Prix : EUR 24,00
This review is from : Une femme à Berlin : Journal 20 avril-22 juin 1945
une face cachée de l'histoire à decourvir ! .
L'histoire quotidienne des berlinois à la fin de la guerre, ce livre donne une autre vision de l'histoire que l'on apprend pas dans les manuels officiels. Bombardements, viols,rapines, le ravitaillement un monde en decomposition.ce recit est présenté sous forme de journal personnel, on aurait voulut suivre cette personne sur plusieurs années pour voir la sortie de guerre et la reconstruction de sa vie personnelle.
une face cachée de l'histoire à decourvir ! .
L'histoire quotidienne des berlinois à la fin de la guerre, ce livre donne une autre vision de l'histoire que l'on apprend pas dans les manuels officiels. Bombardements, viols,rapines, le ravitaillement un monde en decomposition.ce recit est présenté sous forme de journal personnel, on aurait voulut suivre cette personne sur plusieurs années pour voir la sortie de guerre et la reconstruction de sa vie personnelle.
Une femme à Berlin : Journal 20 avril-22 juin 1945 Reviews
poignant .
Je viens de finir le livre et j'en suis encore retournée. Pourquoi y a-t-il si peut de témoignages de la guerre en Allemagne.En effet, beaucoup d'allemands et d'allemandes ont vécu eux aussi un calvaire durant cette période, mais par honte ou par peur, ils n'osent rien dire.J'estime qu'il est nécessaire, pour un devoir de mémoire, de connaitre aussi leurs histoires.Ce livre m'a ouvert les yeux sur la survie, à Berlin, d'une femme seule qui doit supporter toutes les souffrances et les humiliations. C'est un livre poignant qui nous décrit la force et le courage de toutes ces femmes allemandes après la guerre.
poignant .
Je viens de finir le livre et j'en suis encore retournée. Pourquoi y a-t-il si peut de témoignages de la guerre en Allemagne.En effet, beaucoup d'allemands et d'allemandes ont vécu eux aussi un calvaire durant cette période, mais par honte ou par peur, ils n'osent rien dire.J'estime qu'il est nécessaire, pour un devoir de mémoire, de connaitre aussi leurs histoires.Ce livre m'a ouvert les yeux sur la survie, à Berlin, d'une femme seule qui doit supporter toutes les souffrances et les humiliations. C'est un livre poignant qui nous décrit la force et le courage de toutes ces femmes allemandes après la guerre.
Une femme à Berlin : Journal 20 avril-22 juin 1945 Opinions
Une page d'histoire bouleversante .
L'auteur est une femme qui a tenu à rester anonyme, et qui décrit les jours qui ont précédé et suivi la chute de Berlin.Difficile de dire qu'un livre qu'il est sublime lorsque qu'il parle d'horreurs vécues, de mort, de viols et de famine, mais cette femme a un style magnifique, qui arrive à nous faire deviner l'atmosphère hors du temps d'une ville dévastée, désertée par ses défenseurs et envahie par l'ennemi, un ville qui ne connait plus aucune loi et qui n'est plus gouvernée par personne, au moins durant les jours qui ont suivi la chute de la ville.Pas d'idéologie ni de parti-pris, il n'y a pas de manichéisme du style "méchants ennemis" contre "gentils compatriotes", ni dans le sens inverse non plus. Plus de moralité, de culture, de bienséances. Rien que des survivants, civils ou militaires des deux bords, qui ont tous un besoin absolu de survivre, de s'accrocher à la vie au moins pour quelques heures, et ce à n'importe quel prix. Avec, dans le cas de cette femme, un sens de l'humour salutaire et un recul étonnant.
Une page d'histoire bouleversante .
L'auteur est une femme qui a tenu à rester anonyme, et qui décrit les jours qui ont précédé et suivi la chute de Berlin.Difficile de dire qu'un livre qu'il est sublime lorsque qu'il parle d'horreurs vécues, de mort, de viols et de famine, mais cette femme a un style magnifique, qui arrive à nous faire deviner l'atmosphère hors du temps d'une ville dévastée, désertée par ses défenseurs et envahie par l'ennemi, un ville qui ne connait plus aucune loi et qui n'est plus gouvernée par personne, au moins durant les jours qui ont suivi la chute de la ville.Pas d'idéologie ni de parti-pris, il n'y a pas de manichéisme du style "méchants ennemis" contre "gentils compatriotes", ni dans le sens inverse non plus. Plus de moralité, de culture, de bienséances. Rien que des survivants, civils ou militaires des deux bords, qui ont tous un besoin absolu de survivre, de s'accrocher à la vie au moins pour quelques heures, et ce à n'importe quel prix. Avec, dans le cas de cette femme, un sens de l'humour salutaire et un recul étonnant.
Un livre que devraient lire les hommes... .
On connaissait les souffrances endurées par une jeune fille de confession juive depuis la parution du Journal d'Anne Franck , on saura désormais depuis 2002, année au cours de laquelle une femme à Berlin est publié, quel fut le quotidien des femmes allemandes, lorsque la soldatesque soviétique est entrée dans Berlin. Une femme à Berlin est un journal tenu, entre le 20 avril et le 22 juin 1945, par une jeune femme cultivée, riche d'une expérience professionnelle valorisante, possédant quelques notions de russe, alors que Berlin est la cible sur laquelle convergent les armées soviétiques et alliées. L'auteur a tenu à rester anonyme, ce qui ne remet pas en cause la véracité des faits relatés, mme si d'aucuns s'interrogeront sur la possibilité d'un montage. Le récit témoigne d'une force morale peu commune et d'une rage de vivre, que sous-tend un pragmatisme salvateur. Il se développe à partir d'un immeuble dévasté par les combats, dans lequel vit, tant bien que mal, une population de femmes effrayées, livrées à elles-mmes, violées, mais décidées à vivre cote que cote, alors que les rares représentants du sexe prétendu fort présents, semblent s'accommoder des exactions commises par la troupe à l'égard de leurs femmes. Pour autant ce journal n'est pas larmoyant. On le lira comme on lit un hymne à la vie, avec son cortège de drames et de joies, en se souvenant de ce qu'écrit notamment l'auteur, lorsqu'il évoque le comportement coupable de la soldatesque allemande en Russie. On se gardera aussi de porter un jugement de valeur sur les choix effectués par la rédactrice de ce journal, qui semble découvrir l'horreur des camps de concentration, lorsque les réfugiés de l'Est et les troupes libératrices en mentionnent l'existence. Cette "découverte" fait regretter que l'auteur n'ait pas cherché à mieux s'exprimer sur son passé !Un livre à lire absolument.....
On connaissait les souffrances endurées par une jeune fille de confession juive depuis la parution du Journal d'Anne Franck , on saura désormais depuis 2002, année au cours de laquelle une femme à Berlin est publié, quel fut le quotidien des femmes allemandes, lorsque la soldatesque soviétique est entrée dans Berlin. Une femme à Berlin est un journal tenu, entre le 20 avril et le 22 juin 1945, par une jeune femme cultivée, riche d'une expérience professionnelle valorisante, possédant quelques notions de russe, alors que Berlin est la cible sur laquelle convergent les armées soviétiques et alliées. L'auteur a tenu à rester anonyme, ce qui ne remet pas en cause la véracité des faits relatés, mme si d'aucuns s'interrogeront sur la possibilité d'un montage. Le récit témoigne d'une force morale peu commune et d'une rage de vivre, que sous-tend un pragmatisme salvateur. Il se développe à partir d'un immeuble dévasté par les combats, dans lequel vit, tant bien que mal, une population de femmes effrayées, livrées à elles-mmes, violées, mais décidées à vivre cote que cote, alors que les rares représentants du sexe prétendu fort présents, semblent s'accommoder des exactions commises par la troupe à l'égard de leurs femmes. Pour autant ce journal n'est pas larmoyant. On le lira comme on lit un hymne à la vie, avec son cortège de drames et de joies, en se souvenant de ce qu'écrit notamment l'auteur, lorsqu'il évoque le comportement coupable de la soldatesque allemande en Russie. On se gardera aussi de porter un jugement de valeur sur les choix effectués par la rédactrice de ce journal, qui semble découvrir l'horreur des camps de concentration, lorsque les réfugiés de l'Est et les troupes libératrices en mentionnent l'existence. Cette "découverte" fait regretter que l'auteur n'ait pas cherché à mieux s'exprimer sur son passé !Un livre à lire absolument.....
Document rare. .
Sans doute le seul document de ce genre. Témoignage passionnant sur une période généralement peu connue de la dernière guerre. Bien écrit, bien décrit par une femme intelligente et courrageuse au fond de la pire des infortunes. A lire et à faire lire
Sans doute le seul document de ce genre. Témoignage passionnant sur une période généralement peu connue de la dernière guerre. Bien écrit, bien décrit par une femme intelligente et courrageuse au fond de la pire des infortunes. A lire et à faire lire
Survivre au quotidien .
Excellente chronique des derniers jours du pouvoir hitlérien et de l'arrivée des russes à Berlin écrite sans pathos, avec talent et précision, par une femme contrainte, comme la majorité des Berlinoises de cette époque,de subir les violences sexuelles de l'envahisseur et de composer avec l'ennemi pour pouvoir survivre. Bonne introduction.
Excellente chronique des derniers jours du pouvoir hitlérien et de l'arrivée des russes à Berlin écrite sans pathos, avec talent et précision, par une femme contrainte, comme la majorité des Berlinoises de cette époque,de subir les violences sexuelles de l'envahisseur et de composer avec l'ennemi pour pouvoir survivre. Bonne introduction.
Un témoignage d'une rare qualité .
Ce livre est le journal tenu par une Allemande en 1945 pendant les derniers combats, la chute de Berlin et sa conqute par l''armée soviétique. L''auteur a d publier sous l''anonymat : ce qui s''est passé alors à Berlin est pour les Allemands un mauvais souvenir.Pendant la période qui a précédé la prise de la ville les habitants n''ont rien eu à manger. La recherche de la nourriture était une obsession alors que pleuvaient bombes et obus. Personne ne savait s''il serait vivant à la fin de la journée.Après la chute de Berlin, les bombardements ont cessé mais la famine a duré encore quelque temps et il a fallu se protéger des soudards.Peu de femmes échappent alors au viol mais les soldats soviétiques sont intimidés par la culture de l'Allemagne, l''élégance et la propreté des femmes, la qualité du mobilier. On trouve parmi eux des hommes fins et sensibles à cté des brutes que l''ivresse rend dangereuses. Goebbels avait annoncé un massacre, les Soviétiques distribueront de la nourriture.L''auteur, s''étonnant de sa propre résistance, dit la somme des larmes est constante : les populations gtées se vautrent dans la névrose et la satiété et ceux auxquels le sort inflige un excès de souffrance, comme nous aujourd''hui, ne peuvent s''en sortir qu''en se blindant. Elle est trop occupée à survivre pour penser intensément mais son témoignage sur la ville en ruine, sur l'attitude des habitants devant la faim et la mort, est d''une précision photographique.
Ce livre est le journal tenu par une Allemande en 1945 pendant les derniers combats, la chute de Berlin et sa conqute par l''armée soviétique. L''auteur a d publier sous l''anonymat : ce qui s''est passé alors à Berlin est pour les Allemands un mauvais souvenir.Pendant la période qui a précédé la prise de la ville les habitants n''ont rien eu à manger. La recherche de la nourriture était une obsession alors que pleuvaient bombes et obus. Personne ne savait s''il serait vivant à la fin de la journée.Après la chute de Berlin, les bombardements ont cessé mais la famine a duré encore quelque temps et il a fallu se protéger des soudards.Peu de femmes échappent alors au viol mais les soldats soviétiques sont intimidés par la culture de l'Allemagne, l''élégance et la propreté des femmes, la qualité du mobilier. On trouve parmi eux des hommes fins et sensibles à cté des brutes que l''ivresse rend dangereuses. Goebbels avait annoncé un massacre, les Soviétiques distribueront de la nourriture.L''auteur, s''étonnant de sa propre résistance, dit la somme des larmes est constante : les populations gtées se vautrent dans la névrose et la satiété et ceux auxquels le sort inflige un excès de souffrance, comme nous aujourd''hui, ne peuvent s''en sortir qu''en se blindant. Elle est trop occupée à survivre pour penser intensément mais son témoignage sur la ville en ruine, sur l'attitude des habitants devant la faim et la mort, est d''une précision photographique.
UNE PERSONNE REMARQUABLE UN LIVRE ADMIRABLE .
Qu'on ne s'y trompe pas, la haine que je voue à l'Allemagne des années 30 à 60 reste entière. Ce pays n'a du qu'à la guerre froide d'avoir échappé à un chatiment mérité. Il suffit de lire Beevor, de s'intéresser ensuite au CV des militaires allemands notamment SS cités dans son ouvrage "Berlin" pour constater l'implacable vérité, à savoir que la très grande majorité de ces tueurs en uniforme est morte dans son lit. Ceci relativise grandement la fameuse "dénazification" des années post-guerre."Au prix" du concentrationnaire allemand, de l'exterminé juif ou tzigane, de l'esclave slave ou du bagnard affamé, roué de coups, résistant, objecteur de conscience, croyant.....(litanie sans fin) condamné à ne vivre au mieux que six mois dans le septième cercle de l'Enfer, cette amnésie/silence de l'Allemagne désunie (mensonges idéologiques à l'Est, tristesse compassée à 'Ouest) reste profondément abject.Paradoxalement ce livre d'une femme allemande, intellectuelle, cultivée, polyglotte et ouverte sur le monde qui survit à la fin de cette guerre, l'aspect picaresque de son récit (les pillages, les travaux de nettoyage des uniformes russes, les débuts du marché noir) son détachement, sa décence et sa dignité face à l'outrage du viol (réalité de la soldatesque en campagne dans une guerre d'une atrocité sans limites-toujours se rappeler que si rien n'excuse un viol,le boute-feu reste l'Allemand-de Guernica à Auschwitz, de Leningrad à Coventry, de Lidice à Oradour sur Glane....qui sème la tempte récolte l'ouragan), son envie de s'en sortir font d'elle une personne éminemment fréquentable.Son témoignage pose des questions sur les limites de l'acceptable, sur comment préserver son moi, sa conscience, le respect de soi-mme en dépit des concessions face à la violence subie mais non acceptée, non intégrée (cette femme ne souffre pas du syndrome de Stockholm, n'embrasse pas ses ennemis sur la bouche et ne se prostitue pas mme si, faisant la part du feu entre l'inévitable et l'acceptable, elle se choisit un "loup" pour se préserver de la meute des affamés du cot).Dans les secousses, elle ne perd jamais de vue la survie de son groupe auquel elle est liée pour un temps par un instinct de solidarité collective, ce lien social impérativement nécessaire au maintien d'un espoir (le nazi savait d'instinct ce qu'il fallait faire pour pouvoir détruire mentalement son ennemi : détruire ce lien pour mieux plonger la victime dans l'effroi de l'isolement exposant l'tre sans défense à tout moment à n'importe quelle destruction possible....ce lien, notamment celui du groupe de soldats au combat).Sa lucidité, son absence de geignardise, son aversion pour l'art de ramper rendent un bel hommage à une Condition Humaine ramenée au rang de bte de somme, notamment sexuelle.Les Allemands de l'ère hitlérienne plaaient la femme au rang de reproductrice (Ponds et tais-toi). Cette femme remet ces hommes à la place peu reluisante de brute, de lche et de veule (le volksturmm Pauli en est une caricature).Qu'on ne s'y trompe pas : cette personne est exceptionnelle comme le sont Willi Brandt, Sophie Scholl, Kurt Schumacher, le général von Hammerstein, le million de déportés allemand ou ce soldat allemand inconnu qui n'a pas arrté des gens qu'ils avait sous la main. Quant au peuple allemand de ces années-là, il reste, pour l'éternité des siècles, le Peuple-Bourreau (tous ne se valent pas mais de la complaisance à la complicité en passant par la connivence....il y a de quoi faire...cette femme n'est ni complice, ni "connivente" ni complaisante...elle ne se donne pas....elle subit et tente de survivre). Le jour du Jugement Dernier, il sera, comme il est dit dans l'Apocalypse, jeté dans le Lac de Feu. Justice sera enfin rendue.En attendant cette improbable réalité, saluons le remarquable travail effectué par l'Allemagne d'aujourd'hui sur ce passé qui ne passera pas et rappelons-nous jusqu'où la génération maudite s'est reniée jusque dans ses mensonges (je pense ici à l'ancien SS Gunther Grass dont j'ai tant-hélas- aimé certains livres dont je me suis séparé dès connaissance de la réalité) et profitons de ce qu'une rencontre peut avoir de surprenant, dans le bon sens du terme.
Qu'on ne s'y trompe pas, la haine que je voue à l'Allemagne des années 30 à 60 reste entière. Ce pays n'a du qu'à la guerre froide d'avoir échappé à un chatiment mérité. Il suffit de lire Beevor, de s'intéresser ensuite au CV des militaires allemands notamment SS cités dans son ouvrage "Berlin" pour constater l'implacable vérité, à savoir que la très grande majorité de ces tueurs en uniforme est morte dans son lit. Ceci relativise grandement la fameuse "dénazification" des années post-guerre."Au prix" du concentrationnaire allemand, de l'exterminé juif ou tzigane, de l'esclave slave ou du bagnard affamé, roué de coups, résistant, objecteur de conscience, croyant.....(litanie sans fin) condamné à ne vivre au mieux que six mois dans le septième cercle de l'Enfer, cette amnésie/silence de l'Allemagne désunie (mensonges idéologiques à l'Est, tristesse compassée à 'Ouest) reste profondément abject.Paradoxalement ce livre d'une femme allemande, intellectuelle, cultivée, polyglotte et ouverte sur le monde qui survit à la fin de cette guerre, l'aspect picaresque de son récit (les pillages, les travaux de nettoyage des uniformes russes, les débuts du marché noir) son détachement, sa décence et sa dignité face à l'outrage du viol (réalité de la soldatesque en campagne dans une guerre d'une atrocité sans limites-toujours se rappeler que si rien n'excuse un viol,le boute-feu reste l'Allemand-de Guernica à Auschwitz, de Leningrad à Coventry, de Lidice à Oradour sur Glane....qui sème la tempte récolte l'ouragan), son envie de s'en sortir font d'elle une personne éminemment fréquentable.Son témoignage pose des questions sur les limites de l'acceptable, sur comment préserver son moi, sa conscience, le respect de soi-mme en dépit des concessions face à la violence subie mais non acceptée, non intégrée (cette femme ne souffre pas du syndrome de Stockholm, n'embrasse pas ses ennemis sur la bouche et ne se prostitue pas mme si, faisant la part du feu entre l'inévitable et l'acceptable, elle se choisit un "loup" pour se préserver de la meute des affamés du cot).Dans les secousses, elle ne perd jamais de vue la survie de son groupe auquel elle est liée pour un temps par un instinct de solidarité collective, ce lien social impérativement nécessaire au maintien d'un espoir (le nazi savait d'instinct ce qu'il fallait faire pour pouvoir détruire mentalement son ennemi : détruire ce lien pour mieux plonger la victime dans l'effroi de l'isolement exposant l'tre sans défense à tout moment à n'importe quelle destruction possible....ce lien, notamment celui du groupe de soldats au combat).Sa lucidité, son absence de geignardise, son aversion pour l'art de ramper rendent un bel hommage à une Condition Humaine ramenée au rang de bte de somme, notamment sexuelle.Les Allemands de l'ère hitlérienne plaaient la femme au rang de reproductrice (Ponds et tais-toi). Cette femme remet ces hommes à la place peu reluisante de brute, de lche et de veule (le volksturmm Pauli en est une caricature).Qu'on ne s'y trompe pas : cette personne est exceptionnelle comme le sont Willi Brandt, Sophie Scholl, Kurt Schumacher, le général von Hammerstein, le million de déportés allemand ou ce soldat allemand inconnu qui n'a pas arrté des gens qu'ils avait sous la main. Quant au peuple allemand de ces années-là, il reste, pour l'éternité des siècles, le Peuple-Bourreau (tous ne se valent pas mais de la complaisance à la complicité en passant par la connivence....il y a de quoi faire...cette femme n'est ni complice, ni "connivente" ni complaisante...elle ne se donne pas....elle subit et tente de survivre). Le jour du Jugement Dernier, il sera, comme il est dit dans l'Apocalypse, jeté dans le Lac de Feu. Justice sera enfin rendue.En attendant cette improbable réalité, saluons le remarquable travail effectué par l'Allemagne d'aujourd'hui sur ce passé qui ne passera pas et rappelons-nous jusqu'où la génération maudite s'est reniée jusque dans ses mensonges (je pense ici à l'ancien SS Gunther Grass dont j'ai tant-hélas- aimé certains livres dont je me suis séparé dès connaissance de la réalité) et profitons de ce qu'une rencontre peut avoir de surprenant, dans le bon sens du terme.
livre émouvant .
Malgré un détachement voulu , tous les aspects de la vie d'une femme dans le vacarme et l'envahissement des troupes russes sont admirablement décrits
Malgré un détachement voulu , tous les aspects de la vie d'une femme dans le vacarme et l'envahissement des troupes russes sont admirablement décrits
Dérangeant la guerre vue et vécue par une femme. .
Quelques semaines dans la vie d'une Berlinoise à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La fin de celle-ci? Pas vraiment, en tout cas pas pour les Berlinois... et surtout les Berlinoises. Cette fois la guerre est là et bien là!Commencé avec les bombardements de la capitale allemande, ce journal éclaire un aspect de la guerre trop souvent ignoré et occulté, la population civile et surtout féminine face aux soldats, face à l'occupation. La guerre est une affaire d'hommes, et pourtant quel meilleur moyen pour acter une victoire que de soumettre la femme de l'ennemi?C'est un récit brut sur le quotidien des occupants d'un quartier, d'un immeuble, d'une femme dans les bombardements puis face à l'Armée rouge. Après la destruction et l'annihilation on voit peu à peu la vie reprendre ses droits et son cours pour la survie.Un récit dérangeant sur la survie d'une femme allemande. L'anonymat s'explique par la volonté de livrer sans tabou une tranche de vie pénible et gnante. Qu'il soit véridique ou non, peut importe. Mme romancé, il n'en reste pas moins un témoignage allemand sur un passé trop souvent oublié et mis de cté. Merci et bravo à l'auteure.
Quelques semaines dans la vie d'une Berlinoise à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La fin de celle-ci? Pas vraiment, en tout cas pas pour les Berlinois... et surtout les Berlinoises. Cette fois la guerre est là et bien là!Commencé avec les bombardements de la capitale allemande, ce journal éclaire un aspect de la guerre trop souvent ignoré et occulté, la population civile et surtout féminine face aux soldats, face à l'occupation. La guerre est une affaire d'hommes, et pourtant quel meilleur moyen pour acter une victoire que de soumettre la femme de l'ennemi?C'est un récit brut sur le quotidien des occupants d'un quartier, d'un immeuble, d'une femme dans les bombardements puis face à l'Armée rouge. Après la destruction et l'annihilation on voit peu à peu la vie reprendre ses droits et son cours pour la survie.Un récit dérangeant sur la survie d'une femme allemande. L'anonymat s'explique par la volonté de livrer sans tabou une tranche de vie pénible et gnante. Qu'il soit véridique ou non, peut importe. Mme romancé, il n'en reste pas moins un témoignage allemand sur un passé trop souvent oublié et mis de cté. Merci et bravo à l'auteure.
Product Details
EAN : 9782070771820Weight : 1 pounds
Height : 1 inches
Length : 9 inches
Width : 6 inches
Author : Anonyme
Binding : Broché
Manufacturer : Editions Gallimard
PublicationDate : 2006-11-09
Publisher : Editions Gallimard
SKU : 749782070771820
Studio : Editions Gallimard
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