de cette défaite, qu’il faut examiner les choses froidement, et cet homme vous donne en vient à se perdre en conjectures, bifurquations, hypothèses, avec l’unique but de vous convaincre que votre propos et vos insultes n’étaient pas valables. Il va sans dire que beaucoup lui auraient tourné le dos sans le laisser finir et auraient secrètement maudit ces hommes qui ne comprennent pas toute la joie et la consolation qu’on peut tirer de la mauvaise foi. A la lecture de Next, ce sont les mmes impressions qui restent. L’impression qu’il s’est échiné sur quelque chose qui n’est pas vraiment central. Il part de propos aussi profonds que : on trouve du coca-cola partout , ou les moines tibétains surfent sur l’internet ... Voilà pour lui ce que représente la mondialisation pour le quidam. On sourit de voir noir sur blanc certaines des images qui nous viennent parfois. Mais le problème c’est que Baricco veut vraiment répondre à ces questions, savoir si c’est vrai ou faux. Là, personnellement, il y a malaise, car si cela aurait mérité une remarque en passant, je ne suis pas sr que a mérite d’occuper un tiers du livre.Pour aller dans l’ordre, précisons ce que ce livre n’est pas. Si mon fils ne s’en fichait pas totalement, c’est le genre de livre qu’on pourrait intituler : la globalisation expliquée à mon fils , écrit AB. Mais contrairement à AB, je ne pense pas que ce livre explique quoi que ce soit de la globalisation. C’est plutt l’effort lucide et méritoire d’un auteur qui choisit de se mettre volontairement dans la peau d’un quidam pour démler les images contradictoires et un peu puériles que lui évoque la mondialisation, un effort pour prendre du recul par rapport à ces stéréotypes qu’on capte en bloc et à l’état brut, sans se donner la peine de les vérifier. D’où une force et une faiblesse. La faiblesse : AB fait parfois référence à une enqute , mais j’émets de sérieux doutes sur la profondeur de celle-ci. Ce qu’il écrit relève plutt d’une réflexion introspective et ses étagères ne doivent pas crouler sous le poids d’ouvrages techniques ou mme simplement fouillés. S’il existe quelques mises au point, l’explication s’organise autour de notions comme le pouvoir de l’argent ou le besoin d’extension des marchés , pas forcément fausses, mais srement pas aussi simples et définitives qu’il le sous-entend. Pour ne prendre qu’un exemple, concurrence et multinationales semblent n’tre pour lui que deux aspects du mme phénomène, alors que pour un économiste les choses n’ont jamais été aussi simples (voir le revival des lois anti-trust dans les affaires Microsoft).L’ouvrage s’avère plus stimulant sur la globalisation culturelle et sur la manière dont elle est retraduite au sein des mondes sociaux, avec ses multiples contradictions : critique des marques, nivellement culturel, Baricco souligne que les choses ne sont pas si simples. Il y a un cté festif du consumérisme qu’il ne veut pas taire, il y a ce nécessaire ordonnancement du chaos de la réalité sous quelques bannières aussi grossières que rassurantes, peut-tre surtout il y a ces incessantes ré-appropriations, ces constants détournements par lesquels la globalisation se modèle à notre paysage : la grosse Bertha des mass médias ne se répand pas sur la plaine amorphe des classes moyennes comme un simple coup de pinceau sur un mur bien lisse. Elle se contorsionne sans cesse au contact des matrices culturelles qui la redéploient, la recolorent, et peut-tre mme la subvertissent. Exemple donné par Baricco : mariage dans la grande tradition à Reggio de Calabre, robe blanche, avalanche de dentelle, famille aux trousses, dialecte, rivage où s’agglutinent quelques barques de pcheurs en bois. Et puis tout à coup, les mariés montent dans une barque, se dirigent vers la proue et s’immortalisent dans la position bras ouverts de Di Caprio et Kate Winslet dans Titanic. Derrière, tourne la caméra d’un père heureux. Qu’en penser ? N’est-ce pas une effroyable simplification du réel, de cette scène dans son contexte, que d’y appliquer le terme globalisation ? Baricco ne veut toutefois pas donner de réponse. Il se refuse à toute interprétation et il est symptomatique que l’ouvrage s’achève sur une question, sur un point d’interrogation qui n’est pas la rituelle ouverture du sujet du lycéen consciencieux, mais un aveu d’impuissance : comprends pas , ni l’un ni l’autre , mais veut garder la lucidité si amère de celui qui patauge en eaux troubles. On savait Baricco grand romancier, on saura maintenant qu’il a aussi du courage, puisque, comme il le dit lui mme, ce livre ne lui apportera au mieux que quelques tièdes acquiescements, et sans doute de belles critiques de la part des deux camps opposés. On ressort un peu déu malgré tout, car si les extrmes ont été maintenus à distance, si l’ouvrage nous contraint à clarifier nos positions et nos représentations, il n’y a pas grand chose au niveau de la compréhension du phénomène en lui-mme. Pour le dire autrement et plus méchamment, Baricco, qui sait tre si subtile, a cette fois visé trop bas, si bien que l’on a souvent l’envie d’hausser les épaules, comme s’il avait pris trop au sérieux des propos lchés en passant . Dommage.
A lire avant (ou "au lieu") de devenir "altermondialiste" .

Un livre demystificateur, concis comme un coup de poing. L'altermondialisme est devenu, pour les doux reveurs eternels adolescents de notre XXIeme siecle, le nouveau "communisme", la nouvelle ideologie utopique qui sauvera le monde. Je ne dis pas, le progres social a besoin de doux reveurs, d'anarchistes, d'esprits revolutionnaires. Comme une bagnole, pour qu'elle avance, il faut de la friction entre les pneus et le bitume. Je sais pas vous, mais tant qu'a etre qu'une piece dans la bagnole en mouvement de la societe humaine, je prefere etre autre chose qu'un pneu.
Rafraichissant .

Alors que tout le monde à son mot à dire sur la mondialisation, Baricco nous gratifie d'un point de vue original ! Il met en balance les avis, confronte les vues et nous laisse décider !C'est moins partisan et plus incitatif que beaucoup d'ouvrages.Comme quoi, on peut rester philosophe qui propose de réflechir, dans notre siècle délétére ...Moins inaccessible que ses vaches du Winsconsin et presque aussi savoureux que Soie, Next vous transportera.


Product Details

EAN : 9782226133151
Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 8 inches
Width : 6 inches
Author : Alessandro Baricco
Binding : Broché
Manufacturer : Albin Michel
PublicationDate : 2002-03-20
Publisher : Albin Michel
SKU : GRP36677911
Studio : Albin Michel

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